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Nan mais je rêve... !

4 juillet 2008

Y'en a marre (un peu)

NON, je ne suis pas en vacances.

Pas avant le mercredi 9 juillet, 16h30.
Nous sommes en semaines de 4 jours (ce qui ne voudra plus rien dire dès la prochaine rentrée), petites vacances de 8 jours au lieu de 15 pour compenser les samedis matins des écoles en rythme traditionnel. Aucun mercredi bossé dans l'année (alors que ça se fait dans d'autres régions, pour rattraper quelques jours), mais non, nous, nous travaillons (mouhahaha) jusqu'au mercredi 9 juillet 16h30.
Il nous faut le même nombre de jours de cours que tout le monde, bien sûr, normal. Mais ils ne pouvaient pas nous donner le mercredi 30 avril, ou le 7 mai, ce mois où on bossait 1 jour sur 4 ??? Là au moins ç'aurait été rentable, on aurait bûché, mais le mercredi 9 juillet ??? Sans déc' ?!!! Quel intérêt ? C'est vraiment mettre des jours pour mettre des jours, mais pas pour le travail scolaire. Du grand n'importe quoi.
Les parents n'arrêtent pas de demander si c'est bien jusqu'au mercredi 9, et même l'après-midi, si on ne s'est pas trompé ? Ben non hein, pis c'est pas nous qui décidons...
Sans compter que l'école finit le mercredi 9, mais les colos commencent le 5, normal quoi !, donc on a un paquet de gamins qui ont fait leur dernier jour aujourd'hui. Alors à quoi ça sert...?
ça m'agaaaace ! QUI fait les calendriers scolaires, hein ? Qu'il se dénonce !

Nan, mais je suis pas de mauvaise humeur, en fait, hein.

Juste j'en ai un peu ras-le-bol d'entendre, avec un grand sourire et à raison d'une bonne douzaine de fois par jour :
"Alors, bientôt les vacances ?"
Bientôt, oui.
Phrase juste "pour parler", comme on évoque la météo, mais question-piège en même temps, soit je passe pour la crevée qui attend ses vacances avec impatience, soit je passe pour l'instit obsessionnelle qui va les faire bosser jusqu'au bout. Ouais ben moi, je fais pas garderie les 5 derniers jours, hein, on fera des jeux le tout dernier mais c'est tout. Même si c'est vrai qu'on a ralenti le rythme, certes, mais on travaille. (Et on bûche dur en plus, on est sur les expressions tordues (cf le Prince de Motordu), genre un ordinatueur, un vélo à pétale, un cornet de classe, un aspiracoeur, ils réfléchissent, ils jouent avec les mots, ils rigolent et ils illustrent, ils ont plein d'idée, c'est carrément super.)

Et puis il y a les quelques-uns qui ont un petit sourire ironique en le disant, peut-être suis-je parano mais il y a parfois derrière cette phrase innocente l'ombre du sarcasme, ces feignasses d'instits, 2 mois de vacances, de quoi se plaignent-ils hein ? Je n'ai pas le courage de rappeler que nous ne sommes pas payés pendant ces 2 mois, et oui, un prof est payé 10 mois, il a droit à 5 semaines de congés payés comme vous et basta. Et les 2 mois d'été, c'est "chômage" forcé. (Et les jours de tri/rangement après, et les 15 jours de prep' avant la prochaine, c'est cadeau, hein.) (Comment, une classe ça se prépare avaaaaaant ???) Oo

Alors oui je suis peut-être chatouilleuse sur ce point-là, mais ces réflexions me bouffent le moral. 'Tain, pour le temps que j'y passe, mince, mes vacances, je les accepte volontiers. Pas payées.

MAIS je ne suis pas particulièrement pressée d'être en vacances (je suis la seule de l'école, certes, un cas à part  donc semble-t-il !), ma classe je l'aime bien et je les laisse tous partir, ils sont prêts pour le CE2, certains plus que d'autres c'est vrai, trop grands maintenant pour rester avec moi. Ils sont prêts.
Lulu et son bougonnement perpétuel, fini.
Zaza et son éternelle bonne humeur, fini.
Toto et ses grands yeux coquins, fini.
Yaya et sa voix tonitruante, fini (ouuuuf...)
Lolo et ses réflexions toujours pertinentes, fini.
Sissi en équilibre permanent sur 2 pieds de sa chaise, risquant la fracture du crâne à tout moment, fini.
Gégé et son sourire en coin, guettant mes jeux de mots, fini.
Nono et sa volonté, et il partait de loin, mais il s'accroche, et il avance peu à peu, fini.
Mumu et ses constructions légoesques trousse/crayons/étui à lunettes/gomme/taille-crayon en équilibre sur la table, qui s'écafouillent de préférence juste quand il y a un grand silence, fini.
Lala et ses interventions décalées, ses disparitions inopinées (bon sang elle était encore là il y 5 sec', où est-elle passée cette fois ???), fini.
Kiki et ses provocs, ses réactions démesurées pour un petit regard de travers, fini (ouuuuuf...)
Dédé tête en l'air, fini
Fifi la coquette, fini.
Momo l'inquiet, fini.
Juju et ses excuses bidons, fini.
Le bazar, le joyeux chahut, les coupages de parole récurrents, les engueulades aussi, les irritations, fini.
C'est un tout, il y a certains numéros que j'aurais volontier fait passer dans la classe supérieure il y 2 mois déjà (du balai !), d'autres que je vais vraiment regretter, malgré les moments où ils m'en ont fait baver, les zaffreux.

