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Nan mais je rêve... !
30 août 2007

à vos enfants

Dites-leur, à vos enfants, si ça peut les rassurer, que la maîtresse aussi dort peu, et très mal, la nuit avant la rentrée... que ça fait une semaine qu'elle en rêve, de cette rentrée... (Même qu'une fois on lui avait repeint sa classe sans lui dire, une autre fois tous ses collègues ont changé, et une fois c'est elle qui est redevenue élève, une fois ils avaient enlevé toutes les portes des toilettes de l'école, et même une fois... elle avait oublié de venir le jour de la rentrée, c'était la panique !)

Dites-leur qu'elle est réveillée bien avant que son réveil ne sonne, le matin-là...

Dites-leur, que ce matin-là le p'tit dej' a du mal à passer pour elle aussi, peut-être parce qu'elle n'est plus habituée à déjeuner aux aurores, ou peut-être qu'il n'y a pas que ça non plus.
Dites-leur qu'elle se force quand même à avaler son bol de lait, ses céréales et sa nectarine, parce qu'une maîtresse qui s'évanouit pour hypoglycémie ou un truc dans le genre au milieu de l'allée ça doit faire mauvais effet...

Dites-leur que pendant qu'elle se prépare, elle a cette boule dans le ventre, ou plutôt plein de moyennes boules très serrées les unes contre les autres...

Dites-leur, qu'elle a prévu ses habits depuis longtemps, comme eux porteront leur beau tee-shirt tout neuf...

Dites-leur, qu'elle choisit ses boucles d'oreilles avec soin et se décore discrètement les yeux, parce qu'elle sait bien que 17 autres paires d'yeux vont la détailler de la tête aux pieds pendant 6 heures, pendant qu'elle aura tant de choses à leur dire pour cette année qui commence...

Dites-leur qu'elle aussi elle a craqué pour une pochette de feutres tout neufs tout beaux, et qu'elle ne saurait non plus choisir entre ces trousses toutes plus chouettes les unes que les autres...

Dites-leur, qu'à 8h50 quand le collègue dit : "Allez, on y va ?" (ouvrir le portail),
elle inspire à fond et tremble un peu... et que les boules dans son ventre dansent la gigue plus que jamais...

Dites-leur, que tous ces bonjours accompagnés de grands sourires qui sont visiblement sincères, ça lui fait du bien, et qu'elle trouve certains loustics drôlement grandis en 6 semaines quand même...
(Sourires différents selon ceux qui changent de maître(sse) et appréhendent la nouveauté, ou ceux qui continuent avec la même personne)(y'en a des davantage crispés !)

Dites-leur qu'une fois tout ce petit monde installé en classe, ces 17 petites têtes face à soi, en attente, c'est toujours impressionnant...

Dites-leur que oui, même au bout de 10 ans elle a encore la trouille, ce premier jour, même quand elle les connait déjà (et qu'eux aussi savent à qui ils ont affaire)...

Dites-leur, que les boules dedans son ventre ne partiront peu à peu que vers la fin de cette première matinée...

Dites-leur, qu'elle peut prédire leurs réactions et leurs interrogations, leurs fiertés, leurs doutes et leurs satisfactions, et qu'il faut en passer par tout ça pour mieux apprendre, et qu'elle va même les provoquer, exprès, parce que c'est important.

Dites-leur, qu'ils ont besoin d'elle pour apprendre davantage.
Dites-leur qu'elle a besoin d'eux. Qu'une maîtresse sans élève, ça ne rime à rien.

Qu'elle a le trac, certes. Mais qu'elle est contente de les retrouver.
Et qu'elle a préparé un max de choses à leur faire découvrir pendant les 10 prochains mois.
Qu'ils vont avancer côte à côte, elle et eux, que le chemin ne sera pas toujours aisé, mais qu'ils le feront ensemble.
Pour grandir.

