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Nan mais je rêve... !
26 octobre 2009

Gaz micmac-6

Ayé, j'ai passé mon "petit" appel quotidien à gdf.
Enfin, mes 2 appels, le premier m'ayant promis un temps d'attente supérieur à 10 minutes avant de pouvoir parler à un conseiller, j'ai réitéré un peu plus tard, et là, hop, zéro attente, j'ai eu la dame tout de suite.

Je lui ai juste demandé de me confirmer que la réouverture de mon compte avait bien eu lieu, suite à une résiliation par erreur de leur part.
Elle a regardé, m'a assuré qu'il y avait bien une demande de réouverture de compte d'inscrite, et qu'elle était en cours.
- Dans combien de temps est-ce que ce sera effectif ?
- Dans une dizaine de jours à peu près.
Le tout tout à fait gentiment, attends, je suis pas un monstre.

OK. Donc je leur laisse, allez, une petite semaine et je redemande. On verra bien...

***

Toutes ces histoires de compteur de gaz, ça fait des notes de blog à peu de frais, n'est-ce pas ?!
J'ai plusieurs anecdotes d'école en stock, et notamment du Juju pur jus, mais comme ce sont les vacances scolaires... ben je les garde pour la rentrée.

J'aurais pu vous raconter l'immmmmense rangement/ménage qu'il faudrait vraiment que je fasse chez moi (c'est bien pour ça que je m'en vais demain... ^^), ou bien comment cet aprèm la secrétaire médicale qui me demandait mon âge avant de caler un rv m'a fait rougir, quand je lui ai répondu 37 et qu'elle a ouvert de grands yeux en disant "Ah bon ??? Je vous donnais beaucoup moins !"
Elle a même ajouté : "C'est vrai, vous êtes toute mignonne, vous avez le visage bien... (????)... bien frais !"
(mais merci madame)

Bien frais, bien frais... mouhahahahhaaaaa.
Ou comment se sentir comme un fromage blanc !!!

Comme quoi ça sert, de dormiiiiir dès le début des vacances... :-)

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24 octobre 2009

Gaz micmac-5

Je pensais qu'on touchait au but, et que mon appel de ce matin ne serait qu'une formalité.
J'y ai cru.
Réellement.
Je viens de tomber de haut... Je suis assez vénère là, et c'est pas bien mon genre pourtant.

AAAAaaaaAAAAaaaaaaaAAAArrrrggghhh.

Les débuts se trouvent , , et pis ,  et enfin (au cas z'où) :

Donc on en était resté début juillet, un expert devait passer dans les 15 jours constater que ma voisine et moi avions bien 2 compteurs différents, pour 2 apparts différents, et en relever les numéros. Des compteurs. Sauf que si mon compteur à moi se situe en accès libre dans l'impasse, celui de ma voisine se trouve dans sa cave et nécessite donc sa présence chez elle pour que l'expert puisse y accéder. Et donc, forcément, une prise de rv, sachant que ma voisine est commerçante et qu'au niveau horaires, pas fastoche de se caler.

Bref bref.

Début août je reviens passer une journée ici, histoire de récupérer des chaussures fermées que j'avais oublié d'emmener (et partir camper sans chaussures fermées en pleine Lozère me semblait un peu risqué, je n'avais pas tort, les baskets sont juste indispensables une fois la nuit tombée :-)
J'en profite pour faire un tour en ville, et oh ben tiens, je tombe pile sur ma voisine qui prenait sa pause à une terrasse de café. Bah elle n'avait de nouvelles ni du fameux expert, ni de GDF directement. On décide alors d'un commun accord d'attendre la fin des grandes vacances.

Toute fin août, de retour chez moi, toujours pas de message sur le répondeur du fixe, pas plus que je n'ai eu d'appel sur le mobile d'ailleurs, genre " Ayé madame JeRêve, on a résolu votre problème !"  Wouaouh comment ça m'aurait fait plaisir... mais nan, et zéro courrier dans la boîte aux lettres non plus.
Je passe voir la voisine, toujours pas de nouvelles de l'expert fantôme, on est donc toujours au point mort.

