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Nan mais je rêve... !

1 septembre 2011

Pré-pré-rentrée

Bah voilà, pré-rentrée non-officielle faite. L'officielle c'est demain vendredi, mais pour les PES (Professeur des écoles stagiaire) (et avec formation mini de chez méga-mini, génération sacrifiée) c'était aujourd'hui afin qu'ils puissent se concerter avec le remplaçant qui prendra leur classe (pendant qu'eux-même seront en observation dans la classe d'un tuteur.) (Quoi c'est compliqué ? Et en plus ça diffère dans chaque département...!)
Donc aujourd'hui il fallait que j'y sois vu que la PES n'avait pas encore les clés. Je comptais m'avancer, un peu pour la direction, beaucoup pour  ma classe... tin tin !

:-D

Comme d'hab ? Oui, c'est vrai, pourtant ça me surprend à chaque fois...
Il m'a fallu la journée pour préparer les liasses à distribuer aux élèves, le calendrier des vacances à donner aux familles, une ébauche d'occupation de la salle de sport à soumettre aux collègues, voir avec le menuisier pour la porte du grenier qui ne s'ouvre plus, faire le tour des réparations demandées en juin et pas toutes faites, (c'est pas comme s'il y avait eu 2 mois non plus !), négocier pour que la mairie nous mette un nouveau frigo, l'ancien ayant grillé pendant l'été (indispensable pour conserver les piqûres de secours de 2 élèves à PAI et les bandes de froid à poser sur les contusions !), préparer des listings divers pour des destinations diverses, prendre le temps de discuter avec la nouvelle collègue qui doit préparer une rentrée qu'elle ne fera pas elle-même, négocier avec l'association de la gym-sénior qui veut nous prendre la salle de sport à un moment qui nous est réservé, mais pour eux  il n'y a que cet horaire-là qui conviendrait (et ça, c'est encore loin d'être réglé...), installer le scanner tout neuf, imprimer quelques circulaires, les lire, les comprendre pour pouvoir les résumer aux collègues qu'ils aient envie de les lire en entier, préparer la réunion de demain, aller chercher les fournitures de pharmacie, discuter avec la garderie d'un projet de peinture au sol dans la cour, lire/trier/répondre/classer 2 mois de courrier papier et mail, argumenter avec la mairie pour obtenir une ligne de téléphone dans MA classe, parce que les escaliers casse-c* 4 à 4 à chaque coup de fil ça va vite me gaver, compléter mes listes dans base eleve, répondre au téléphone une bonne 10zaine de fois, paniquer suite à la panne de courant qui a éteint les 2 ordis à l'arrache, l'un ayant redémarré de suite mais l'autre ne voulant rien savoir, bien sûr celui sur lequel est stocké TOUTE la direction, depuis le temps qu'on dit qu'il faudrait faire une sauvegarde... finalement il est reparti, mais j'ai eu un bon coup de chaud... et retaper ce que j'étais en train de faire quand le courant a sauté...
Ah si j'exagère, j'ai eu le temps de faire un truc pour ma classe : plastifier les étiquettes prénoms des CP. Quand même !
Pis il était 18h.

La direction sans décharge de temps pour assurer les tâches inhérentes, je me souviens très bien pourquoi j'avais voulu arrêter en 2003.

La traînée d'eczéma sous mon nez apparue depuis fin juin, façon "la rentrée prochaine je la sens pas trop", je me doutais bien de la raison de son apparition...

Demain, journée de pré-rentrée "officielle".
Chiche que je rentre chez moi avant 18h30 ?

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10 août 2011

OoooOOOooooOOOoooh...

Aujourd'hui, je partage :
Voici une petite vidéo que je trouve géniale, peut-être la connaissez-vous déjà ? Ça fait un moment qu'elle tourne sur le web, certes, mais perso je ne me lasse pas de la revoir.
Le boulot qu'il y a là-dedans c'est fou ! Et c'est non seulement dansé mais également chanté, a cappella m'sieurs-dames, rien que ça !

Allez, tous en choeur avec les gars en tongs et en bermuda :

♫  OoooOOOooooo-OoooOOOooooh  

(et zappez moi cette pub en début de vidéo, grrrrr) 

 

(Vous me direz si la vidéo dépasse du cadre ? Chez moi elle passe bien.)