Tous les ans j'ai du mal à laisser ma classe, certaines années plus que d'autres, ça dépend des promos. Ceux-là je les ai suivi 2 ans, alors forcément, on tisse des liens...
Peut-être que c'est pas normal. Que je me blinderai au fil des ans ? (je crois pas, non) Je ne suis plus une débutante, non plus. (Et je ne veux pas devenir une instit' aigrie comme on en croise de temps en temps !)
Que je suis trop boulot-boulot ? C'est sûr que si j'avais une vie de famille comme la plupart de mes collègues, je m'investirais sans doute un peu moins. Ou différemment. N'empêche.
J'ai pas le droit de dire que ça me fait quelque chose de laisser filer ce groupe ?
Tout le monde n'attend que ces vacances, collègues, parents d'élèves, enfants (la plupart), moi pas tant que ça. Et je ne suis pas spécialement fatiguée non plus, (enfin, pas trop), alors que certains collègues sont carrément sur les rotules c'est vrai.

Qu'on ne se méprenne pas : je serai trèèèèèès contente quand elles seront effectivement là, ces p%ù$µ£ de vacances ! Planning totalement libre, pas d'horaires, et quelques virées à gauche à droite... (waouuuuh, ça va être bien...)

Mais en attendant qu'elle soient là, je ne les attends pas impatiemment. De toutes façons elles vont bien finir par arriver !!!
Pour le moment, je savoure chaque derniers instants avec ma classe.

Juste, siouplait, si on pouvait arrêter de me demander toute la journée avec un sourire entendu :
Alooooors, ça y est, c'est les vacaaaances ?

...

Euuuh, mais quand même... je souhaite d'excellentes vacances à toutes celles z'et ceux qui en ont !
:-D

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29 juin 2008

Ouididite !

Catégorie : pari débile, stupide, parfaitement inutile, et drôle que pour nous.
Port'Nawak total.

Lieu : vestiaire collectif de piscine

Temps : au moment du rhabillage

Tout le monde râle, et c'est trop dur de se rhabiller après la baignade, on est tout humide, le tee-shirt fait un boudin tout enroulé en haut du dos et veut pas descendre, la culotte s'entortille, le pantalon veut pas monter, c'est presque plus crevant de se rhabiller que la séance qui vient de s'achever, en plus le groupe précédent laisse des grosses touffes de cheveux sur le sol humide, c'est dégueulasse. Et ça grogne, et ça peste, et ça souffle, dans la bonne humeur mais quand même c'est ch... (moi, les efforts pour me rhabiller, c'est simple, ça m'épuise !)(après je suis obligée de rester assise sur le banc 5 minutes pour souffler, limite j'ai la tête qui tourne, hein)

Et toutes les semaines il y a quelqu'un qui dit que si on se mettait en pyjama, ce serait quand même beaucoup plus simple. Après tout puisqu'il est 21h30...
Et ça nous fait rire.
(perso j'envisage de rentrer chez moi carrément en maillot, tant qu'à faire) (encore plus simple) (héhéhé)

Et la semaine passée, rebelote, l'histoire du pyjama, ce serait plus pratique, quand une dame lance sur un ton un peu perfide :
- De toutes façons toutes les semaines vous dites ça, mais même pas cap' !

Coup d'oeil circulaire dans le vestiaire, ces dames se jaugent, cap' ou pas cap' ?
(moi je sais que je suis cap', mais moi je suis cap' de pas mal de choses s'il s'agit de déconner en fait, donc c'est pas forcément une référence...)
Et c'est une p'tite jeune qui se lance :
- alors là, sans pb !
- ah ben si tout le monde le fait, moi aussi !
- Allez Josette, toi aussi, hein ?
- roooh, vous les jeunes, vous me faites faire n'importe quoi !
- OK, la semaine prochaine, dernière séance de piscine, on repart toutes en pyjama !
- Faut en parler au vestiaire des hommes, aussi !
- Ils vont définitivement nous prendre pour des cinglées...

Ce jeudi, donc, j'ai fait des essais de chemises de nuit en préparant mon sac de piscine, celle-là elle est vraiment débraillée, ça c'est transparent, celle-là elle est vraiment ras des fesses, un pyjama, pfff, non, trop chaud, je peux quand même pas y aller juste en culotte même si c'est comme ça que je dors en ce moment ? Finalement j'ai opté pour celle en coton, (celle que je porte en ce moment-même, tu vois ? comment ça tu vois pas ?) La vert turquoise jolie avec les petites rayures en bas. Je tirerai un peu sur les fesses... de toutes façons ça fait des années qu'on se voit en maillot, alors si ma culotte apparaît ça ne change pas grand chose après tout... oh, et pis spa grave !

