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Nan mais je rêve... !
16 mars 2008

101

Non, il ne s'agit pas de dalmatiens (je préfère les chats, très franchement), mais du numéro de cette note.

100 notes en 16 mois, et ENFIN une "vraie" bannière pour la 101ème... tadadaaaaa.

Bon, pour l'instant je suis en mode essai, hein, (pour la-dite bannière) mais ça va viendre, ça va viendre...
Ayé, ça maaaarche ! Un big merci à Mammcooking pour la photo, que j'ai trouvée simple et jolie, simplement jolie.

En vrai j'en ai pas 101, de notes, ça c'est juste les publiées, mais le compteur total affiche 111. Donc des brouillons en cours (sans doute depuis bien longtemps pour certains), qu'il faudrait que je retourne voir, d'ailleurs.

En plus, je suis super contente que la numéro 100, tout rond, soit tombée pile pour ma participation au défi proposé par MonsieurMonsieur.

Valà valà.  à bientôt !

(j'en suis à 101-euh, j'en suis à 101-euh !) (d'accord c'est moins que d'autres, mais c'est mes notes à moi, alors j'aime bien que ce soit tout rond comme ça)(oui, c'est tout !)

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12 mars 2008

Carte postale # 22

banniere_carte_22

C'est M'sieurM'sieur (comment, vous n'êtes pas encore passés chez lui ? Mais courez vite, enfin, c'est un régal !), il a la plume acérée et il a eu une super idée : après enquête minutieuse, il s'agit de trouver dans quelles circonstances cette carte (voir un peu plus bas) a été envoyée.
Et il a proposé à ses lecteurs d'enquêter de leur côté, et comme moi j'ai un monceau de trucs à faire pour le boulot mais que je suis pas plus motivée que ça, ben... me suis laissée convaincre de participer !

Voici donc ma (modeste) contribution à cette jolie initiative, vous trouverez chez MonsieurMonsieur la liste des autres participants, et chez eux ou chez lui d'ailleurs, leurs propres nouvelles.
Et c'est aujourd'hui le 12, donc... enfin bref, voilà voilà ma mienne !

                                          ****************                          

                  Recto1                     Verso2
(texte : Amélioration, mais digestion toujours difficile et grande lassitude. Amitiés, Auber.
Destinataire : Docteur Cénas à Saint Etienne)
   

-      Nan mais sans blaguer, tu n’aurais pas dû.
-      
Il fallait bien que je lui montre, quand même !
-      
Justement, c’était de la pure provocation, et toi tu as sauté dedans à pieds joints comme dans une bouse.
-      
Prends-le comme un défi. J’étais capable de le faire, je l’ai fait.
-      
Ah ça, oui, tu l’as fait. Et la suite, tu l’avais prévue ?
-      
Mmmhhppfff. Elles avaient bien préparé leur coup.
-      
Tiens, tu t’en rends compte, maintenant ?
-      
Tous ces plats aussi… c’était quand même appétissant, non ? D’accord, j’ai un peu trouvé bizarre que le gâteau de fête soit si poivré, mais…
-      
Poivré, pimenté, huilé, vinaigré, elles y sont allées à fond. Et toi aussi d’ailleurs.
-      
Tais-toi, j’ai mal.
-      
Où ça, à la tête ? Ailleurs… ?
-      
Fallait bien aider à faire descendre.
-      
A même le pichet, tu trinquais, tu parles !
-      

-      
Tu t’es mis dans un de ces états, quand même.
-      
C’est Aimée… elle a dit que si je voulais l’emmener au p’tit bal, je devais faire honneur à son buffet. Qu’il ne devait rien rester.
-      
Donc on te dit une jolie phrase et toi tu enfournes tout ?
-      

-      
Le p’tit bal des quais du Doubs ? Avec toi ? Tu permets, je ris un peu. Elle sait que tu danses comme un ours ? Remarque, tu danses d’une autre façon, pour le moment, en fait.
-      
Vas-y, moque-toi.
-      
Parce que là tu vas mieux ? Hé ben, elles ne t’ont pas loupé les frangines. Tiens, avale ça, c’est Marie qui te dit que ça atténuera les crampes.
-      
Errk, c’est bien amer dis donc… Bon, Jean, tu m’fatigues, laisse-moi faire une sieste. Va donc faire un tour, tu veux ?
-      
Oui, je te laisse à tes soucis gastriques. D’ailleurs j’ai un truc à faire. Allez salut Henri, la prochaine fois je t’apporte un bon gâteau, ça te dit ? Tu veux que j’amène Aimée, aussi … ?
-      Humpfff. T’es pas drôle, Jean.