5 août 2011

Sprint

Dans mon nouveau chez-moi, non seulement j'ai un lave-vaisselle, tadadaaa, mais j'ai également... un balcon. Oh, pas bien grand, mais de quoi sortir pour s'étirer au grand air et déplier ses poumons en grand. Qui donne sur une étendue d'herbe et des arbres (et là-baas en arrière-plan, une cour de récré qui n'est pas la mienne, bien silencieuse en ce moment :-).
Et ce cadre, je savoure, la lumière que cela apporte, un peu de verdure, le soleil jusqu'à 14h, les pièces sont claires, un régal. Dans mon ancien appart, toutes les pièces en enfilade tournées vers le nord, c'était nettement plus... sombre.
Et depuis 2 jours, j'ai également un salon de jardin de balcon. Oh, pas de grand chose, une petite table pliante et 2 chaises, de quoi se poser un peu, suffisant pour occuper déjà bien le balcon vu sa taille !

Et ce matin en prenant mon p'tit dej', soudain l'illumination :
- j'ai un balcon, c'est cool.
- j'ai des orteils (si si si !!! 10, même !) (comment ça évidemment ? Bah non, mon grand-père maternel en avait 12, oui messieurs-dames, alors je vous assure qu'on attend tous que le gène réapparaisse ! Rien chez les petits-enfants, ni les arrières.) (Jusqu'à présent)
- mon vernis turquoise des ongles de pieds s'écaille, faudrait l'enlever et tant que j'y suis, les raccourcir.
- mais j'ai un balcooooon ! Et je pourrais faire ça sur le balcoooon, à la vraie lumière, bien calée dans ma chaise, situation idéale pour couper bien droit en voyant bien ce que je fais, TROP BIEN !!!! (oui, j'ai des bonheurs simples)(krrrrr krrr krrrrrr)

Donc, je sors de la douche et me dirige sur mon balcoooooooooooooon, les orteils bien propres, le coupe-ongle à la main, en culotte et tee-shirt qui débagueule, la serviette enroulée autour de mes cheveux mouillés. Je recule la chaise pour pouvoir m'asseoir, bute contre le dossier et... échappe le coupe-ongle. Qui rebondit, plonge dans les 20 cm de vide entre la rambarde et le sol, et... s'envole.
Nooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !

Certes je n'habite qu'au 2ème étage, mais heureusement qu'il n'y avait personne en dessous. C'est que c'est pointu ces petites choses-là, et en recevoir un sur le crâne... perso je n'aurais pas envie de tenter. Pour faire la connaissance de ses voisins, y'a mieux !

Donc,
si vers midi, vous vous demandiez qui était cette folasse en haillons, une serviette enroulée sur les cheveux, espérant fortement ne croiser aucun voisin, essouflée mais aussi écroulée de rire toute seule, farfouillant la pelouse derrière son immeuble, et qui a remonté les 2 étages aussi vite qu'elle les avait descendus au grand galop, beh... ne cherchez pas plus loin. C'était moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

:-D

Oui, j'avais quand même pris le temps rapidos d'enfiler un caleçon (bien troué) (mais pas de soutif, d'où l'espoir intense de ne croiser personne... :-) et surtout, de prendre les clés. Ç'aurait été bête de rester coincée à l'extérieur, en plus !!!!

31 juillet 2011

Petite scène "ordinaire"

Un samedi, milieu d'après-midi.
Je suis dans la file d'attente de lideur praïce. Les 2 uniques caisses ouvertes sont côte à côte, un tas de cartons empiète sur le côté et empêche que 2 files d'attente distinctes se forment. Et moi, je suis juste au croisement, à la convergence des 2 files. Devant moi, côté droite caisse 1 un couple approchant la cinquantaine et un chariot rempli ras la goule, et côté gauche caisse 2 une dame dans les mêmes âges avec un chariot tout aussi débordant.
Moi, j'ai juste à la main une bouteille de liquide de rinçage pour mon lave-vaisselle. C'est tout. Et je ne manifeste aucune impatience, je suis souriante, chacun son tour. Contrairement au type crade derrière moi (qui exhale un fumet tout à fait... "méphitique ?" ;-), qui a juste une canette de bière à payer, et gigote, et soupire tout ce qu'il peut.

