Ah ben mince
C'est con, mais je rentre juste de la piscine (oui oui, le minimum syndical de remuage de popotin hebdomadaire, encore que je me suis encore fait épingler pour exercice en retard à cause de bavardage intensif, ce qui est totalement injuste vu que je ne bavardais pas, j'écoutais !) (ou je pouvais pas en placer une, oui, c'est un autre point de vue).
Bref. Donc j'arrive juste, je lance une machine, je marche sur le chat, je dîne rapide en même temps que j'allume l'ordi, et là... on m'annonce le décès de Philippe Noiret.
Et ben... c'est con, mais ça me fait quelque chose. Non, il n'est pas de ma famille, ce n'est pas un "proche" (hein Jojo), mais... je sais pas, ça me touche. Bien sûr je le trouvais terriblement vieilli dans ses derniers films. Mais toujours sa carcasse imposante, même voutée, et surtout cette voix impressionnante...
Noiret, pour moi, c'est "Alexandre le bienheureux". Les ripoux aussi, ou le vieux fusil (ecclectique, oui). Père et fils aussi, dernièrement. Et cinéma paradiso, forcément.
Mais Alexandre le Bienheureux, ... waouh. Voilà un film qui me parle !
Bon, ben voilà. Ah ben mince. "Des suites d'une longue maladie", comme ils disent, bien sûr que je ne recevais pas de bulletin de santé, mais.. bref.
Et à la fois c'est bizarre de se trouver touchée par la disparition de quelqu'un qu'on ne connait pas en vrai, je trouve.
Comme nouvelle de la soirée, je ne m'y attendais pas, tiens.