Donc je rappelle gdf, je réeeeeeeexplique toute l'histoire (grrrrrrr...), m'étonne que personne n'ait eu de nouvelles depuis juin. Ah tiens, eux aussi s'étonnent (quand même !) et la dame me certifie qu'elle classe le dossier en "urgent" (ce qui avait soit-disant déjà été fait fin juin il me semble...), on aura des nouvelles très bientôt (hin hin hin).
La dame que j'ai au téléphone conclut que ce qui serait bien aussi, si c'était possible, ce serait qu'on se mette d'accord avec ma voisine pour les appeler ensemble, chacune avec notre numéro de compteur, comme ça on avancerait plus vite. Ben tiens, pis on va faire votre boulot, aussi...

Je fonce chez la voisine, la réveille de sa sieste pendant son jour de congé la pauvre, lui raconte, elle n'a pas le numéro de son compteur, il faut redescendre à la cave, ancienne cave à charbon, sans lumière, elle elle ne veut pas y aller parce que ces escaliers sont casse-g... et son mari s'en chargera et ils rappelleront gdf.
OK.

Quelques semaines plus tard, nous nous croisons dans sa boutique, et, gloria, elle m'annonce que depuis que nous nous sommes vues la dernière fois, l'expert est passé. Yiiihaaa. Il y a eu des couacs, la première fois il s'est pointé sans rv au moment où ils partaient au boulot, puis il est revenu, finalement tout est bon, il a relevé leur numéro puis est allé relever le mien, tout va rentrer dans l'ordre. J'ai très envie, à la fois de faire un triple salto arrière, et aussi de rappeler gdf tout de suite pour leur demander pourquoi ils ne m'ont pas prévenu que tout était rentré dans l'ordre, et où en est la résiliation de mon compte qui soit disant devait être rouvert sans frais (manquerait plus que ça.)

Sauf que dans ma grande mansuétude, je décide de leur laisser un peu de temps pour me contacter, on entend parler de grèves à la poste, ça va sans doute arriver. Ça va arriver, hein, n'est-ce pas...??????

Septembre s'achève, octobre arrive, avance doucement, et nous voilà le 24, je ne sais toujours rien officiellement. Ce matin je décide d'appeler. Je veux juste qu'ils me confirment que mon compte est bel et bien réouvert à MON nom, que ma consommation sera payée par moi, et que le numéro de compteur de la famille R. est bien attribué à LEUR dossier et leur consommation itou.

ARF.

Le temps de tout réeeeeeeeeeeeeeeeexpliquer à la nouvelle dame que j'ai au bout du fil, qu'elle me redemande mes coordonnées (client, domicile, téléphone, compteur), qu'elle me demande de patienter le temps de relire l'historique des conversations notées dans mon dossier (et là c'est loooong), et déjà... je sens que ça coince.
- Ah non madame, votre compte est toujours noté comme résilié.
HEEEIINNN ???
Je rerésume, le passage de l'expert chez la voisine, etc, elle me redemande de patienter parce que là il faut qu'elle demande à son chef. Je déclenche le chrono de mon mobile pendant ce temps : 7 loooongues minutes avec le "jingle" gdf en boucle dans l'oreille, largement le temps de travailler ma zenitude...

Elle revient. Elle est désolée, mais en fait, selon sa fiche c'est avant que mon numéro de compteur était bon et c'est depuis le passage de l'expert que ça ne correspond plus.

Euuuuh ????

J'avoue, là j'ai eu un moment de blanc. Pis accessoirement, une 'tite décharge d'adrénaline.
J'ai demandé comment c'était possible, vu que c'est justement pour ça que l'expert était soit-disant passé, pour vérifier que nous avions bien chacun notre compteur avec chacun notre numéro !!!
Elle m'a assuré qu'elle comprenait que je m'agace, mais qu'elle même n'y était pour rien (ouais ben je sais bien), je lui ai assuré que ce n'est pas contre elle évidemment, mais que quand même, là là il y a un sérieux problème non ? Elle peut au moins admettre ça ???
- Je note la demande de réouverture de votre compte, sans frais bien évidemment.
- Et comment est-ce que j'en serai sûre, que j'ai bien à nouveau un compte ? Je vais recevoir un courrier ? A partir de quand je dois m'inquièter et rappeler, au bout d'un an et demi ???
- Quand vous recevrez la prochaine facture, madame.
- C'est à dire, quand exactement ?
- D'ici un mois je pense.   (ouéééé !)
- Et d'ici là, ce que je consomme continue d'être facturé sur la note de ma voisine ? Vous imaginez les relations de voisinage, là ? Cette histoire dure depuis le mois de juin, vous êtes d'accord avec moi qu'il y a un gros souci dans la gestion du dossier, non ???
- Je comprends votre colère madame, mais là je ne peux pas vous en dire plus.
- Et à qui je dois m'adresser pour en savoir plus, justement ? Pour être sûre que tout va rentrer dans l'ordre pour de bon cette fois ?
Là, pas de réponse. Je la remercie et lui dis au revoir sèchement mais poliment, elle me souhaite une bonne journée, je lui réponds que ça n'est pas parti pour, et je raccroche.