Le couple à la caisse 1 entame le vidage du contenu du chariot sur le tapis. La femme s'approche de son mari, me désigne discrètement du menton, et lui chuchote :
- Elle a juste un article, on lui propose de passer avant nous ?
Le mari me jauge, de haut en bas, se renfrogne en saisissant 2 packs de lait :
- Ouais ben non, elle attend, comme tout le monde, chacun son tour.

:-D

Côté caisse gauche, l'autre femme qui elle aussi a commencé à transvaser ses achats sur le tapis roulant, a comme moi suivi toute la scène et la conversation. Elle regarde ma bouteille de liquide lave-vaisselle, puis le contenu de son chariot, puis ma bouteille à nouveau, puis son chariot... pour finalement me tourner ostensiblement le dos et finir de vider ses courses.

Mon sourire s'est élargi encore plus de l'énormité de la scène.

Je suis absolument certaine que dans le cas inverse, j'aurais proposé à la personne n'ayant qu'un seul article-quand-toi-t'en-as-pour-des-plombes-avec-les-courses-de-la-semaine-voire-du-mois de passer avant, comme la dame-à-la-caisse 1-qui-écoute-son-mari-ronchon. Même au type puant et titubant derrière moi. Parce que c'est comme ça qu'on fait tout le temps, dans les magasins que je fréquente habituellement. Naturellement. (Pas à lideur praïïïce, apparemment !)
En +, si monsieur-caisse 1 avait écouté sa femme et m'avait proposé de passer, ma première réaction aurait été de refuser et de patienter, parce que chacun son tour, justement. C'est ce que je fais toujours au premier abord. Après, si les gens insistent, oui, j'accepte, bien sûr. (Faut pas rembarrer la gentillesse !)

Je remarque juste que ces gens faisaient visiblement la tête, pas un sourire, je sais bien que les courses ne sont pas forcément une partie de plaisir mais bon... ce côté "chacun sa mouise", bouhouhou, que c'est triste !
Mais ils n'ont pas entamé ma bonne humeur à moi d'un samedi après-midi de vacances, ensoleillé, reposé. Tranquille.

Maintenant faut que j'aille étudier mon lave-vaisselle pour savoir où je dois lui mettre du liquide de rinçage pour ne plus avoir de traces au séchage... (ouiiiiiii, j'ai un lave-vaisselle dans mon nouveau chez-moi, c'est fou comme l'évier se remplit moins vite :-)

23 juillet 2011

Il ne faut pas (18)

J'y fais suuuuper gaffe, à bien enlever les mouchoirs en papier des poches de pantalon avant de lancer une machine. Je traque aussi les trombones, la monnaie, etc. Normal, quoi. Ha non paske le mouchoir déchiqueté sur les fringues, l'HORREUR ! ça ne m'arrivera pas à moi, ah mais.

Là, il n'y avait pas de pantalon dans le tas... donc tranquille !

Mais certaines robes ont des poches aussi dites donc, bien que plutôt décoratives... AAARRRGGGGGGGGGHHHHH !

Magnifiques, les serviettes de bain bleu marine.
J'ai l'impression qu'il a neigé sur ma machine de foncé, pffff.
Et maintenant par terre, là où j'ai secoué l'essentiel du désastre.

J'AIME PAS RAMASSER !!!

...

Pis j'en ai marre d'avoir perpétuellement la goutte au nez alors qu'on est mi-juillet, pfff.

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12 juillet 2011

Le syndrôme M

J'avais décidé d'aller me coucher, il devait être 23h30 à peu près. L'émission que je suivais m'intéressait, mais j'avais vraiment sommeil, pis surtout je devais me lever pas trop tard le lendemain pour faire un peu de ménage, visite prévue, passage balai + serpillière ultra nécessaire...
Ma décision était prise donc, et ô miracle mon corps avait suivi, car il ne suffit pas de le décider en haut lieu pour que la mise au lit soit effective et efficace... pourtant j'ai souvent essayé de faire ça de façon magique, de bouger le bout de mon nez, de me concentrer très fort en visualisant mon lit, nan, ya pas, si tu lèves pas du canapé, concrètement, tu ne vas pas "te coucher", et tu larves, encore et encore, sur ton canap', de plus en plus fatiguée...