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25 août 2007

Inutile

Top 3 des choses totalement inutiles que j'ai découvertes au fond de mon sac pendant le camping :

- une trousse de toilette pleine de fards à paupière, de colliers, de boucles d'oreilles fantaisies que je ne mettrai pas vu que je ne vais pas me baigner avec... ça prend de la place dans la trousse pour que dalle !

- ma clé usb

- les clés de l'école...

N'iiiiiiiiiimporte quoi ! Quoi, je fais mon sac n'importe comment ? Pfffff....
D'ailleurs je ne sais même pas dans quel ordre classer ce top 3...!

...

24 août 2007

Aaaarghhhhh.

Suite aux mésaventures récentes des blogueurs 20sixiens, qui ont apparemment perdu d'un coup d'un seul environ 7 ou 8 mois de notes, je me suis dit qu'il serait temps que je sauvegarde de mon côté, puisque je ne prends pas la peine de le faire au fur et à mesure. (Jeune imprudente, va.)

Et là..., c'est le drame.

Mauvaise manip', mauvais oeil (ou même Vassago, va savoir !)(ah, là, ceux qui comprennent sont donc dans le même cas que moi, hin hin hin...) enfin bref j'ai réussi à faire disparaître ma dernière note sur le sommeil. J'ai les bouououououououles !

Certes j'ai un brouillon (pourvu que je ne l'ai pas jeté !), je mets sur papier avant la plupart du temps, mais alors il faut tout que je retape, ça me goooooooonfle... Pfffffffffffiuuuit. ça me dégonfle, en fait.

Donc voilà, dès que j'ai trouvé un soluce, si ça existe, ou dès que j'ai retapé, le texte sera de retour. Non pas qu'il soit d'une importance capitale, on parle de blog là !, juste que bon, c'était mon petit textounet à moi, quoi...

[soupiiir]

Et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, même pas à un serveur je-ne-sais-pas-quoi, grrrr !


Edit du samedi 25/8, 14h et des bananes :

Ayé, j'ai rattrapé ma bévue, ouf. Heureusement que je n'avais pas allumé la cheminée (d'accord on est en août, c'est vrai), sinon exit le brouillon, il aurait été réduit en cendres ! Heureusement aussi que je tarde toujours à jeter les choses (ce qui est plutôt un problème d'ordinaire.)
Mais c'est bon, c'est fait... et je vais faire super gaffe en sauvegardant le reste, ah ça c'est sûr !
(quelle idée de cliquer sur "couper" au lieu de "copier", franchement... ! N'iiiiiiiiimporte quoi.)

Allez hop, à la sieste. (Heure d'éveil 8h ce matin, pas mal hein ?!)

23 août 2007

Dodo, Mimi do

Je suis une bonne dormeuse, de celles pour qui la durée normale (suffisante, et donc probablement nécessaire) de sommeil est de 9 heures, si si j'ai fait diverses expériences pour le prouver : quelle que soit l'heure à laquelle je me couche, si rien ne vient me perturber (tondeuse du voisin, chat farceur, petit cousin dynamique ou voisine à la voix criarde potinant (du verbe potiner, s'adonner aux potins quoi !) juste sous ma fenêtre comme de par zazard...)(mouais c'est c'la ouiiii), alors je m'éveille fraîche, grâcieuse (allez, fais au moins semblant de le croire stepl' !), et dispose, 9 heures plus tard.

Sauf que, difficile de faire des nuits de 9 heures quand tu bosses le lendemain, à moins de me mettre au lit à 21h30, et faut quand même pas déconner (les gars). Alors je fais des concessions la semaine et je me rattrape les mercredis et we en siestes et grasses mat'. Rhaaaa, la sieste...hmmmmmm.