Sans déconner... pffff.

Je n'y comprend plus rien.

Demain je fais une lettre qui récapitule tout et j'envoie ça en recommandé à gdf pour avoir des explications, et j'ai bien l'intention de les appeler tous les 2 jours jusqu'à ce qu'il y en ai un qui me confirme que mon compte a bel et bien été réouvert.

Bien sûr, quand tu appelles, au bout du fil les interlocuteurs sont tout à fait gentils et compréhensifs, certes.
Sauf que tu ne tombes jamais sur la même personne.

Comment est-ce qu'une erreur de numéro de compteur, (et les erreurs ça arrive, ok on est bien d'accord, mais ça se répare !), alors qu'elle a été signalée dès le lendemain, a pu être traitée à la légère ainsi et traîner en longueur pendant 5 mois (et on me demande d'attendre un mois de plus d'ailleurs !) ???

Et si je n'avais pas eu l'audace de moi-même aller rétablir l'arrivée du gaz, je serais sans eau chaude (ni de chauffage maintenant !) depuis tout ce temps, et personne dans cette graaande entrprisene s'en serait inquiété plus que ça ? A aucun moment depuis 5 mois je n'ai eu la moindre nouvelle venant d'eux, à part pour me confirmer une résiliation que je n'ai jamais demandée...
Je trouve que c'est inadmissible.

J'ai dû appeler 6 ou 7 fois, (ça pour le coup c'est sur MA facture de téléphone n'est-ce pas !), à chaque coup on repartait de zéro. Si au moins le dossier était suivi par une seule et même personne, peut-être qu'on avancerait un peu mieux...?

Je suis dé-goû-tée. Et furax.

Tsssssss.

21 octobre 2009

J'ai oublié de faire les présentations...

En fait, j'ai commencé à mettre en ligne les bons mots de Juju sans avoir pris le temps de vous le présenter.
Alors que dès les jours qui ont suivi la rentrée je m'étais déjà déjà tapoté un brouillon de mes toutes premières impressions...  que je viens juste de retrouver, et que donc voilà :

Juju est au CP. Juju est un petit garçon à la fois très appliqué, et très intéressé par tout ce qu'on peut apprendre à l'école. Comme il est dans une classe à double niveau, il prend systématiquement du retard dans son travail, d'une part parce qu'il veut peaufiner -vraiment- son exercice, d'autre part parce qu'il est captivé par ce qui se fait dans le groupe d'à côté. Et même, il répond aux questions que je pose aux CE1, de façon très pertinente. Mais pendant ce temps, son travail de CP n'avance pas...
Il est très réfléchi, et le résultat de ses réflexions est toujours très juste.

Juju me fait rire, intérieurement, parce qu'il est trrrrès sérieux, participe volontier, prend chaque consigne très à coeur, et est en même temps assez émotif. Le jour de la rentrée, lorsque je leur ai demandé de se lever et de dire chacun leur prénom à toute la classe, il a pris 3 grands inspirations avant de se présenter, s'encourageant lui-même tout bas :
- Bon, allez, heu, allez -inspiration- je m'appelle,  -inspiration- je...jjje m'appelle Juju -grooosse expiration- pfiouuuu."
Surprenant, mais trop mignon.

Aujourd'hui ils en sont à l'écriture. Difficile, en début de CP. J'ai montré le geste au tableau, pointé les pièges, rectifié les positions. Les cahiers sont distribués, ils n'ont plus qu'à.
Mon Juju prend une grande inspiration -un jour à force il va s'envoler à force de tant de goulées d'air...- et s'encourage tout seul à mi-voix :
-Bon, allez, pfiouuuu, allez.
De dos, je le vois faire ce qui voudrait être un signe de croix, mais totalement désordonné, genre dans le sens des aiguilles d'une montre. Depuis mon bureau (au fond de la classe) où je corrige des leçons de CE1, je suis silencieusement explosée de rire.
Tous les autres s'appliquent, penchés sur leur cahier, personne ne prête attention à lui.