Donc, j'étais passée à la station verticale. 
Étape ô combien difficile quand on est creuuuuuuuuvé.
En avant, marche.
D'abord un passage dans la chambre, pas de pyjama posé en vrac sur le lit (enfin, de marcel-déformé-trop-grand-débagueulant-importable-en-plein-jour turquoise qui me sert de pyj' ces temps-ci).
Ah. Mince, qu'est-ce que j'en ai fait ce matin ?
Salle de bain, jeté sur le radiateur ? Nope. Accroché à la patère, (derrière la porte, hautement improbable, trop normal) ? Noooope, bien sûr. Il a glissé derrière le porte-serviette, peut-être ? Naaaaaaaaaaaaaaaan.
Me suis peut-être déshabillée à la cuisine (oui oui, ça peut farpaitement arriver), il est resté sur un dossier de chaise ? Non.
A la salle, chaise ou canap' ? Non plus.
Pfff, j'suis naze, j'ai pas envie de chercher, y'en a marre des allers-retours bredouille dans l'appart' à une heure aussi tardive, Mimi t'es chiante des fois à te faire des blagues toute seule !
Ah mais je l'ai peut-être jeté en vrac sur une pile, dans la chambre-aux-cartons-pas-défaits, si j'étais pressée ce matin ?

Nan.

Ah oui je sais ! C'est Zéphyr qui me l'a piqué !!! Il fait ça des fois, en rentrant de l'école je retrouve mon pyjama planqué dans son carton de jeu, ou derrière la porte d'entrée, ou sur le clic, il doit s'en servir de doudou quand je suis partie...
Coup d'oeil dans la boîte du chat : nan.

Bon, il est tard, y'en a marre, j'avance au radar, tant pis je sortirai ce soir un autre pyjama de l'armoire (ouh la la la je fais des rimes !).
Je me maudis d'être bordélique au point de ne même plus retrouver mon pyj', mais TANT PIS.

Passons à la suite des opérations, démaquillage et compagnie.
Direction salle de bain, j'attrape la brosse à dent, applique le dentifrice, commence à frotter en restant plantée, comme nombre d'entre vous j'en suis sûre, devant le lavabo, donc devant le miroir.
C'est là que ça a fait TILT.

Mon reflet... portait ce fichu marcel turquoise.

SANS DÉC*NNER !

J'étais tellement naze que j'ai dû baisser les yeux pour vérifier que moi aussi je le portais, en vrai, et pas seulement mon double... hahem. C'est là que je me suis souvenue que j'avais quitté mes fringues de la journée pour compléter une machine en début de soirée, et que c'est à ce moment que j'avais enfilé mon pyj'...

Voilà ce que j'appelle le syndrôme M...istinguette.
^^ 
C'est contagieux, vous croyez ?

(Mais c'est un tout petit peu moins grave qu'elle, heiiiiiin, dis, hein...? :-D )

8 juillet 2011

Réponse à la devinette

Donc,
en janvier, les parents de Boulou avaient pris un rv exceptionnel pour me demander officiellement l'autorisation pour Boulou de terminer l'année scolaire 2 semaines avant ses camarades.
Rien que ça.
Motif invoqué : voyage sur une île lointaine, initialement prévu mi-juillet mais ils s'étaient fait griller sur leurs dates de congés...
Moi je n'ai pas à autoriser ou à refuser, mais je me dois de rappeler que l'école est obligatoire jusqu'au bout, que je ne peux donc pas être officiellement d'accord (et si tout le monde s'accordait 2 semaines de rab pour telle ou telle raison ?), que Boulou va manquer le voyage scolaire, et un tas d'autres choses, etc. Et qu'accessoirement il n'est pas du tout certain qu'il ait son bulletin avant son départ ! Bref, je fais ma ch... pour la forme, et avec le sourire, je sais bien tout ce que va lui apporter ce voyage et que s'ils avaient pu faire autrement ils ne lui auraient pas fait manquer l'école, et puis les parents promettent que Boulou préparera un exposé pour faire découvrir cette île à la classe avant son départ. J'avais conclu en disant qu'il leur faudrait tout de même l'aval du directeur.
Collègue1 avait râlé pour la forme aussi, et leur avait souhaité bon voyage. Pis voilà.