La séance a été bordélique à souhait (puisque la toute-dernière), le prof à l'eau de force, jeux d'équilibres avec les tapis et courses diverses à travers tout le bassin, consignes appliquées au pied de la lettre (trop, surtout quand il n'y a plus d'eau ?), tentatives de noyades et délires de requins, le grand défouloir. (En fait c'est é-pui-sant de faire les cons, quand même)
Le maître-nageur planqué dans les douches, patientant, le jet d'eau froide à la main (ça revigore !), ambiance hystérique et courses poursuites dans les vestiaires parce que le tuyau est vraiment long, et l'eau vraiment très froide, ah si ah si...

... et rhabillage.
Et... sortage des pyjamas des sacs.

J'ai aimé. L'ambiance fofolle, et les sourires de ces dames fières d'elles. De leur pari. Toutes catégories sociales confondues, tous âges mélangés (nos doyens sont un couple qui vient de fêter ses 50 ans de mariage, les plus jeunes sont 2 minettes d'à peu près 25 ans qui causent, qui causent, qui causent, et entre ces 2 extrèmes il y a absolument de tout, groupe de collègues de bureau, jeune couple, dame enceinte, mère et fille, toubib, caissière, commerçant, facteur...) (instit)

Et tous, quasiment (une avait oublié, 3-4 n'étaient pas au courant), ont sorti les pyjamas.
Nuisettes en satin,
nuisettes en coton,
pyjama dépareillé, détendu, déformé
pyjama en pilou-pilou avec motifs rigolos,
petit pyja-short,
longue chemise de nuit genre la petite maison dans la prairie,
tee-shirt et caleçon,
djellaba,
long tee-shirt à fleurs,
des rayures, des pois, des chatons, des nounours, des broderies, des dentelles,
de tout, il y avait de tout,
et les sourires de ces dames mi-"rhooo, quand même hein, n'importe quoi !" / mi-fierté, "moi j'le fais !"
Et les petits cris "Oooh, il est trop beau, le tien !", "moi j'ai pris celui de mon mari, il est plus rigolo !", etc.

N'empêche, qu'est-ce que c'était plus facile à enfiler que des habits de ville !!! Si simple, si rapide, c'est effectivement la bonne solution !

C'est fou ce que c'est intime, finalement, de montrer son pyjama. A des gens qu'on ne voit qu'une fois par semaine, et dans un contexte précis, pas chez soi je veux dire.
Et c'est fou aussi ce que notre tenue pour dormir révèle sur nous, je trouve...

Puis dans le hall de la piscine, retrouver les hommes... en pyj' itou !!! Et certains avec le bonnet de nuit, carrément ! ça s'appelle jouer le jeu jusqu'au bout, n'est-ce pas.
Instant irréel, inutile, rigolo...
Et grands sourires pour la photo.

Il y a 2 dames qui se sont rechangées avant de partir, sous prétexte qu'elle rentraient à pied (oooh, et aloooors ? :-)
Le reste du groupe s'est dirigé sur le parking, toujours en pyjama, et est monté dans les voitures tel quel. Mort de rire, et fier de sa bêtise.
Pourvu qu'on ne croise pas les flics, tout de même, disaient certains. En même temps, ils auraient arrêté 15 voitures de suite avec des conducteurs en pyjama, ils auraient fait quoi...?

Quand je suis arrivée chez moi, les voisins étaient en grande discussion sur les paliers. Je suis descendue de ma voiture très digne, en nuisette vert turquoise, j'ai salué tout le monde, mais je ne suis pas attardée, c'est vrai. (Faut dire aussi que j'avais encore 19 bulletins à remplir, aussi, c'est pour ça...  :-)

N'importe quoi ? Ouaip'.
Totalement inutile ? Ouaip'.
Et alooors ?
:-D

24 juin 2008

Bressec

Un grand vient me voir timidement à la fin de la toute dernière répèt' de chorale.

- Mais, maîtresse, en fait ça veut dire quoi, "bressec" ?

(Heeeeiiiiinnnn ????  cherche cherche cherche cherche, mais de quoi donc kil cause ?)

- Comment, ça, bressec ? ça n'existe pas, bressec ????

- Mais dans la chanson, là, quand on dit : "dans les bras d'un vieillard bressec" ?

...

...

...

...

...

Précisions :
On chante cette (fort jolie) chanson depuis janvier environ.
(ben oui, c'est un petit concerto, elle est difficile autant en terme de mélodie que de tournures (très imagées) de texte et de vocabulaire, il nous a bien fallu tout ce temps)
Ils ont tous collé partition et paroles dans leur cahier, ils l'ont même illustrée.
Comme à chaque chanson, on en a expliqué les paroles pendant qu'on l'apprenait ensemble, et on a particulièrement insisté du fait que cette année des maternelles font partie de la chorale...