Je me lève et traverse la classe, officiellement pour me rendre vers les CE1, officieusement pour voir où il en est, s'il a au moins commencé, et l'encourager discrètement si ça n'est pas le cas.
Et alors que, sans bruit, j'arrive derrière lui, je l'entends souffler tout bas tout en se secouant les mains :

- Oh lala lala lala, je crois que je vais m'évanouir.

Et il n'a même pas encore commencé d'écrire.
Je me suis mordue les lèvres très fort et j'ai continué de traverser la classe.
Heureusement, il était midi. Il n'a pas eu le temps de s'évanouir, (et moi non plus.) 

C'est pas facile, l'écriture en CP.

Le pire, c'est qu'il a une très belle écriture, bien droite et régulière .

18 octobre 2009

Paillasson

Fin de la séance de sport. Ils remettent leurs chaussures, ceux qui sont déjà prêts se massent contre la porte. Or Juju s'est posé pile devant l'entrée, évidemment, et je sais pertinemment qu'il sera le dernier, ou peut-être l'avant-dernier, à avoir terminé de se rhabiller. Il va se faire piétiner quand je vais faire avancer les premiers...

- Mais maîtresse, y'a Juju il est encore au miyeu du chemin !!!
- Oui, -soupiiiir- je vois bien... Je crois que c'est parce qu'il aime bien qu'on lui marche par-dessus.

Juju relève la tête et me regarde avec un grand sourire, absolument pas paniqué par la menace de se faire éventuellement aplatir par tout un troupeau, tout en continuant à nouer ses lacets.

- Bah ouais, j'ai toujours eu envie d'être un beau tapis !

Ce petit garçon est étrange à souhait, et franchement ce genre de décalage, j'adore !

13 octobre 2009

Répartie

16h30.
Tout le monde a rangé ses affaires et attend que je donne le signal de sortie, ne reste que Juju qui continue de tirer la langue sur le coloriage de son exercice, sans lever le nez. Cela fait au moins 3 fois que je lui dit qu'il faut arrêter et ranger, maintenant, qu'il aura le temps de terminer demain, là tout de suite c'est l'heure !

- Goodbye, children ! lance-je à la classe.
- Goodbye, teacher ! me répond la classe en choeur.
(Ouais ouais, on se salue en anglais matin et soir maintenant, je ne sais pas si on ira beaucoup plus loin hahem, vu comme je suis à l'aise en la matière...) (mais la conseillère péda en langue a dit que ça n'avait aucune importance qu'on leur inculque un mauvais accent, alors boooon...)

La troupe se lève et va se ranger dehors. Juju a toujours le nez sur sa feuille et c'est le maxi bazar sur sa table. Dessous aussi d'ailleurs (grrrr... Zen, surtout rester zeeeeeeen...)
Je m'approche de lui.

- Dis donc Juju j'espère que tu as amené ton pyjama ?
Il me répond sans lever ni la tête ni le crayon.
- Hein ? Euh bah non, pourquoi ?
- Parce que j'ai bien l'impression que tu veux dormir ici ce soir ! Comment vas-tu faire si tu n'as pas ton pyjama ?
- Ben... tant pis, je dormirai avec mes habits.
Maxi sourire.
- Et comme ça au moins demain je suis sûr d'être à l'heure !

J'aime bien quand, à tout juste 6 ans, ils ont le sens de la répartie :-D

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11 octobre 2009

Note Féline (re-re-re)

Après j'arrête, promis !
(ou pas... ^^)

C'est extrèmement bien observé au niveau des postures du matou.
Zéph', c'est exactement ça quand il chasse une mouche. Y a intérêt à se planquer, parce qu'il saute très haut et n'importe où, sans vérifier où il retombera. Très jolis sauts acrobatiques, mais... bonjour les dégâts ! Faut dire que c'est ch... et provocateur, les mouches, aussi, hein.
Heureusement, je ne dors pas la bouche ouverte...!

Il y a plusieurs autres vidéos sur le site le site de Simon's cat (grand merci les Pitous pour l'adresse !), je ne connaissais que celle du réveil, si vraie elle aussi...

8 octobre 2009

Note Féline (re-re)

circle_the_cat 

Allez voir là : circle the cat

Je n'arrive pas à encercler le chat, évidemment... mais il paraît que c'est possible !
Si vous y parvenez, je demande une capture d'écran pour preuve !!!
:-b

...

Edit du dimanche matin...
Roréa a réussi, la preuve :

    Ror_aBravooo !