Bref, bonne dormeuse donc, les soucis de sommeil connais rarement (sauf bonne raison bien sûr, ça arrive aussi).
Par contre les soucis de réveil... ouh la la. Pas de vraie panne, non, bien trop anxieuse pour risquer d'arriver en retard au boulot, plutôt du genre à mettre deux réveils vois-tu. Mais que c'est difficile d'émerger de son rêve, quitter Morphée et mon lit douillet... Limite de la torture. Nan, je n'en rajoute pas, c'est vraiment une épreuve, même que je mettrais une majuscule au "é" de épreuve si je savais comment on fait.
Tous les matins c'est pareil. A la sonnerie du réveil, je sursaute, "Quoi ? Où ? Quand ? Keski se passe ? Déjà ?", suivi de "Mince c'est vraiment un jour d'école aujourd'hui ? C'est sûr de sûr ?"
Ma première prise de tête, demandant acte de réflexion intense en plus ! est : "C'est quand le prochain jour où je pourrai dormir ?" Immédiatement suivi de "Vivement ce soir que je puisse me recoucher..."
Parfois je me rendors, puis je m'éveille en sursaut, paniquée à l'idée d'avoir loupé l'heure. Super. Mais y'a pas, c'est trop dur, et je repousse encore et encore le moment de poser le pied par terre (et donc ensuite c'est la course, hé ben ouais.) Des fois je me retrouve debout à côté du lit sans savoir comment c'est possible, je ne me souviens pas m'être levée, mes muscles ont certainement dû prendre la décision tous seuls tellement mon cerveau et tout mon Moi étaient contre l'idée de passer à la station verticale... Une véritable torture, vous dis-je.
(C'est pas que je n'aime pas aller bosser, juste que je n'arrive pas à me lever, c'est différent.)

Enfin, pas vraiment tous les jours..., pas en vacances, bien sûr (et désolée de remuer le couteau dans la plaie pour ceux qui n'y sont pas, rassurez-vous moi c'est bientôt terminé et je ne pourrai plus vous narguer... bouououh !) En ce moment par exemple, je me réveille quand j'ai fini de dormir, en forme, je prends le temps de m'étirer à fond, de savourer l'instant, et puis ensuite je me lève sans soucis. Entre 9 et 10h généralement.

C'était le cas ce matin, et avant de mettre le pied par terre, le chat ronronnant à mon oreille, je me faisais la réflexion que l'idéal pour être en forme toute la journée serait donc que l'école commence vers 11 h pour moi, mouaich, le temps de me préparer, ce serait impecc'. Et les élèves auraient une maîtresse en pleine forme, vive, alerte, super patiente, tous les jours ! Ce serait super, non, si tout le monde pouvait dormir son compte de sommeil et se réveiller naturellement quand il est reposé ? Je suis sûre que les choses iraient mieux dans le monde. Mais soyons égocentriques, revenons à moi : qu'est-ce que ce serait bien, quand même... Surtout pour les élèves, bien évidemment allons.
Sauf que, sauf que, je suis bien certaine que jamais l'Inspection ne sera d'accord pour changer les horaires de l'école exprès pour moi, ça je le sens bien, pffff.
Et si l'école ne s'adapte pas à moi, il faut donc que je m'adapte à l'école.
Par conséquent il faudrait, en vue de la <<rentrée>> (mais qu'est-ce donc que ce mot qui fleurit dans absolument tous les médias, les pubs, tout partout en ce moment ???) qui approche à grand pas, pour moi c'est lundi, celui qui vient là, celui-ci, le prochain ? oui oui, dans 4 jours là ! aaaarrrggghhhh... déjà ? (hin hin hin), il FAUDRAIT donc disais-je, que je commence doucettement à décaler mes horaires de mise-au-dodo-à-moi afin que se décale ainsi également mon heure d'éveil. Me coucher plus tôt peu à peu pour me réveiller de plus en plus tôt. Ouaip', ce serait bien... Que mon heure d'éveil naturel passe au moins de 10 à 8 heures (ouh la la, que je suis ambitieuse parfois...)

Satisfaite de ma sage décision, 1ère résolution de la journée prise du fond de mon lit en ce beau jour de vacances (hahahaha, t'as vu la météo ?!!), reposée, étirée, je me lève, et ouvre les volets. Et je jette machinalement un coup d'oeil au réveil.