" ... Les oiseaux commencent leurs trilles,
            Le coeur en joie, la flûte au bec
                 Et mille notes s'éparpillent,
                       Dans les bras d'un vieil arbre sec...!"

                                      (Lalalalaaaaa, lalalalalaaaaa)

...

(Mais vous aviez trouvé, n'est-ce pas ?   :-)

20 juin 2008

Rech. heures de rab. Urgent.

Pour la traditionnelle kermesse de fin d'année, plutôt que de faire chacun son petit numéro décousu à la suite les uns des autres, depuis plusieurs années nous mélangeons les classes pour pondre un truc (plus ou moins...!) construit. Ce qui demande une organisation béton, une super entente entre collègues, forcément, un peu d'imagination (j'ai dit "un peu") pour inventer cake'chose qui tienne la route, et beaucoup de patience (option absolument pas du tout, mais alors pas du tout facultative).
Et cette année, je sais pas bien ce qui nous a pris, on a eu l'idée d'intégrer également la maternelle.
Ben tiens.
Donc nous avions dans nos groupes mixés environ 25 mouflets de la grande section jusqu'au CM2, de 5 à 11 ans, donc. Et pis les plus petits-petits, ils interviennent dans le pestacle aussi, mais entre eux, pas mélangés avec les plus grands, histoire de ne pas les traumatiser les pauvres minis de 2-4 ans.

Depuis le retour des vacances de printemps nous avons donc bossé chacun dans nos classe à raison de 2x1h par semaine, et seulement 2 salles de répétition disponibles pour 4 groupes (et ben ouais !) Et l'expression corporelle et théatrale, c'est dans le programme de sport.

Inconstestablement, dans mon groupe en tout cas, les difficultés cette année sont venues des CM2, qui sont -légérement- pénibles depuis qu'ils savent qu'ils passent en 6ème. Et vas-y que je me marre comme une baleine en plein milieu de la chanson, et que j'organise des concours de glissades sur parquet pendant que la maîtresse gère un lecteur-CD capricieux, et que je m'amuse à roter, ou à chanter avec une voix de fausset pour faire rire les copains, et que je joue les innocents par dessus le marché... A ma décharge, faut reconnaître que j'avais récolté dans mon groupe 2 oiseaux fort connus pour leurs frasques, déjà, et qui visiblement ne souhaitaient pas ternir leur réputation de (très) lourds/pénibles.
Aaaaarrrrggghhhh, retenez-moi, je vais en éliminer un ! (Plusieurs, j'ai le droit ?)
Ce qui me gave encore plus que leurs conn**ies, c'est leur lâcheté. Pour obtenir qu'ils reconnaissent leurs bêtises, oh lalala que c'est dur ! Ils nient farouchement, alors qu'on les a vus, pfffff... (Assumez, bon sang, faites les cons ok mais assumez au moins !!!) Ils font moins les malins lorsqu'on en parle aux parents, mais en attendant, l'heure de répétition à bel et bien été gâchée pour tout le reste du groupe qui s'investit, lui. Même les petits "grandes sections de maternelle", tout intimidés de venir dans ma classe (qui sera leur l'an prochain...), débordaient d'idées et de propositions, mais non, pas moyen de faire ça sereinement, à cause de 2-3 grands dadais zigotos que l'on ne peut pas lâcher d'un oeil, grrrrrrrrrrr.

Bref. La date fatidique approche, et depuis une semaine c'est répèt' générale sur la vraie scène, enchaîner tous les tableaux et tous les groupes, le narrateur et son texte, les instrumentistes débutants (pask'en plus on a une clarinettiste et un saxophoniste qui s'intègrent dans le truc !) (plus une caisse claire, j'ai même découvert ce que c'était, du coup), ajouter les tout-petits aussi (sont trop mimis, perdus sur scène !), caser 100 mômes dans les coulisses (un couloir d'1 mètre de large derrière la scène) et EN SILENCE s'il-vous-plaît, terminer les décors, peaufiner les costumes, trouver une queue pour le chat (ouh lala il faut que je pense à emmener un crayon à maquillage pour ses moustaches d'ailleurs), et à chaque aller-retour salle/école, tout trimballer, décors, instruments fragiles, matos fragile itou bien qu'en carton, partitions et paroles des chansons, sono, micro pour le narrateur, et sans perdre d'enfants en route, saler, poivrer, mixer bien et laissez reposer 2 jours au frais...
Zeeeeeeen.

