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Nan mais je rêve... !
30 novembre 2011

Il y a un an... -7-

Il y a un an,
donc,
je pratiquais assidûment la course aux taux de prêts bancaires plus ou moins intéressants.
Accompagnée par mon pôpa qui avait eu l'extrème gentillesse de se proposer de m'accompagner, de faire les multiples déplacements et surtout de me dépêtrer de tout ça que je ne connais pas du tout (ils parlent une autre langue les banquiers ou quoi ? Y'a plein de mots que je ne connais pas !!! L'impression de me faire entuber une phrase sur deux...) Il y a même eu un rv que je n'ai pas pu déplacer qui tombait pile un mercredi de formation, et bah tant pis pour la "réflexion sur l'épreuve de mathématique aux évals nationales de CE1", je sécherai l'après-midi.

Grosse déception avec la banque chez qui j'étais depuis mon adolescence, accueil glacial par le grand patron (conseillère habituelle en stage), zéro marge de manoeuvre, visiblement mon cas de petite instit primo-accédante à la propriété ne l'intéressait guère. Et toutes mes petites réserves de sous chez lui, et 25 ans de passé de cliente consciencieuse, pas chiante et zéro-souci pour eux ??? Pas de reconnaissance non plus. (Ce qui tranche violemment avec leurs spots de pub !) Décidé à ne pas faire d'effort, et surtout pas de sourire.

Comme j'avais trouvé à côté deux autres établissements visiblement davantage séduits par mon profil, et puis fin d'année et révisions des taux au 1er janvier obligent, fallait aller vite, pas le temps d'hésiter. Mais avoir à retenir un nouveau code de carte alors que l'autre était si simple... pas envie, quoi ! Et puis déçue, franchement.
Au final, je m'y suis très bien faite, ma nouvelle banquière est très sympa, et ne me suis même jamais trompée de code, ouf. ^^

Pendant ces multiples rv des mercredis et samedis, ma môman attaquait vaillament le dépapiétage du couloir, Zéphyr ayant bien bien lacéré les murs... impossible de rendre l'appart comme ça. Je me demandais bien comment faire pour camoufler les entailles dans la porte d'entrée et le chambranle de celle de la salle.

Il y a un an,
j'envoyais à mon proprio, en recommandé, mon préavis de départ. Pour fin février donc.
La signature était certes prévue pour janvier, mais le temps de tout vider et remettre en état... je n'allais certainement pas faire ça pendant les vacances de noël, réservées à bien autre chose et toujours très occupées ! Je me laissais donc 2 mois de répit pour déménager à mon rythme. Et envisager de venir à bout de cet immmmmmmmmense bazar. Arf.
Entre tous ces rv, entre les corrections et préparations de fin d'année, le soir je tentais de commencer de trier, quelques sacs poubelles de ci de là...
Et la neige était arrivée. Je récupérais ma nouvelle carte d'identité.

C'était là.

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Commentaires
R
Par écrit,je devrais y arriver. Mais j'ai trop de respect ancré en moi. Mes instit's de parents m'ont élevé comme ça ! Et même une cure au Québec, où le tutoiement est de rigueur, n'y change rien.<br /> Mais promis, je vais faire des efforts pour vous tutoyer, enfin de te vouvoyer, heu... bref !<br /> ;)
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J
Rémi > d'abord on va se tutoyer, d'accord ? Si, si !<br /> Bien sûr que ça en valait la peine, bien sûr qu'il fait se lancer. Parfois d'ailleurs on n'a pas le choix, obligé de se lancer à cause des événements (même si ça n'était pas mon cas.) Alors il faut s'armer de patience... et de courage...<br /> Moi je suis très très bien dans mon nouvel appart.
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R
Houlà ! Maman ? Papa ? C'est l'un de vous qui a écrit ce billet ? Mot pour mot la situation que me décrivent mes géniteurs en ce moment. Séparation oblige, le fiston aux Amériques, allez hop, vente de la maison (celle de mon enfance, tiens bouffe ça Rémi...) et cherche ailleurs.<br /> Mon père cherche encore, et on se retrouve dans la situation des billets précédents... Sauf que lui, il visite, il trouve chaussure à son pied mais ne se décide pas à chausser !<br /> Ma mère a eu la chance de trouver la perle rare presque tout de suite. Une petite maison dans la banlieue (très) aisée, à des prix défiants toute concurrence, même en comptant les travaux à faire. Mais évidemment, même à un prix raisonnable, quand on sort d'un cancer et qu'on est à demi salaire, ben y'a personne pour prêter des sous ! Changement de banque, pis ça a pas été facile non plus ! Et encore, on avait des contacts dans le milieu. Mais après six mois de travaux (et des embêtements avec l'électricité et l'internet... vous c'était le gaz, comme quoi...), la maison est prête, et ma mère est heureuse.<br /> L'effort en vaut la peine. Ca en valait la peine pour vous apparemment ?
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J
Sel > courage courage, et... des nouvelles ! des nouvelles !!!<br /> <br /> MaSoeur > méééé euh, ça n'était que le début, pis je manquais de temps... <br /> En fait je crois que ce que j'ai commencé de trier, c'est l'énooooorme tas de fringues au pied du lit. Et j'en ai apporté un max aux bornes relais-vêtements, des sacs entiers.
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T
QUELQUES sacs de poubelle?!!! t'aurais pas passé plus d'un rouleau de sacs par hasard?
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