Et, et, et.... moi aussiiiii, ahahaha, ah mais, non mais alors, quoi. Y'a pas de raison !

ou_____

Re-Edit du mercredi suivant...

Ayéééé, Dorémi a rejoint le club des circleurs de ze cat, HOURRA pour Dorémi !
;-D

doremi

6 octobre 2009

Note Féline (re)

Bon, d'accord, je vous raconte la suite... :-)

Une des collègues de maternelle a une fille qui travaille dans une pépinière, et celle-ci avait recueilli en septembre -2008- une portée de chatons apportés là, dans la pépinière, un par un par leur mère, qui ensuite n'était plus reparue. Incapable de résister, âme de st Bernard, elle a alors pris chez elle la portée, les a nourris au bib et lait maternisé toutes les 4 h jour et nuit bien sûr, a réussi à en sauver 3 sur les 5, et s'est ensuite occupée de leur trouver un foyer. Ma collègue me parlait souvent de ces petits chatons abandonnés, sans doute pour me motiver à en reprendre un, mais étant encore sous le coup de la disparition de Bulle à peine un mois avant, c'était beaucoup trop tôt pour moi. Et puis ayant toujours eu des femelles, je ne voulais pas d'un mâle. Pourquoi, aucune idée, l'impression qu'une femelle serait davantage câline peut-être, bien que plusieurs personnes m'aient dit que ça n'était pas forcément pas le cas.

Un dimanche soir, 17 novembre 2008 très exactement, 20h, déjà en pyj' je regardais Lilo et Stitch en mangeant une pizz', (ça c'est de l'emploi du temps d'instit qui a terminé ses corrections !) quand ma collègue me téléphone. Sa fille est là pour le we avec ses 3 chatons, ils ont 8 semaines, et il lui en reste un à caser. Ouais mais non quoi, vraiment non, c'est trop tôt, et si Bulle revenait ? Et ma collègue insistait, vantait les mérites du dernier petit mâle, et finit par me dire "Alleeeeez, viens au moins juste les voir, ils sont trop beaux".
Tu parles, si je viens les voir... c'est cuit, obligé !!!

Je me suis rhabillée et je suis allée les voir, bien sûr. Je suis revenue 1h plus tard avec un tout petit truc miaulant dans la voiture. Tout noir, mais à rayures. Si si si, entièrement noir, mais avec des rayures de noir clair et de noir foncé.

                                DSC02343
(Zéphyr, Zeph', Zouph', Zouzou, Zouz', Zouzouille, Zou, El Zouz', Petit-bébé-chat, Minou-joli...)

Mini-machin ultra-câlin, n'ayant absolument pas peur des humains puisque élevé et nourri par eux depuis sa naissance. N'ayant pas lui non plus appris à rentrer ses griffes en jouant... aïe.

Et derrière ces moments de découverte de la vie avec un chaton, pas de tout repos !, la culpabilité.
Et si Bulle réapparaît, qu'est-ce qu'elle va penser ? Que je l'ai remplacée bien vite...
Et la cohabitation ne sera pas possible, non pas à cause de Zéphyr qui n'a absolument pas davantage peur de ses congénères que des humains, bébéchat vivant au pays des bisounourschats, copain avec tout le monde. Mais bien à cause de Bulle et de son fichu caractère.

Un Zéphyr pot d'collle, curieux, maladroit, et troooop mimi.
Toute petite chose assise au milieu du couloir, m'interpellant à coup de "Miiii miii miiiii..."  craquants, confondant mes jambes avec un tronc de palmier, ou s'aggripant le long des habits pour venir s'enfouir le museau dans mon cou, à tétouiller en ronronnant.
Il était si petit que pendant les 10 premiers jours il ne pouvait même pas monter tout seul sur le lit ou sur le clic. Du coup je craignais qu'il tombe en essayant d'en descendre...
J'avais tout le temps peur de l'écraser, surtout la nuit. 

Un soir d'ailleurs, en rentrant j'ai balancé mon cartable sur une pile de sacs traînant dans le couloir, puis j'ai appelé mon mini-chat. Pas de réponse, pas de mouvement dans l'appart'.
         ???
Et puis tout d'un coup j'ai vu la pile de sacs remuer, et un petit museau à moustaches s'extraire difficilement de dessous mon cartable... pôv p'tit Zouzou, presque écrabouillé !
La première fois que j'ai voulu le vermifuger, l'emballage recommandait de ne pas administrer aux animaux de moins de 1 kg, alors je l'ai pesé dans la balance de cuisine : 800 g à peine, la mini boule de poils noirs !