Perso je suis van-ned. D'accord on est le soir, fin de semaine aussi, et l'ambiance est un peu électrique à l'approche de cette grande fête qu'est LA kermesse. Normal, absolument, c'est leur fête.
Franchement, après le spectacle je me sentirai plus légère, déjà.
Bon, pas pour longtemps, il y aura la chorale en fin d'aprèm, et cékiki dirige... c'est bibi. Euuuh, c'est Mimi. Ok je tourne le dos au public quand je dirige, mais quand même, je suis pas à l'aise ! Si je me déconcentre, me trompe de couplet, le premier rang me suit, derrière ils continuent le bon couplet, et voilà, mission cacophonie réussie ! Ah ben si, ça arrive, hein.
Même s'ils étaient supers lors de la dernière répét', avec le stress du grand jour, c'est tellement fastoche de se planter dans les paroles, ou d'accélerer soudainement grâce à cette pointe d'adrénaline qui fait frissonner parce qu'on vient d'apercevoir tata dans la salle... quand on n'arrête pas carrément de chanter, d'ailleurs.

M'enfin re-bref, quand la chorale d'enfant sera terminée, ouf.
Ah ben non, c'est la fête de la musique demain, c'est vrai. Et la chef elle a dit que nous aussi on participait. Toutes façons j'habite en plein centre-ville, alors les enceintes des bars sous les fenêtres ou au coin de la rue, merci, autant aller voir ailleurs.
Alors après la kermesse je cours à MA répèt' (que je vais louper, à mon avis y'aura des chevauchements d'horaires entre ma vie de maîtresse et ma vie perso, surtout si je me fais capter par les parents pour l'apéro-qu'on-ne-peut-pas-refuser-oh-ben-non-allez-après-une-belle-journée-comme-celle-là-quand-même-hein-alors-vous-prenez-quoi ?... va falloir la jouer rusée !), et pis après c'est nous qu'on chante aussi (vas-y, rigole) (nous on rigole beaucoup déjà) (mais on ne chante pas en rotant ni avec une voix de fausset, nous) (en tout cas pas exprès) (quooooi ?!) (Attends, Mort Schuman c'est pas toujours fastoche, hein, kessetucrois !)

Rere-bref. Normalement, après, il fera nuit, et peut-être que je pourrais manger un kebab. Et retrouver les copains, et peut-être même aller écouter/chanter/danser/rigoler avec les Banana Spleen pas trop loin de la scène, choueeeeette !

Re(rere)-bref.
Pis dimanche, ce sera corrections des éval', remplissage des bulletins, correction des dossiers de lecture et de ceux sur la monnaie (pas eu le temps d'avancer cette semaine, construction des décors oblige, plus conseil d'école et répèt chorale), prep' de la journée de lundi, et je parle pas de mon proprio qui vient de m'annoncer qu'il passerait mardi soir pour inspecter les combles, et que la trappe pour y accéder ben elle est pile dans mon couloir tiens. Sauf que c'est juste impossible que je lui ouvre la porte de mon (son) appartement vu l'état de bordelitude (ah si, en ce moment j'explose mes propres records en la matière, et c'est rien de le dire) (non, pas de photo, là j'ai honte), et le ménage je vais même pas en parler d'ailleurs tiens. Et mardi c'est tout bientôt tout bientôt, arrrghh il est fou. (Et moi aussi je suis fou. Tue.)

Rerererebref.
Faut aussi que je fouille mes armoires à fond pour retrouver ce soutif chair qu'est pas bien beau mais bien utile sous les blouses légères parce qu'il ne se voit pas du tout, lui, contrairement aux petites fleurs chocolat ou rose, ou à la dentelle. 15 jours que je le cherche. Il est super bien caché. J'en ai besoooooooiiiiiiin pour demain...

AaAaAaAaAaAaAaAaAaAaaaaah, j'ai les neurones qui font des noeuds !

C'est pourquoi je vous demande humblement, sioupl', si vous pouviez m'ajouter 2 petits jours entre samedi et dimanche, allez quoi, c'est pas grand chose quand même, (j'ai l'honneur de solliciter de votre bienveillance, gna gna gna, ...sentiments respectueux, toussa toussa) sinon je vais pô y arriver, spa possible de tout faire.

Pis quand j'ai une légère montée de stress, comme ça, (en plus du rhume des foins avec les yeux qui démangent fort), je bâffre, là je tourne au Nèstlè Dessert Lait, et ça t'vois, c'est pas du tout bon pour ce que j'ai, ni pour les efforts fournis dernièrement... :-(

Et là je fais quoi au lieu d'attaquer les corrections, la recherche de soutif ou le (gloups, kof kof kof) rangement ?

Je suis devant l'ordi à vous pondre un truc long comme le bras. (Enfin pas le mien, moi j'ai des p'tits bras, comme mon papa, alors que maman, elle, elle fait une main de plus que moi en longueur de bras, si si, alors qu'elle est plus petite que moi, moi je dois toujours retourner les manches des pulls à cause de mes petits bras).

Nan mais je rêêêêve !

...

ps : s'il vous plaît M. le Marchand de Sable, j'aimerais bien ne pas rêver de la kermesse cette nuit, histoire de changer un peu...

15 juin 2008

Fallait y penser

Lulu arrive au pas de course ce matin-là, il est à la bourre, et tout essouflé m'explique :

- Excuse-moi maîtresse, c'est qu'en fait je suis retourné chez moi, parce que je me suis souvenu que j'avais oublié mon livre de lecture !