Mi-juin, Boulou avait apporté sur une clé usb un diaporama expliquant sa destination, les caractéristiques de l'île, photos prises sur le net, la végétation, la géographie, de quoi en mettre plein les yeux au reste de la classe, surtout visionné sur le grand écran du TBI ! Et parmi ces diapos, l'une notamment expliquant le décalage horaire, qu'à l'heure où Boulou se réveillerait, la classe attaquerait l'après-midi... ça les avait beaucoup intéressés, et intrigués.
Puis Boulou a eu son bulletin avant les autres, il a plié bagage et nous a dit au revoir (et les parents se sont fendus d'une magnifique orchidée pour me remercier...)
Durant les premiers jours qui ont suivi son départ, la classe a vécu au rythme du "Et en ce moment pour Boulou, il est quelle heure ?"

Une semaine plus tard, en route pour la rase campagne objectif voyage scolaire, je papotais donc tranquille avec Sassa, qui me re-re-re-demandait des explications sur la destination de Boulou. Et nous voilà reparties dans le décalage horaire, et là pour lui il est quelle heure, et quand il va se lever il sera quelle heure pour nous, et quand on va arriver est-ce qu'il sera levé, et quand il va manger est-ce que nous on sera revenus à l'école, etc... ?
On enlève ou on ajoute 6 heures à chaque fois selon le sens de la question, pas fastoche quand on ne sait pas encore vraiment lire l'heure !
Et Sassa essaie de s'y retrouver toute seule :
- Bon alors quand il sera 7h du soir chez nous, pour lui il sera 7h du matin, quand il sera 11h du soir pour lui il sera 11h du matin, ...
- Non, il faut que tu enlèves 6 heures, que tu fasses 11 heures moins 6 heures par exemple. Pour Boulou, il y a 6 heures en moins, il faut compter 11 moins 6.

Sourcils qui se froncent, yeux qui se perdent dans le vide, vague comptage du bout des lèvres, puis lourd renversement de nuque contre le dossier du car, et gros soupir en conclusion :

" C'est quand même pas facile, d'enlever des heures à la vie...!" 

J'ai trouvé ça si mimi, si vrai, si spontané que j'ai sorti de suite de quoi noter la formulation exacte avant de l'oublier...

Voilà !

Et re-bravo, Inspecteur Yann !!!

5 juillet 2011

Question-tag

Promis, je vais prendre le temps de rédiger les circonstances et la réponse à la devinette précédente, très bientôt. Ce sera l'objet de la prochaine note !

Mais c'est encore un peu chaud au niveau emploi du temps, voyez-vous, c'est qu'en fait il s'est passé beaucoup beaucoup de choses cette année, j'assume la co-direction de l'école depuis 2 mois, et je viens d'accepter (plus ou moins contrainte, mais tout bien pesé c'est certainement mieux) d'en prendre la charge l'année prochaine. S'agit donc de tout préparer administrativement pour la rentrée, que je puisse déconnecter totalement ensuite !

En attendant, je me suis souvenue avoir été tagguée il y a quelques temps par Mistinguette, la coquine.

Il faudrait que je dévoile 7 choses inédites sur moi.

Sauf que je n'ai pas trop d'idées... Depuis le temps que j'écris, vous devez me connaître plutôt bien !
J'avais déjà répondu à ce genre de tag il y a quelques temps, c'était là, ouh la lal la, (mars 2008 quand même dis donc !) les 6 autres "révélations" sont à la suite de ce premier, impossible de tout mettre dans un seul post tellement je NE SAIS PAS faire concis... :-)

Et puis il y a eu le tag sur mes manies de maîtresse, aussi.

Alors trouver encore 7 nouvelles choses à raconter sur moi... je ne sais pas trop dans quelle direction aller, en fait.

Donc, voilà ce que je vous propose :
Quel genre de "révélation" (!!!) souhaiteriez-vous lire ? Que voudriez-vous savoir sur moi que vous ne sachiez pas encore ?