               Midi moins le quart.

Wow p'tain.

Béééééé... spa gagné tout ça.

...

22 août 2007

Brève de camping

tongs

(photo havaianas.com.br)

J'ai passé une semaine en camping avec des amis (nan, Dubosc n'était pas là, ouf) et ce fût super. Superbe piscine, belle plage à 300 m de la tente, voisins sympas, glaces sur le port, bonne humeur, rigolades, et même pas d'anémone de mer qui brûlent. Sanitaires propres et vaisselles en commun, le grand air quoi. Je mettrais juste un bémol sur le vent du début de semaine, et le manque d'ombre de l'emplacement. Surtout que nous étions avec des petits, alors pour la sieste c'était moyen top. Ah, et puis la tempéraure de l'eau aussi, 19° je ne trouve pas ça tout à fait suffisant, mais bon, c'était baignable quand même. (Surtout que moi j'adore barboter, alors il faut vraiment que ça caille pour que je n'y mette pas les épaules)(les orteils, c'est trop facile, arrête !)
Sinon, tout était impecc' vous dis-je. De vraies bonnes vacances où tu déconnectes vraiment.

Je ne suis pas une forcenée du camping (c'est juste la 2ème année), et voir les gens s'entasser dans si peu d'espace, aucune intimité, le confort ? je me marre !, (qu'est-ce qui pousse les gens à quitter le moëlleux d'un lit douillet pour s'en aller dormir par terre ? tous les à-côtés, ah oui, c'est vrai), je trouve ça bizarre. La première heure. Et puis une fois dedans... je m'y sens bien.
J'aime bien cette ambiance tranquillou où tout le monde se salue dès le matin, où tu croises les gens en pyjama mais souriants quand ils vont se laver les dents, où tu guettes les plaques d'immatriculation des voitures pour imaginer la route parcourue par tes voisins. Ici tout le monde est à la même enseigne. Tu ne connais pas la profession des gens que tu croises, peut-être est-il banquier ? peut-être travaille-t-elle dans une société internationale ? On s'en fiche, ici tout le monde est pareil, et surtout tout le monde est souriant, poli et avenant. On se croiserait sur l'avenue d'une grande ville qu'il y aurait à peine l'échange d'un regard entre nous. Mais là, on a le même sable qui gratte au fond des shorts, les mêmes coups de soleil, les mêmes galères parce que cette nuit il a plu et que l'eau a stagné dans les plis de la toile, le même vent qui fait s'envoler les parasols, les mêmes cheveux collés par la crème bronzante et la mer. Les gens sont disponibles. Pas de différence, tout le monde en short et en maillot, ou en paréo, léger. Il n'y a que les ados qui se pomponnent (un max !), le soir venu surtout, et ça cocotte, elles doivent avoir emmené des litres de démaquillant sans doute, et eux comptent certainement sur la mer pour dissoudre les kilos de gels qui agrémentent leurs cheveux à la nuit tombée... C'est rigolo à observer. Non, ce n'est pas moqueur, du tout. Juste que j'aime bien regarder mes contemporains. Regarder (j'ai pas dit détailler !) mais surtout écouter.
Ecouter, tomber sur LA petite phrase qui, sortie de son contexte, sera très philosophique (huuumpff!), poétique, ou délicieusement drôle ou absurde.
Je suis une grand fan des brèves de comptoir de JM Gourio, par exemple.

Et quel meilleur lieu pour s'en mettre plein les oreilles que les sanitaires d'un camping ? Les gens communiquent d'un lavabo à l'autre, d'une douche à l'autre, (de toilette à toilette ça arrive aussi mais c'est plus rare... je me demande pourquoi !!?) Les sketches se jouent tout autour de nous, si on se donne la peine d'être attentif, et j'adore ça.