Moi je dis, se souvenir d'avoir oublié, même à 7 ans, ce doit être plutôt bon signe, quand même, non ?

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10 juin 2008

Trop trop trop

Il est interdit de retourner en classe pendant la récréation.
Yaya-l'exubérant (aussi surnommé "E." dans d'autres notes, , , , , , et aussi, entre autres (!), bon sang cet élève est le héros à lui tout seul d'1/4 de mes anecdotes de classe, faut dire qu'il occupe un volume spatial et sonore certain, impossible de l'oublier, garçon attachant mais... usant, on va dire), Yaya-l'exubérant donc disais-je voudrait bien aller reposer toutes ses figurines pokémachins qui l'encombrent, rassemblées dans le bas de son tee-shirt relevé en guise de poche géante et maintenu d'une main, figurines qui n'ont pas interessé les copains autant qu'il l'espérait, et puis qui l'empêchent surtout d'aller participer activement (et bruyamment) à la super partie de balle-assise là-bas sous le préau, et pour laquelle il a besoin de ses 2 mains. (Euh, là, lecteur, il faut profiter du point pour respirer, t'es tout bleu !) (Quoi, mes phrases sont trop longues...???) Parce qu'il ne peut pas laisser tout en plan par terre, il risquerait de ne pas les retrouver tout de même. Mais il est strictement interdit de retourner en classe pendant la récré, il le sait pertinemment.
Voilà un petit moment que je l'observe discrètement me tourner plus ou moins autour, ne sachant pas comment me demander l'autorisation d'aller reposer tout ce fatras en sécurité au fond de son cartable, les autorisations sont super rares, éventuellement en cas d'oubli de pull ou parce qu'on a ommis de quitter ses lunettes. Exceptionnelles, vraiment.

Et enfin il se lance.
- S'il-te-plaît maîtresse, est-ce que je peux aller reposer mes pokétrucs en classe ?
Je prends ma moue n°12, dubitative, genre je réfléchis, je pèse le pour et le contre, est-ce bien nécessaire, bon, mouaich, allez d'accord, vas-y, mais c'est vraiment une faveur, hein, surtout n'en profite pas.
Il ne devait vraiment pas s'attendre à une réponse positive et il bondit vers la classe en hurlant :
- Oh merci, t'es gentille, maîtresse !
- Mouais... trop ! (tu parles... )
- Oh oui vraiment, trop trop trop gentille !

Ben si c'est pas de la lèche, ça...

8 juin 2008

Généatatalogie

arbre_printemps

Lundi dernier donc, le 2 juin,  je m'étais inscrite au tableau du Quoi d'neuf. (C'est quoi le Quoi de neuf ? C'est ça.)

Surprise dans la classe, c'était la 1ère fois que je faisais ça, prendre mon tour comme eux...  Parfois j'interviens aussi, pour annoncer les événements exceptionnels, les changements d'emploi du temps notamment, les sorties, mais jamais je ne me mets sur le tableau d'inscription ! Mais là, c'est surtout que je ne voulais pas que ça dure 3 plombes. Et puis ça ne concernait pas la classe mais moi personnellement.

Après Jojo qui nous raconte son we chez sa grand-mère, puis Mumu qui a (enfin) perdu une dent, c'est à moi.
J'ai juste dit :
- Depuis cette nuit, j'ai une petite nièce.
Grand silence dans la classe, tout le monde est attentif...
- Vous savez ce qu'est une nièce ?
- C'est comme une cousine ?
- Noooon...
- Moi je sais moi je sais ! C'est ton chat qu'a eu des bébés !
(hahem)
- Pas du tout !
Doigt qui se lève timidement :
- C'est ton frère ou ta soeur qu'a eu un bébé.
- Bravo, c'est ça ! C'est mon petit frère, qui a eu un bébé.
- Waaaa, mais il a quel âge ? Il est marié ?
C'est rigolo, pour eux "petit frère" = enfant, systématiquement. Ben non ! Et bizarrement, les parents de celui qui m'a demandé ça ne le sont pas, mariés, alors je ne vois pas bien le rapport...
Ils me questionnent :
- Et est-ce que ça te fait plaisir ?
- Et comment !
Je passe les explications, la présentation, etc... Revenons au vocabulaire (un instit ne perd jamais une occase, c'est bien connu !!!)
- Alors si ce bébé est ma nièce, moi je suis quoi pour elle ?
A nouveau le silence, ça cogite dur. Un doigt se lève.
- Euuuuh, sa grand-mère ?

Arrrrgghhhh.

6 juin 2008

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Donc voilà, je suis tata, je suis tata, ayéééé !