Jean Auber sortit de la maison, un large sourire aux lèvres.
Ils avaient finalement réussi à clouer le bec à ce prétentieux, qui se vantait sans répit d’avoir une force herculéenne grâce à son appétit d’ogre. Ça n’avait pas été simple, même après avoir englouti, seul, l’équivalent d’un repas pour 15, il avait tenu à démontrer son adresse en jonglant avec des troncs d’arbres, puis il avait encore insisté pour qu’ils le regardent, qu’ils l’admirent, tirer la grosse cariole à main nues.
A croire que tous les ingrédients cachés dans la cuisine des sœurs Cénas mettaient davantage de temps à agir sur lui que sur un homme normal.
Quand brusquement il était –enfin- parti en courant, chancelant, plié en 2, Aimée n’avait même pas eu l’ombre d’un remord dans le regard, juste un pincement de lèvres satisfait.
Depuis, en revanche, la puissance et l’efficacité des herbes semblaient être multipliées. En repensant à l’état pitoyable dans lequel il avait trouvé son voisin cet après-midi, plus blanc qu’un linge, toujours recroquevillé, cerné, transpirant, le sourire du farceur s’élargit encore. Il lui faudrait bien plus d’une semaine pour se remettre, d’autant que les onguents que lui faisait passer la cadette Cénas n’étaient pas vraiment reconnus par les livres de sciences médicales.

Il restait à Jean une promesse à tenir : avertir le docteur du résultat des agapes, sans trop en dire pour ne pas qu’il se sente obligé d’écourter son voyage familial à Saint Etienne. Il avait bien volontiers prêté ses connaissances en plantes médicinales, notamment laxatives, pour aider Jean et ses filles à jouer un bon tour à ce fanfaron qui l’insupportait lui aussi, et qu’il n’aimait pas voir tourner lourdement autour de son aînée. Mais il ne fallait pas l’inquiéter par l’ampleur qu’avait prise la mauvaise plaisanterie.
C’est que les sœurs n’avaient pas l’air de vouloir s’arrêter en si bon chemin.

Henri visiblement hors service, il ne restait plus à Jean Auber qu’à inviter la belle Aimée au p’tit bal des quais du Doubs dans les jours à venir. Mais il ne s’agissait pas que le docteur rapplique plus vite que prévu.

9 mars 2008

Fait divers

(Lui : yeux écarquillés et mine réjouie, excité, enfin la vraie vie ressemble à celle des séries américaines.)
- Maîtresse, tu sais qu'il y a eu un meurtre à côté de chez moi ce week-end ? Oui, un vrai MEURTRE !

(Moi : yeux écarquillés et stupéfaction totale)
- ??????  QUOI ?

(Eux : certains acquiescent, oui, c'était dans le journal hier, maman m'y a dit, etc...
D'autres sont aussi surpris que moi.)

Et il nous raconte, il mime, la bagarre, les détails, c'est un mec de 27 ans qui s'est fait tuer, par des "grands de 50 ans", entre la boîte de nuit et le bar, le coup de couteau de bas en haut (renseignements pris, le type se serait fait ouvrir au cutter, règlement de compte qu'ils disent), il raconte ça avec un tel détachement, petit sourire de celui qui sait quelque chose que les autres ignorent, conscient que ça lui donne une importance certaine (quoique éphémère), il a les yeux qui brillent, il joue tous les rôles à la fois, je suis médusée, j'ai l'impression qu'il a carrément assisté à la scène. D'ailleurs je lui demande si c'est le cas.

- Non, non, mais c'était écrit dans le journal !
Le grand frère a dû expliquer ça avec moult détails, d'autant plus parlants pour lui que c'est effectivement arrivé dans sa rue.

Les autres, ceux qui comme moi tombent des nues, écoutent, abasourdis, silencieux, conscients de la gravité de la chose -c'est arrivé en vrai, pas à la télé- puis peu à peu réagissent.

- Quand même, c'est pas très gentil, ce qui s'est passé.
(Vouich, on peut dire ça comme ça...)
- En plus, il faut les laisser vivre, les gens, hein maîtresse ?

Oui, ben oui, moi je suis tout à fait d'accord avec toi, hein...

6 mars 2008

Et ta couronne !

- Maîtreeeeeeesse, il arrête pas de m'insulter !
- Qu'est-ce qu'il se passe encore ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Le coupable désigné baisse le nez, hilare.

- Il m'a traité de miss France !!!

Je vous assure qu'il est parfois très très difficile de garder son sérieux. Vraiment.

3 mars 2008

Capillaire

- Tu sais maîtresse, et ben hier on était chez ma tata et pis ma tata elle a un nouveau chien, il est trop drôôôôle ce chien !
- Ah bon !?
- Il saute partout, il est tout petit, et il a des ch'veux, là, et...
- Des poils.
- Hein ?
- Des poils, les chiens n'ont pas de cheveux, ils ont des poils.
- Ah oui. Et pis il bouge tout le temps ce chien, il arrête pas de sauter et quand il saute, et ben ses cheveux ils...
- Ses poils.
- Oui, ses poils, quand il bouge et ben ils lui tombent sur les yeux alors il bouge encore plus, et c'est super drôôôle parce qu'ils sont super longs ses cheveux et...
- Ses POILS !!!
- Rhaaa, oui. Mais tu sais moi j'ai pas de chien, alors les cheveux et les poils j'me confonds toujours, c'est pour ça !
- ...
           (*Soupiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir...*)

..

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