Allez-y, posez vos questions dans les comms !
Je ne garantis pas que je répondrai à tout, hé, ça reste mon blog, et puis il y a peut-être des choses que je voudrai garder pour moi, allez savoir ;-)

Vous avez carte blanche... à quelles questions devrais-je répondre dans ce nouveau tag ?

26 juin 2011

Devinette

Dans le bus en route pour notre voyage scolaire vendredi, (animation nature géniale et très adaptée aux enfants, concernant la biodiversité au jardin et dans la rivière),
lors d'une longue conversation entre elle et moi,
Sassa a conclu, en soupirant, par :

" C'est quand même pas facile d'enlever des heures à la vie...!"

Saurez-vous retrouver le contexte, et ce qu'elle a voulu dire ?

(un indice : il n'était absolument pas question du papa de Lulu2.)

20 juin 2011

Bon, alors donc, oui,

..., c'était mon anniversaire vendredi. Et celui de mon Bousier de frère aussi d'ailleurs, bon anniversaire mon Bousier de frère !

En fait tout à commencé le 1er juin, quand on a affiché le nouveau calendrier, de juin (ah tiens donc ?!!), comme chaque 1er de mois. On a fait le point sur les événements à venir, les jours de piscine, le passage du bibliobus, les jours de répétitions pour la kermesse, le jour de BCD, etc. Et puis ils ont remarqué qu'il n'y avait aucun anniversaire dans la classe durant ce mois de juin. Alors j'ai juste glissé que si, il y aurait le mien, mais que je n'allais quand même pas le marquer sur le calendrier comme je le fais pour les leurs ! Ils m'ont demandé quand exactement, j'ai répondu la veille de la kermesse, et pis c'est tout ça s'est arrêté là.

Et puis est arrivé vendredi matin.
9h moins 10, ouverture du portail, mes minettes de CE1 me foncent dessus et entonnent avec des sourires extra-larges un  "    Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  ".
Merci les filles ! Quelle mémoire !
3 minutes plus tard arrivent les grandes de CM, et rebelote...
Re-merci les grandes ! Ce ne serait pas les CE1 qui auraient cafté par hasard...???

9h, nous entrons en classe. Nounou sort de son cartable une rose du jardin de maman (qui aquagymne avec moi). La classe entière cette fois, en choeur ré-entonne "   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  " Que c'est plaisant ! Mais on est pressé, on a les clés de la salle des fêtes pour pouvoir répéter sur la scène mais de 9 à 10h seulement, il ne faut pas traîner, vite vite enchaîner avec l'appel de la cantine et...
... je sursaute, "   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  " résonnne dans mon dos : toute la classe de collègue2 est arrivée sur la pointe des pieds et chante avec de larges sourires qui font plaisir à voir :-D

Midi.
Pour une fois, je mange à la cantine, pas eu le temps de préparer mon frichti. J'arrive dans le réfectoire et m'installe à la table des adultes, les cantinières se mettent à chanter... Merci, merci encore !
Fin de repas, les grands vont sortir bientôt. Un "   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  " démarre au fond de la salle, les CM2 cette fois, mais ils sont tous fous aujourd'hui ou quoi ?!!

Après-midi, je reçois moults dessins de mes loustics. Qu'ils sont donc gentils !
Récré, mes filles complotent dans un coin de la cour, je les devine, ça glousse et ça me regarde en coin... avant de venir se planter devant moi :
- Maîtresse tu peux venir ? On t'a fait une surprise !
Et les voilà en train de me faire une petite chorégraphie tout en chantant... 
   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  "

Nan mais quelle journée, waouh !

16h30, portail.
Je sors pour remercier la maman de Nounou pour la rose de ce matin... elle est en train de discuter avec tout un groupe de parents, qui tous en choeur se mettent alors à entonner.. devinez quoi...!
(Alors là, s'il reste quelqu'un aux alentours de l'école qui n'est pas au courant que c'est mon anniv', c'est qu'il le fait vraiment exprès) Et les papas qui me chambrent avec des histoire de bouteilles de champagne en relation avec l'âge, gna gna gna... :-D

Le soir, repas de fin d'année au casino avec les gens de l'aquagym. Chouette soirée, bonne ambiance, bien dansé. J'ai même cru pouvoir y échapper... jusqu'à ce qu'on me dénonce au micro du DJ.
Et VLAN, 120 personnes qui reprennent "   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  "
Et des tas de gens que je connais à peine qui viennent ensuite me le souhaiter et chercher une bise, et le câlin des maîtres-nageurs, ça ça ne se refuse pas du tout ! ;-)

Lendemain samedi, kermesse.
Gros morceau.
Petite nuit, (retour tardif du casino...), gros gros trac surtout. Bah oui moi, diriger la chorale et les mises en scène de 70 enfants, ça me stresse. Enfin, ce n'est pas diriger les enfants qui me stresse, c'est plutôt tous ces yeux du public dans mon dos...