Un tout petit peu (euphémisme) débordée cette semaine pour faire une note spéciale, mais c'est que ça se passe.
Cette petite coccinelle a trouvé le bon truc pour se faire désirer, avec la complicité du monde médical totalement emberlificoté dans leurs calculs de dates de terme successives, ou comment faire tourner en bourrique ses parents et son entourage impatient tout en prenant le temps de se pomponner...
Initialement prévue le 19 mai (on va dire "autour" du 19), et finalement atterrissage (enfin c'est pas le mot, plutôt apiscinissage ?) le 1er juin, y'a de la marge !
Les collègues curieuses, qui au départ m'accueillaient tous les matins d'un : "Alors, ayé, t'es tata ?" n'osaient même plus me poser la question les derniers jours... juste un haussement de sourcil interrogateur, et mon mouvement de tête en réponse, non non toujours pas.
Il faut savoir se faire attendre, elle a bien raison la pépette. Elle a quasiment déjà tout compris...

Je pars rencontrer (*enfin*) la petite merveille (forcément attends, on parle de ma nièce là !) demain, tadadaaaaaa.
Et je vais lui apprendre à dire "tata". Elle aura une semaine dimanche, je pense qu'elle est prête.
Mais si, mais si.
:-D

...

Edit du dimanche 8 juin : retour at home, ayé je suis en mesure de confirmer : la demoiselle est parfaitement réussie et trop trop trop mignonne. Et pleine de cheveux aussi !
Bon, pour l'entraînement aux Tatatatatatatatata on va attendre encore un peu en revanche, pour le moment elle préfère dormir/téter/dormir/téter/dormir/téter/dormir, (comme je la comprends...)

30 mai 2008

Bodèle canonique

Chaque matin, nous démarrons la classe par l'appel de la cantine, puis le calendrier du jour, puis le "Quoi d'neuf".
Mais c'est quoi donc le Quoi d'neuf, diiiiiiiiis ?
Le principe : il faut s'inscrire sur un tableau spécial, et on a le droit alors de venir sur l'estrade (oui, j'ai encore une estrade dans ma classe... (et c'est dangereux pour moi, croyez-moi !)) pour raconter à toute la classe quelque chose d'important. Un événement familial, une grande nouvelle, un grand secret, ou un petit, celui qui est allé à St Etienne voir un vrai match de foot, celle qui a perdu une dent, celui qui vient d'avoir une petite soeur, celle qui a aidé papa à repeindre sa chambre, celui qui nous a ramené un petit sac de sable du Sahara (la vache qu'est-ce que c'est fin et doux...), celle qui a ramené des coquillages du Cap d'Agde (ah ben ouais hein, chacun va en vacances où il peut), celle qui a trouvé une super photo du Carnaval dans le journal, celui qui a trouvé un super article sur le Loch Ness (la nouvelle passion de la classe), etc.
L'occasion de raconter, de diversifier son vocabulaire, de s'intéresser, de partager, d'apprendre à s'exprimer pour les uns et à écouter pour les autres, de poser des questions, etc. Et de sortir de DragonBallZ, un peu, de s'ouvrir au monde.

3 enfants par matin, pas plus, parce que selon les sujets ça peut nous prendre plus ou moins pas mal de temps !

Ce matin, Nini s'est inscrite au Quoi d'neuf.
Elle vient nous dire qu'elle entendu à la télé qu'il y avait une dame qui est morte il y a quelques jours et qui avait 113 ans.

WOAOUH. Stupeur dans la classe, mais maîtresse, c'est pas possiiiiiible hein ?
Mais si mais si, je confirme, c'est rare mais ça existe.
On fait un petit détour par le mot "doyen", et Momo nous explique que la mémé de sa maman, elle a 100 ans, ils ont fait une grande fête mais quand même, elle perd "un peu la boule" (si si, il l'a dit comme ça !), et qu'elle raconte toujours la même chose et qu'elle ne les reconnait pas bien.
Juju nous dit "C'est la maladie d'Alzheimer, c'est ça maîtresse ?", re-waouh, ils ont 7-8 ans et ils m'épatent.
Re-digression et débat sur le fait de vieillir en bonne santé ou non, quel intérêt, etc.
(bien-bien, très intéressant aujourd'hui, et pis ça nous change carrément du nombre de buts marqués chaque dimanche...!)

Puis retour sur le décès de la doyenne des français, donc, et sur l'âge de la nouvelle doyenne-remplaçante : 112 ans.
Incroyable, pour eux. (Pour moi aussi, un peu)
Nous calculons ensemble qu'elle est donc née en... (j'enlève 8, je pose 2 je retiens 1, euh, hein, oui donc attends hé, moins 100, ouh la) Ah oui c'est ça, elle doit être née en 1896 (la vâââche. Ceux-ci sont nés pile en 2000.)

Fafa intervient :
- Waoaoaoaoah, c'était vach'ment avant ! Alors elle a dû connaître Léonard de Vinci, peut-être ?
(euuuuh, hahem...)
Même pas le temps d'intervenir, Juju rebondit illico:
- Ah ouais, c'était peut-être elle le modèle de Bona Lisa !

J'les adore. (Quand ils sont comme ça.)

26 mai 2008

Coïncidence, coïncidence...