Un Zéphyr, ça laisse souvent sortir un petit bout de langue toute rose pendant qu'il dort. Ce qui ne donne pas l'air malin... mais est assez drôle à voir ^^

Mais un Zéphyr, contrairement à une Bulloche, ça s'attaque à la tapisserie, aux plantes vertes. Et aussi aux posters, aux lampes, aux téléphones s'ils sonnent, aux mouches, aux ceintures, aux stylos, aux semelles, aux cheveux, aux boucles d'oreilles, aux ceintures, aux pendentifs, à tout et n'importe quoi...
... mais qu'est-ce que c'est câlin !

Maintenant qu'il est adulte, -et oui, un an déjà- mon Zouzouille n'est plus du tout un tout petit truc. Il est même très grand pour un chat, et debout sur les pattes arrières il sait ouvrir les portes.
Mais tu ne sortiras pas minou joli, NO WAY, c'est dangereux la ville pour un chat... -merci à l'inventeur du verrou-

Il joue beaucoup bien sûr, sans les dents mais avec les griffes, ne craint pas lui non plus le brumisateur d'eau mais la vue de la bombe de déo est toujours aussi efficace qu'avec sa prédécesseuse. Il veut absolument attraper le linge dans la machine pendant qu'il tourne, et patine à toute berzingue des 2 pattes sur le hublot. Il raffole lui aussi de la compote, et par dessus tout des prunes et abricots, je suis obligée de lui en mettre un peu dans une coupe à côté sinon il me chipe carrément mon fruit. Par contre il se fiche de la salade, et se damnerait pour du jambon. Il a peur de monter sur le rebord de la fenêtre. Quand il était petit, il pleurait carrément -et je ne savais pas qu'un chat pouvait réellement pleurer- quand je passais la porte, je l'entendais jusqu'en bas des escaliers.
Il est toujours tout noir bien sûr. Très noir. Si noir, entièrement noir, tellement totalement noir que comme le dit le frère d'un de mes fillots, quand il ferme les yeux on ne le voit plus... ^^
On distingue encore sur ses cuisses les rayures de différents noirs, selon la lumière.

Et il cause, il cause ! Il miaule, roucoule, râle, réclame, pioune, s'insurge, gramouine, discute, interroge, répond, enjôle...

Il continue de venir caler son museau dans mon cou pour s'endormir, et d'envoyer valser le téléphone dès qu'il sonne. Si vous m'appelez et que le répondeur vous coupe en plein message, vous saurez pourquoi !

                            DSC03137
Non seulement il a viré le socle du téléphone, mais en plus il est amoureux de ma lampe. Il va me la bouffer, oui !!!

...

Et je n'ai toujours pas trouvé le temps de regarder la fin de Lilo et Stitch.

4 octobre 2009

Une Bulle

Depuis que je tiens ce blog, je m'étais toujours dit qu'un jour je vous parlerais de mon chat, cas spécial s'il en est. Pas façon chaton cromeugnon, ouh la nooooon...

J'avais toujours dit, pas de chat en appart'. Un chat, ça a besoin de courir dans l'herbe, de chasser les papillons, de dormir au soleil... et puis un jour, concours de circonstances, occasion soudaine, longue hésitation.. et voilà.
Je pensais adopter un chat qui avait besoin d'un foyer, en fait j'ai emménagé avec... un gremlin.

bulle   Et pas des moindres.

Déjà le jour de la rencontre, une Bulle ça vous surprend. 4 mois mais sacré caractère. 
Robe "écaille de tortue-chocolat", c'est à dire grise avec des taches... roses. Jamais vu de chat rose, côté poil je veux dire !!! Comme si elle avait été aspergée par l'explosion d'une boîte de thon. Elle a bien failli s'appeler Miette, du coup. Mais non. Je préférais Bulle. Ah ça, pour être pétillante...
En grandissant, les taches roses deviendront beiges, ce qui est bien plus banal, admettons-le.

Une Bulle, c'est très difficilement approchable, ça feule, ça crache, ça gronde, ça attaque dès qu'on change son environnement.
Une Bulle, c'est une boule de nerf, toujours à vif, toujours sur la défensive, très probable traumatisme quand elle était petite.
Une Bulle, ça se focalise sur mes mains, ça les suit du regard puis ça attaque avec les dents, gare aux mains, avant-bras, mollets, aïe aïe aïe. Grosses factures de désinfectant. Ce qui faisait dire à mes collègues que j'étais dingue de garder une bestiole aussi ravagée. Certes.