Ils ont assurés bien sûr, évidemment, c'était bien, c'était très bien. Enfin, un spectacle de kermesse d'école, quoi ! Spectacle terminé, stress envolé, suite des opérations, démonstration de la gym, remise de dictionnaires par la municipalité aux CM2, et pour clôturer, tirage au sort de la tombola.
Un grave dilemme se pose alors à moi à ce moment : la bière avalée après le spectacle est bien là (bah oui après tout ce stress, la maîtresse ne se contente pas d'un coca, hein !), limite je ne peux plus bouger tellement j'ai envie de faire pipi, MAIS si j'y vais et que mon nom est tiré au sort pendant ce temps, hein ???
Je connais de mieux en mieux le papa qui tient le micro, il est tout à fait capable de me ficher la honte en expliquant à tout le monde que je suis aux toilettes. Autant éviter ça.
MAIS quand même je ne tiens plus, et puis je n'ai jamais rien gagné à ce genre de truc, il y a peu de chance que cette fois ça marche !
Oui mais quand même, ce serait super bête que ça arrive...
OK, je préfère ne pas bouger de ma chaise.

J'écoute à peine l'annonce des numéros gagnants, je me concentre sur ma vessie.
Arrive le 1er lot, un nintendo ds 3D. (Ha ben j's'rais bien embêtée avec ça, moi !)
Le petit frère de Boulou plonge la main dans le gros sac noir, en tire un ticket, le donne à la maman sur scène, laquelle écarquille les yeux et tend le papier à la présidente de l'Amicale puis au papa-micro, qui explosent successivement de rire. Intriguant. Tous 3 cherchent du regard quelqu'un dans la salle... Je me demande bien qui peut être le gagnant, pour justifier une telle réaction !

- Et donc, c'est la maîtresse qui gagne le gros lot de la tombola !

OUTCH.
Quoi ???
Nan mais ça va pas bien vos têtes ? La télé en 2nd lot je veux bien, mais une ds, franchement (fusse-t-elle 3D...) ?!
Et je suis au bord de la rupture de vessie, pourtant je suis bien obligée de monter sur scène, de faire des bises, quand soudain le papa au micro se rappelle :
- Mais en fait ça tombe super bien, parce que hier, devinez, c'était justement l'anniversaire de la maîtresse !
Et pof, cette fois c'est une salle entière de parents/papy/mamies/tatas/cousins/voisins qui entonnent un super "   Joyeeeuuuuux anniiiiveeeeeeeeeersaiiiiire  ♫".
C'est très impressionnant, en fait.

Alors que je redescends de la scène, ma ds sous le bras, narguant les élèves jaloux niark niark niark, je me fais alpaguer de tous les côtés par des parents me souhaitant mon anniversaire et réclamant une bise, me remerciant pour cette année, toussa... Emouvant, aussi, assez.

Il y a les années super discrètes où les anniv' passent quasi inaperçus, (et ces fois-là ce n'est certainement pas moi qui vais le rappeler), et puis il y a cette année particulièrement... particulière !
Et c'est à la fois tellement simple, spontané, souriant, léger. 
Plutôt agréable, je le reconnais.

Ce post n'a aucun intérêt, à part pour moi-même. Pour en garder le souvenir. Les francs sourires, dessins et gentilles attentions de mes loulous, et des gens en général.

Et puis,
parallèlement à ces moments un peu irréels et hors du quotidien,

dimanche matin,
sms annonçant le décès du papa de Lulu2.
Pour une saleté décelée il y a quelques mois à peine.
On y aura tous cru jusqu'au bout, lui le premier, qui s'est vraiment battu contre "ça".

39 ans.

Comme moi.

 

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