Trapped
Alors hier, armée de tout mon courage post-rentrée (et du fait que, jusqu'à présent nos conditions de travail ne nous permettaient pas de nous organiser au mieux)(mais ayé, ça avance), j'avais décidé d'aller bosser sur place. Au calme, seule dans l'école. Départ de chez moi à 11h, avec un sandwich, objectif : en avoir fait un max d'ici 14h, pour profiter de mon après-midi autrement et l'esprit tranquille.
Ha.
Ha HA HAHAHAHA !
Vers midi 30, jetant un coup d'œil par la fenêtre de ma classe, j'ai constaté que des barrières avaient fleuri tout le long de la rue de l'école (enfermant donc ma voiture que j'avais mise carrément sur le trottoir devant le portail...), et qu'il y avait de l'agitation dehors. Il y a brocante demain, ce doit être pour ça (mais avec ce qui dégringole, je doute fort qu'il y ait du monde !)
Spa grave me disais-je, je n'aurais qu'à déplacer une barrière et à la remettre en place ensuite quand je voudrais repartir. Et je continuais mes corrections/préparations.
Quand j'ai relevé la tête un peu plus tard, j'ai réalisé que des camions publicitaires s'étaient mis contre les barrières.
Ok... faudra que j'aille voir les chauffeurs, en plus. Ça va pas être simple de manœuvrer.
Et c'est en jetant un œil par la fenêtre côté opposé que j'ai capté. Plus aucune voiture ne circulait en bas. Des gens attendaient en bord de route. Village bouclé.
Et surtout... des cyclistes en troupeau remontaient la rue sous la pluie battante.
Vive internet, une rapide recherche m'a appris que la circulation serait détournée du village jusqu'à 18h ce jour... jusqu'à l'arrivée de la course, quoi, 70 km soit une trentaine de tours du village...
Imaginez ma tête.
Impossibilité totale de quitter l'école avant la fin d'aprèm.
Un samedi.
Sans déconner, y'a qu'à moi que ça arrive ça, nan ????????????
(ah ça, j'ai eu le temps d'en faire, des choses...)