Le véto diagnostique dès la 1ère rencontre des troubles du comportement -sans décoooooner ?- , confirmés par l'état de mes mains et bras lacérés, et il suggère que si je ne me sens pas capable de la garder il comprendrait. Que cette pathologie se retrouve dans 2 cas sur 100 environ -et c'est pour ma pomme...- Que ce genre de chat peut être assez dangereux, quand même. Et qu'il vaut mieux que ces psychocats ne se reproduisent pas, d'ailleurs -ça tombe bien, ça n'était pas mon idée, hop, couic !-

Je reconnais qu'il m'est arrivé de me poser la question, une ou deux fois. Pas fastoche tous les jours de se méfier tout le temps, d'anticiper en permanence. Surtout au moment du coucher, quand tapie dans l'ombre elle me sautait sur les mains dès la lumière éteinte, jeu quotidien du soir... J'ai vite appris à ne rien laisser dépasser de la couette, pieds ou coude.
Mais on s'habitue à vivre sur ses gardes, et je ne mettais personne d'autre en danger. C'est sûr que dans une famille avec enfants, la cohabitation n'aurait pas été possible.
Et puis c'est MA Bulle. Avec ses bons côtés entre chaque pêtage de plombs. Malgré tous les lambeaux de peau de bras que j'y ai laissé. Qui, une fois calmée vient se blottir tout contre moi, ronronnante, la patte victorieuse et toute douce posée sur un coin de moi, joue, bras, épaule... Ma schizocat.

Pour me défendre, j'avais misé au départ sur le brumisateur d'eau. Tu m'attaques les mains, je te pschitte. Ah mais. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il ne s'agissait que d'eau...Au lieu de battre en retraite, elle s'est mise à fermer les yeux et à se lécher les babines... avant de repasser à l'attaque. Perdu !
Alors j'ai investi dans une petite bombe de déo bon marché, et là ça a été efficace, après juste quelques pschitts je n'avais plus besoin que de montrer la bombe pour qu'elle cesse ses attaques. Les mamans-chat apprennent à leurs petits -et pas tendrement !- à jouer sans faire mal, sans mordre ni griffer. Bulle n'a visiblement pas appris, pas eu le temps, sevrée trop tôt peut-être ? Elle adore jouer, mais à pleines dents. Aïe.

D'ailleurs le véto, la première année, a dû l'endormir à travers la cage pour pouvoir la vacciner. La 2ème année, il m'a demandé de la maintenir parce que l'assistante n'y arrivait pas. L'avantage, c'est que moi je connaissais mon chat et ses réactions, donc oui, je pouvais effectivement la maintenir. A la 3ème visite annuelle, il n'a toujours pas pu l'examiner mais m'a félicité pour ma patience et les progrès de la bête. Elle crachait toujours, mais... moins. L'habituer aux caresses. La calmer.

Une Bulle, c'est aussi un chat qui répond vach'ment bien à son prénom. Soit qui tourne la tête, soit qui répond, soit qui vient. Jamais rencontré un chat qui rapplique aussi bien quand on -je- le rappelle. Et qui, si elle est un peu loin, miaule, comme pour dire "Je t'ai entendue, j'arrive !"

Une Bulle, ça attend sur le tapis de la salle de bain que tu sortes de la douche, puis ça te lèche l'eau sur les mollets, c'est rigolo...
Parfois, elle saute dans la douche avant moi et essaie d'attraper l'eau qui coule. Ne craint absolument pas d'être mouillée.
Une Bulle, ça joue, tout le temps, et parfois quand tu sors de la douche ben ya plus de tapis... il est de l'autre côté de la salle de bain. Dommaaaaaage !
Des fois quand tu rentres le soir, tu retrouves même le tapis de douche carrément à l'entrée de l'appart.

Une Bulle, ça s'assoit sur la machine à laver quand tu te prépares le matin, en suivant chacun de tes gestes, et ça essaye d'attraper la brosse à cheveux, pendant que tu te coiffes de préférence.

Une Bulle, ça fait des bisous. Oui oui.

Une Bulle, ça raffole de l'herbe dans le pot d'herbe-à-chat, et ça se laisse embrasser dans la nuque, là où c'est le plus doux, pendant qu'elle grignote sa verdure.