Tu veux un exempeul ?
Matin. J'en suis moi-même au débarbouillage, et t'as beau faire, dormir sous une tente ne donne pas le teint bien frais. Mais alors pas-du-tout. Des cernes, oh lala...
Pas très loin, des gars, la vingtaine j'imagine (je ne les ai pas vu, il faut savoir écouter en toute discrétion !) discutent/se vantent/se chambrent à propos de leur soirée de la veille. Puis :
voix 1 :
Bon sinon les gars vous en êtes où ?
voix 2 : Il faut encore que je me brosse les dents.
voix 1 : Et toi machin, t'en es où ? moi je crois que je vais me raser
voix 3 : Je vais prendre une douche.
voix 1 : Prends ton temps, moi je me vais me raser finalement.
voix 4 : Moi j'ai presque fini, je vais sortir.
voix 1 : Je vais me raser. Ouais, je vais me raser. Et Eric, t'en es où ? Oooh, Eric ? Eriiic ? Hé les gars il est pas là Eric ? Eriiic ! (grosse voix bien grave bien forte)
Oh Eric, tu dors ? C'est la petite d'hier qui t'a achevé ?(gros rires bien gras)
Eric (j'imagine !) : Huuummmff... (grognement trèèès fatigué)
voix 1 :
Ah, ben t'es là ! Tu fais quoi ? Prends ton temps de toutes façons moi il faut encore que je me rase.
voix 4 : Bon je sors les gars, je vous retrouve à la tente. (claquement de portes)
voix 1 : Ah, t'as déjà fini ? Nan mais on a le temps, moi je dois me raser encore.
           Et toi truc, t'en es où ? Nan mais prends ton temps hein, moi je vais me raser !

                   ... quelques secondes de silence...

Puis à nouveau la voix 1 :
-
Hé les gars, y'a quelqu'un qu'a d'la mousse à raser ????
(et là, Mimi pouffe de rire dans son lavabo..., obligé !)

Moi, ce genre de saynète, 100 % naturelle, certifiée spontanée, c'est simple :
j'a-do-re !

...

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20 août 2007

Il ne faut pas (2)

Les vacances, c'est chouettes. Mais les vacances, c'est aussi...
... 5 heures de route en plein cagnard dans une petite voiture rouge, celle qui n'a pas de vitres électriques (mais je préfère, un jour je vous expliquerai pourquoi), ni d'ouverture centralisée (ça on s'en fout), mais surtout pas de clim'...
Avant je m'en fichais, j'ouvrais la fenêtre et basta, j'aime bien être décoiffée (humpf)(et pis tu peux faire des vagues avec ta main en résistant contre le vent)(ceci dit à l'arrêt c'est bien moins drôle). Mais là pour le coup je m'en fichais beaucoup moins, en fait.
Déjà à l'aller, et ce n'était ni un samedi ni un dimanche, je m'étais fait coincer dans les bouchons entre Valence nord et sud, 40 minutes c'est loooong quand tu dégoulines par tous les pores de ta peau. J'avais même fini par me caler à l'ombre d'un camion et à avancer à son rythme, j'étais limite de me sentir mal. Et à l'arrivée of course un maxi coup de soleil sur tout le bras... gauche. (J'ai bien essayé d'exposer l'autre, mais c'est pas super fastoche en conduisant.)

Pour le retour donc davantage de chance (pourtant là c'était bien un dimanche), circulation en accordéon, quelques petits ralentissements mais pas de vrais bouchons arrêtés. N'empêche qu'il fait quand même suuuuper chaud, et tu bois, tu bois, tu bois. De l'eau, ah ben oui hein ! (c'était début août. Parce que à refaire le trajet aujourd'hui, j'aurais probablement bien moins chaud...!)(j'envisage de ressortir les chaussettes, là tout de suite maintenant. Mais plus personne ne verra mon splendide bronzage-tong, bououououh !)(ceci dit, qu'est-ce qui va le mieux avec des tongs quand il caille ? Des chaussettes à orteils, huhuhuhu !)

