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Nan mais je rêve... !
22 août 2007

Brève de camping

tongs

(photo havaianas.com.br)

J'ai passé une semaine en camping avec des amis (nan, Dubosc n'était pas là, ouf) et ce fût super. Superbe piscine, belle plage à 300 m de la tente, voisins sympas, glaces sur le port, bonne humeur, rigolades, et même pas d'anémone de mer qui brûlent. Sanitaires propres et vaisselles en commun, le grand air quoi. Je mettrais juste un bémol sur le vent du début de semaine, et le manque d'ombre de l'emplacement. Surtout que nous étions avec des petits, alors pour la sieste c'était moyen top. Ah, et puis la tempéraure de l'eau aussi, 19° je ne trouve pas ça tout à fait suffisant, mais bon, c'était baignable quand même. (Surtout que moi j'adore barboter, alors il faut vraiment que ça caille pour que je n'y mette pas les épaules)(les orteils, c'est trop facile, arrête !)
Sinon, tout était impecc' vous dis-je. De vraies bonnes vacances où tu déconnectes vraiment.

Je ne suis pas une forcenée du camping (c'est juste la 2ème année), et voir les gens s'entasser dans si peu d'espace, aucune intimité, le confort ? je me marre !, (qu'est-ce qui pousse les gens à quitter le moëlleux d'un lit douillet pour s'en aller dormir par terre ? tous les à-côtés, ah oui, c'est vrai), je trouve ça bizarre. La première heure. Et puis une fois dedans... je m'y sens bien.
J'aime bien cette ambiance tranquillou où tout le monde se salue dès le matin, où tu croises les gens en pyjama mais souriants quand ils vont se laver les dents, où tu guettes les plaques d'immatriculation des voitures pour imaginer la route parcourue par tes voisins. Ici tout le monde est à la même enseigne. Tu ne connais pas la profession des gens que tu croises, peut-être est-il banquier ? peut-être travaille-t-elle dans une société internationale ? On s'en fiche, ici tout le monde est pareil, et surtout tout le monde est souriant, poli et avenant. On se croiserait sur l'avenue d'une grande ville qu'il y aurait à peine l'échange d'un regard entre nous. Mais là, on a le même sable qui gratte au fond des shorts, les mêmes coups de soleil, les mêmes galères parce que cette nuit il a plu et que l'eau a stagné dans les plis de la toile, le même vent qui fait s'envoler les parasols, les mêmes cheveux collés par la crème bronzante et la mer. Les gens sont disponibles. Pas de différence, tout le monde en short et en maillot, ou en paréo, léger. Il n'y a que les ados qui se pomponnent (un max !), le soir venu surtout, et ça cocotte, elles doivent avoir emmené des litres de démaquillant sans doute, et eux comptent certainement sur la mer pour dissoudre les kilos de gels qui agrémentent leurs cheveux à la nuit tombée... C'est rigolo à observer. Non, ce n'est pas moqueur, du tout. Juste que j'aime bien regarder mes contemporains. Regarder (j'ai pas dit détailler !) mais surtout écouter.
Ecouter, tomber sur LA petite phrase qui, sortie de son contexte, sera très philosophique (huuumpff!), poétique, ou délicieusement drôle ou absurde.
Je suis une grand fan des brèves de comptoir de JM Gourio, par exemple.

Et quel meilleur lieu pour s'en mettre plein les oreilles que les sanitaires d'un camping ? Les gens communiquent d'un lavabo à l'autre, d'une douche à l'autre, (de toilette à toilette ça arrive aussi mais c'est plus rare... je me demande pourquoi !!?) Les sketches se jouent tout autour de nous, si on se donne la peine d'être attentif, et j'adore ça.

Tu veux un exempeul ?
Matin. J'en suis moi-même au débarbouillage, et t'as beau faire, dormir sous une tente ne donne pas le teint bien frais. Mais alors pas-du-tout. Des cernes, oh lala...
Pas très loin, des gars, la vingtaine j'imagine (je ne les ai pas vu, il faut savoir écouter en toute discrétion !) discutent/se vantent/se chambrent à propos de leur soirée de la veille. Puis :
voix 1 :
Bon sinon les gars vous en êtes où ?
voix 2 : Il faut encore que je me brosse les dents.
voix 1 : Et toi machin, t'en es où ? moi je crois que je vais me raser
voix 3 : Je vais prendre une douche.
voix 1 : Prends ton temps, moi je me vais me raser finalement.
voix 4 : Moi j'ai presque fini, je vais sortir.
voix 1 : Je vais me raser. Ouais, je vais me raser. Et Eric, t'en es où ? Oooh, Eric ? Eriiic ? Hé les gars il est pas là Eric ? Eriiic ! (grosse voix bien grave bien forte)
Oh Eric, tu dors ? C'est la petite d'hier qui t'a achevé ?(gros rires bien gras)
Eric (j'imagine !) : Huuummmff... (grognement trèèès fatigué)
voix 1 :
Ah, ben t'es là ! Tu fais quoi ? Prends ton temps de toutes façons moi il faut encore que je me rase.
voix 4 : Bon je sors les gars, je vous retrouve à la tente. (claquement de portes)
voix 1 : Ah, t'as déjà fini ? Nan mais on a le temps, moi je dois me raser encore.
           Et toi truc, t'en es où ? Nan mais prends ton temps hein, moi je vais me raser !

                   ... quelques secondes de silence...

Puis à nouveau la voix 1 :
-
Hé les gars, y'a quelqu'un qu'a d'la mousse à raser ????
(et là, Mimi pouffe de rire dans son lavabo..., obligé !)

Moi, ce genre de saynète, 100 % naturelle, certifiée spontanée, c'est simple :
j'a-do-re !

...

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Commentaires
J
J'avais déjà essayé une autre fois avec les parenthèses.
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J
Euuuuh... j'veux pas dire, mais... t'as fait quoi ? (à part en effacer un bout ?)<br /> A pas de gras, ni d'italique !
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B
Ben tiens raté aussi?!
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B
Ce ne sont pas des crochets qu'il faut mettre mais des <br /> ce qui donne ceci!!!hé hé hé<br /> <br /> Et donc ceci en enlevant les espaces : <br /> ce qui donne ceci!!!hé hé hé
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J
Ratéééé...
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