Une Bulle, ça ne touche ni aux papiers-peints, ni aux plantes vertes. Tant mieux !

Une Bulle, ça ne mange pas de viande. Ni croquettes, ni pâtée à la viande. Croquettes au poisson exclusivement sinon elle n'y touche pas. Et tu peux laisser poulet, jambon ou crevettes sur la table, rien à craindre. Par contre la salade, la mâche surtout... elle se sert. Elle met le nez dans mes compote et m'en boulotte le quart. Si je la laisse faire ? Bah bien sûr, allons, c'est MA Bulle... Et la pomme, elle croque carrément dedans.

Une Bulle, c'est câlin... parfois. Pas souvent. Mais de plus en plus, quand même. Brefs instants.
Une Bulle, ça s'approprie un doudou, au départ une trousse en poils de muppets orange dans laquelle je comptais ranger des feutres... c'est devenue la sienne, mâchouillée, traînée dans tout l'appart dans la gueule comme une mère-chat traîne ses petits, en gramouinant, et je retrouve la trousse dans mon lit, sur le canapé, sur le tapis de douche, dans sa boîte, devant la porte, n'importe où... La trousse baladeuse, j'adore.

Une Bulle, au bout de 2 ans de cohabitation, commence doucettement à demander à venir sur tes genoux, d'elle-même, alors tu vires l'ordi vite vite pour profiter à fond des 10 minutes suivantes. Parce qu'elle se redressera aussi soudainement qu'elle est venue, sans prévenir, réveil en sursaut et coup de dents en guise d'au revoir.

Ma Bulloche sur les genoux, les yeux dans les yeux.
Dompteur/domptée, égalité.

Et puis quand on ne fait pas ce qu'elle veut, une Bulle frappe. Ouais, ouais, un coup de patte sur ton pied, et fort en plus ! La première chatte vindicative que je rencontre.
Une Bulle, ça peut faire front à 3 humains dans un couloir, sans reculer, juste en grondant. Dont une tante qui n'osait plus aller faire pipi, du coup. Une Bulle, ça peut faire peur, oui oui. Si t'avances, tu prends un coup de patte, schping.

Une Bulle, c'est un gremlin, certes, mais c'est MON gremlin.

Une Bulle ça prend vite l'habitude de sortir une heure le soir quand je rentre du boulot. Avant que la nuit ne tombe, je sors sur le parking, je l'appelle, elle rapplique illico, je la choppe au vol ou bien je l'attire avec un brin d'herbe ou un morceau de bolduc, et on remonte toutes les 2.
Et puis parfois, quand elle demande à sortir, elle est si excitée de voir que je viens lui ouvrir qu'elle me crache et m'attaque. Alors je n'ouvre pas, j'attends que madame se calme...
Quand elle est dehors, je surveille les bruits dans la rue, parce qu'il y a 4 autres chats dans l'impasse, et mon associale notoire se sauve en crachant et en triplant de volume si l'un d'eux l'approche de trop près. Alors je bondis et ouvre la porte, et elle me file entre les jambes ventre-à-terre. Pas besoin d'aller la chercher, ces fois-là...

Un mercredi 1er octobre, en 2008, ma Bulloche me réveille de la sieste pour sortir. Je lui ouvre. Fin d'après-midi, je descend la chercher, pas de Bulle. Même pas l'habituel miaulement qui dise "je suis là, j'arriiive !", non plus.
Gloups.

Une Bulle, ça disparaît comme ça, sans prévenir... malgré les longues balades dans les quartiers environnants à appeler, les mauvaises nuits à somnoler en espérant l'entendre gratter à la porte, à se précipiter au moindre bruit dans l'escalier, les appels sur le parking quitte à passer pour une folle vis-à-vis de l'immeuble en face, les affichettes avec photo distribuées dans les boîtes aux lettres, les coups de fil à la spa en précisant son numéro de puce d'identification, au cas où quelqu'un la trouve, les coups de fil de gens pensant avoir vu un chat gris, la découverte d'un tas de jardins et parcs cachés derrière les hautes grilles, insoupçonnables, les visites plusieurs mois après à la gentille vieille dame 3 rues plus loin.
Passage à vide, forcément.
(C'était là)

Une Bulloche, ça manque. Longtemps. Même un an après. Il m'arrive encore d'appeler, parfois le soir, sur le parking, quand je rentre tard. Des fois que...

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Nan mais je rêve... !
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