Sprint
Dans mon nouveau chez-moi, non seulement j'ai un lave-vaisselle, tadadaaa, mais j'ai également... un balcon. Oh, pas bien grand, mais de quoi sortir pour s'étirer au grand air et déplier ses poumons en grand. Qui donne sur une étendue d'herbe et des arbres (et là-baas en arrière-plan, une cour de récré qui n'est pas la mienne, bien silencieuse en ce moment :-).
Et ce cadre, je savoure, la lumière que cela apporte, un peu de verdure, le soleil jusqu'à 14h, les pièces sont claires, un régal. Dans mon ancien appart, toutes les pièces en enfilade tournées vers le nord, c'était nettement plus... sombre.
Et depuis 2 jours, j'ai également un salon de jardin de balcon. Oh, pas de grand chose, une petite table pliante et 2 chaises, de quoi se poser un peu, suffisant pour occuper déjà bien le balcon vu sa taille !
Et ce matin en prenant mon p'tit dej', soudain l'illumination :
- j'ai un balcon, c'est cool.
- j'ai des orteils (si si si !!! 10, même !) (comment ça évidemment ? Bah non, mon grand-père maternel en avait 12, oui messieurs-dames, alors je vous assure qu'on attend tous que le gène réapparaisse ! Rien chez les petits-enfants, ni les arrières.) (Jusqu'à présent)
- mon vernis turquoise des ongles de pieds s'écaille, faudrait l'enlever et tant que j'y suis, les raccourcir.
- mais j'ai un balcooooon ! Et je pourrais faire ça sur le balcoooon, à la vraie lumière, bien calée dans ma chaise, situation idéale pour couper bien droit en voyant bien ce que je fais, TROP BIEN !!!! (oui, j'ai des bonheurs simples)(krrrrr krrr krrrrrr)
Donc, je sors de la douche et me dirige sur mon balcoooooooooooooon, les orteils bien propres, le coupe-ongle à la main, en culotte et tee-shirt qui débagueule, la serviette enroulée autour de mes cheveux mouillés. Je recule la chaise pour pouvoir m'asseoir, bute contre le dossier et... échappe le coupe-ongle. Qui rebondit, plonge dans les 20 cm de vide entre la rambarde et le sol, et... s'envole.
Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !
Certes je n'habite qu'au 2ème étage, mais heureusement qu'il n'y avait personne en dessous. C'est que c'est pointu ces petites choses-là, et en recevoir un sur le crâne... perso je n'aurais pas envie de tenter. Pour faire la connaissance de ses voisins, y'a mieux !
Donc,
si vers midi, vous vous demandiez qui était cette folasse en haillons, une serviette enroulée sur les cheveux, espérant fortement ne croiser aucun voisin, essouflée mais aussi écroulée de rire toute seule, farfouillant la pelouse derrière son immeuble, et qui a remonté les 2 étages aussi vite qu'elle les avait descendus au grand galop, beh... ne cherchez pas plus loin. C'était moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
:-D
Oui, j'avais quand même pris le temps rapidos d'enfiler un caleçon (bien troué) (mais pas de soutif, d'où l'espoir intense de ne croiser personne... :-) et surtout, de prendre les clés. Ç'aurait été bête de rester coincée à l'extérieur, en plus !!!!