Quand je quitte mon espace administrateur chez Canalbloug, après avoir posté, ou jeté un oeil sur les mots-clés (parfois... comment dire... bizarres, quoi ! Y'en des gens qui ont des requêtes zarb' sur les moteurs de recherches, nan ?) amenant en ces lieux quelques brebis égarées, quand je quitte donc et que j'atterris sur la page d'accueil j'aime bien cliquer au hasard sur les titres de notes référencées qui viennent juste d'être publiées à ce moment-là.
Le rapport du texte avec le titre, découvrir de nouveaux lieux, des nouvelles d'une famille inconnue, une foule de scrabookeuses, de tricoteuses, de brodeuses, des photos de voyage, des délires, des trucs bizarres parfois, ou tristes, parfois tomber sur un truc connu... J'aime bien, cliquer au hasard. Au hasard du titre, surtout.
J'en étais là, cette fin de matinée d'un mercredi d'octobre, me déloguant de mon chez-moi et cherchant un titre accrocheur.

"Les nausées, c'est plus fort que toi", disait celui-ci. Original. Et puis la veille, j'avais eu une bonne migraine, de celles à qui j'attribuerais bien 8,5/10, avec nausées au début comme d'hab', concert de marteaux piqueurs en sol majeur tempe droite ET gauche, grignotage du cervelet par petite cuillère et tête dans la cuvette vers la fin, (ça c'est plus rare, c'est seulement dans celles qui dépassent 8/10), mais là c'en était une bien quand même, si si.
Alors, peut-être allais-je trouver des idées pour soulager ces fichues nausées annonciatrices de migraine, qui sait ? Vite, jeter un oeil !
Je clique. Plutôt un blog d'heureuse future maman, à vue de nez, bon, ok, c'était certes plus que prévisible. Tiens, c'est rigolo, c'est dans le même style que le blog de ma belle-soeur, (Petit-Scarabée) mêmes couleurs douces, même style d'écriture, même genre de mise en page et de bannière, sous-titre : Couple lyonnais à la découverte de la parentalité (tiens, la même ville que ma belle-soeur et mon frère ?! là ça m'interpelle carrément), euuuuuh, le pseudo, il est où le pseudo de la propriétaire de ce blog inconnu ??? Fébrilement, j'ai cherché, croyez-moi !
Heureusement que j'étais assise quand j'ai trouvé.
Puis comparé les adresses-mail, nan paske les pseudos, après tout, ça peut faire doublon, y'a qu'à voir le nombre de Mimi's originales sévissant sur la toile ! Mais une adresse-mail, ça ne trompe pas...

SCHBLAM.

J'vais être tata, j'vais être tata !!!!!

C'est pas une put*ù§£# de coïncidence, ça ?!!!!
(Sans déconner, les gars ?!!)

Je me souviens avoir eu envie d'appeler la frangine immédiatement pour lui faire part de ma découverte inopinée ET de la bonne nouvelle, et en même temps de dévorer tout ce nouveau blog, tout en n'en revenant pas de cette coïncidence de fouuuu à cause d'un simple clic à partir d'un titre... (8 mois après, je n'en reviens toujours pas !) J'ai choisi de lire le blog en diagonale vite vite, pour pouvoir donner le plus d'infos possibles à la frangine.
Je me souviens de la frangine au téléphone, et de son cri "ON VA ÊTRE TATAS, HIIIIIIIIIIII, ON VA ÊTRE TATAS !!!" Elle devait être en train de sauter partout dans l'appart...

Elle devait justement recevoir frère et belle-soeur dans la semaine. Alors je me suis incrustée, je voulais absolument être là, malgré les 150 bornes, des fois qu'il y ait annonce officielle... qui sait ?
Il a fallu attendre quasi le dessert (arrrgh !) avant qu'ils ne nous lâchent le morceau, arffff, dur dur de faire comme si de rien n'était ! Et en même temps je me disais qu'elle ne voulait peut-être pas que nous découvrions ce blog, et en même temps, puisque c'était fait (et totalement innocemment en plus !) je ne pouvais pas ne pas le lui dire et faire comme si je ne savais pas...
ça a donné un dialogue du genre :

Bousier : - Au fait, vous préférez qu'on vous appelle tonton ou tata ? (ça c'est de l'annonce, notez, hein ?)
(regard de connivence entre frangine et moi): - Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, on va être tata, on va être tata !
Moi, discrètement à PetitScarabée: - Au fait, t'aurais pas ouvert un autre blog...???
Elle : - QUOI ??????????? Mais comment tu sais ????
Moi : - Ben...

Elle a cru s'être trompée de lien peut-être, en laissant un comm' ici. Mais non, même pas.

Trop-for-te, Mimi Je Rêve.  :-D
(Future tata de son état.)

C'était début octobre. Et là, depuis une semaine, on attend que mini-nièce pointe le bout de sa frimousse...

Hiiiiiiii, je vais être tata, je vais être tata !
Bon courage aux futurs parents, et gros gros bisous à eux.

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Nan mais je rêve... !
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