Retour à mon retour, donc. à mi-chemin, petite pause histoire de te dégourdir les pattes, casser la croûte, vider ta vessie aussi qui n'est d'ailleurs pas aussi pleine qu'on pourrait le croire vu qu'apparemment tout ce que tu as bu ressort autrement. Dégoulinante de partout, quoi. Et cette file d'attente pour les toilettes, in-croy-able, jusqu'au milieu du point-presse, même côté hommes ! Impossible de tricher et d'aller chez eux, enfin si, possible, mais pas très rentable là pour le coup.

M'enfin bref, j'ai fini par arriver à bon port, i-e le domicile parental. Et là dans l'allée, mon cousin, en train de charger sa voiture, quasi-prêt pour le départ. Ce qui tombe super bien quand même, d'arriver à temps pour le croiser, (outre le fait qu'on se voit peu), vu que c'est lui qui nous prête les clés de sa petite maison nichée dans les environs marseillais, contre arrosage des plantes et gratouillage/bon soins du chat.
Je m'arrête à sa hauteur, lui fais la bise, nous devisons sur les conditions de circulation (sauf que lui il a la clim. Et 2 gamins à l'arrière, certes. Finalement je ne sais pas ce que je préfère !), puis je repasse la première pour aller me garer correctement au bout de l'allée. J'embraye, j'accélère, et là...

BAAAAANG ! SCHPORRFFFLLL CRCRCRCRCR (juste là, à l'avant droit)

Hahem. Tiens, il s'est passé quelque chose... bruit de ferraille, et dans le rétro, le cousin affolé qui me fait des grands signes... je me gare correctement... (de toutes façons, j'allais pas rester en milieu du chemin !) je descend, fais le tour de la voiture... Pneu avant droit à plat. à plat de chez à plat !

Hé bé tu sais quoi ?
Il ne faut pas, non, il ne faut vraiment pas... redémarrer pile contre l'angle des petites pierres qui bordent le massif de fleurs.
Ah ben ouais, je le saurai.
Dans le pneu, une entaille, ronde, de la taille d'une pièce de monnaie.

Je ne pensais pas être si près de la bordure quand je me suis arrêtée pour discuter. C'est mon cousin aussi, il tenait toute la place dans l'allée avec sa grosse voiture ! (oui, je plaisante, oui)

Après bien sûr, j'en ai beaucoup entendu (surtout qu'il y avait du monde à la maison):
- Tu as le droit de rouler moins vite aussi.
J'étais à l'arrêt, je peux difficilement faire plus doucement !
- Bon ben tu vas pouvoir mettre tes pneus d'été maintenant.
Parce que oui, j'étais toujours en pneus-neige, une histoire de circonstances qui fait que je n'avais pas trouvé le temps de les changer depuis mars..., c'est donc un pneu-neige que j'ai littéralement explosé.
Du coup j'en ai été quitte pour changer les 2 bien sûr, (merci à Boah pour le coup de main, c'est plus facile à 2.)

J'ai beaucoup ri. Si, si, tu commences à me connaître.

Quelle arrivée détonnante !!!
Heureusement que ça ne m'est pas arrivé sur la route, d'une part en roulant (arrrgghhh...), et ensuite parce que s'il avait fallu vider le coffre pour avoir accès à la roue de secours, avec tout le matos de camping et mon bordelounet à moi... oh la la la. J'aurais moins ri, sans doute.
Et puis sur le coup, j'ai cru que c'était de la ferraille, genre j'avais perdu le pare-choc, et je voyais déjà les rv avec le carrossier, l'assurance, etc, ça ça me gonfle par contre. Là, juste un pneu, bon... !

Et pour ceux qui s'inquiètent de mon redépart dès le lendemain aprèm', il s'est fait dans une petite voiture verte, cette fois, et surtout... climatisée. Et ça, ça se savoure...
Et en plus c'est même pas moi qui conduisait.
Ha ha ha ha !

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Nan mais je rêve... !
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