Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Nan mais je rêve... !

10 septembre 2008

Dialogue

Toute première séance de lecture de l'année, avec les CE1.
Je veux savoir comment est-ce qu'on sait qu'un personnage parle dans le texte, et ils m'expliquent, les "petits triangles pas fermés", les "espèces de flèches", là, avant et pis après la phrase, tu vois ?

Je dessine de beaux guillemets au tableau et leur demande comment ça s'appelle.
Grand silence. C'est rare que personne ne sache, c'est rare aussi que personne ne tente une réponse même à côté de la plaque. (Mais bon, c'est le début de l'année, on ne se connait pas bien encore, ils n'osent peut-être pas...)

Pourtant ils cherchent, je les entends réfléchir.
Finalement Lala lève le doigt, timidement :
- Les... euh... les aiguillettes, c'est ça ?

Je n'ai pas pu réprimer le grand sourire.
On va passer de bons moments, cette année !

Publicité
Publicité
3 septembre 2008

Mimi cascadeuse

79711390

Déjà, il m'avait fallu un bon quart d'heure pour décider si j'allais ou non les sortir, ces poubelles, parce que le mardi soir c'est le jour des sacs jaunes papier-cartons, et ils étaient pleins ces sacs, mais quand même, c'est dehors, trèèèèès loin, au bout de l'impasse, ça peut bien attendre mardi prochain le papier-carton, ça gêne pas, d'abord je regarde le docteur Shepherd à la télé, alors bon, tant pis pour les poubelles, ouais mais quand même, l'autre poubelle, la noire, elle est pleine aussi, y a des trucs moisis dedans, alors bon... oui, mais c'est dehors, c'est loin... oui mais quand même, elle est pleine... oui mais Derek... pis j'ai pas envie...
Hoooo, c'est la pub, vite je prends une goulée d'énergie, j'enferme le chat à la cuisine pour ne pas qu'elle me suive et je descends mes 2 sacs-poubelle. (Bon, en même temps, c'était une cassette dans le magnétoscope, parce que le docteur Shepherd ça passe vraiment trop tard le lundi soir, surtout quand y a école le lendemain ! Mais quand même, c'était la pub même sur la cassette, donc go.) (Faut pas briser les élans impromptus, déjà que je ne pas toujours sûre que les ordres viennent de mon cerveau, alors !)

Onze ans que j'habite cet appart, ONZE ans que je descends cet escalier au moins 2 fois par jour quand ce n'est pas une dizaine, que je fais super gaffe à la première marche qui est très haute et me fait mal à la hanche si je viens juste de me lever. (Qu'est-ce que je fous en bas de chez moi au réveil ? Bé c'est quand le chat veut sortir, il faut lui ouvrir ma porte d'entrée ET la porte commune en bas, mademoiselle ne sait pas faire, pfff)

J'ai juste oublié la toute dernière marche, en fait, le bord du... trottoir. Quand ma tatane a basculée orteils en avant, comme une vraie danseuse-étoile sur une pointe, debout contre le bord du trottoir au lieu de se poser bien à plat sur le trottoir. Je n'ai même pas compris tout de suite ce qui se passait, mais j'ai senti l'intérieur de mon genou faire cling-clang-cloung-cleung, ce qui est très différent de cling-claaac, sensation-son caractéristique du déboîtement, qui cesse toute douleur quand on arrive à obtenir le claac-cling inverse, signe que tout est revenu en place. Non non non, là ça a fait cling-clang-cloung-cleung, beaucoup plus long que d'habitude, qu'est-ce qu'il est haut ce put'£%& de bord de trottoir... Me suis niqué le genou là, ya pas à se poser de question, c'est fait c'est fait.
Je crois que je suis tombée au ralenti, en fait.
Je vous dis pas le bruit des sacs-poubelles s'écrasant au sol, avec les conserves dedans, je me demande même s'ils n'ont pas rebondi ! Et moi pendant ce temps-là, je terminai mon gadin. C'est fou tout ce qu'on peut penser en une demie-seconde...
- put%§& non, pas le genou, comment je vais faire avec l'école ?
- Aaaaaah mais je continue de tomber en plus, aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
- Aaah, là il va me manquer un bout d'orteil, juste le dessus contre l'ongle
- ok, voilà le sol, aïe, mais ça râpe le goudron, bobo tibia gauche
- ah non mais c'est pas fini, cette chute, roulé-boulé vers l'avant maintenant, bon sang je devais avoir le pas super alerte pour que ça dure aussi longtemps, quelle énergie dans cette chute !
- aïïïïe les paumes, oui, bon d'accord
- oh lalalala mon genou, mais comment je vais faire ? mais quelle c*** !
- quoi, y'a encore de l'élan, mais arrêtez-moi où je vais aller m'écraser contre la porte des garages si ça continue !
- Tiens, si je lâchais les sacs poubelle au fait ?
- Ouaaarf, la terre est basse, et dure aussi, me voilà à ras du sol, supeeeer, ça s'arrête quaaaand ?
- le menton, ok, la joue ? allons-y, le front ouais bon ça va aller là non ?
- mon genou, mon genou... oh non, la poisse, pas le genou...
- euh, tiens, ça bouge plus ? Fini, le roulé-boulé ? c'est sûr, c'est tout stable maintenant ?

Et me voilà roulée en boule, le visage aplati contre le goudron, les paumes à plat, dans la nuit noire, au milieu de l'impasse... Chose étonnante de ma part, le fou-rire n'est pas venu. Perplexe, scotchée même, avec une seule pensée : est-ce que je vais pouvoir me relever...? J'ai basculé sur le côté, ai soulevé la jambe pour tendre le genou correctement et tenter de tout remettre dans un axe plausible... Bon, il se tend, c'est déjà ça. C'est fragile, c'est douloureux, mais je peux l'étendre.
A 1 mètre de moi, les lueurs de la télé filtraient à travers les fentes des volets de mon voisin. Il a entendu le barouf de la dégringolade des sacs poubelle, il va venir voir ? Non, même pas, personne ne bouge dans l'impasse. Je me rends compte que je n'ai même pas crié, rien, aucun son. La méga-gamelle silencieuse...

Je suis restée 5 bonnes grosses minutes assise par terre au milieu de la route, le temps de reprendre mes esprits, à me frotter les paumes endolories, la jambe tendue, à écouter mon genou (mais oui mais oui, absolument, plus de cling, plus de clang) avant d'oser essayer me relever. Et si j'y arrivais pas, et si ça faisait trop mal ? J'appelerai mon voisin. Après tout, il est que minuit ! Quelle c***, mais quelle c***...
Au premier étage, la lumière dans ma cuisine et la minette sur le bord de la fenêtre qui me regarde et qui fait les 100 pas, pourvu qu'il ne lui vienne pas à l'idée de sauter depuis tout là-haut, ce serait le bouquet.

Et puis je me suis lancée, et oh miracle, le genou a répondu présent, le pied s'est posé à plat, j'ai pu prendre appui... ouf, c'est déjà ça. Mais ça tire derrière le genou, et pas qu'un peu. J'ai le souvenir d'entorses où il m'était bien impossible de poser le pied par terre. Là je peux marcher, tout doux, surtouuuut ne pas tenter un twist...

Alors j'ai ramassé mes sacs poubelles, légérement éventrés !, et je les ai conduits au bout de l'impasse. Dooooooucement.
J'ai remonté l'escalier de même, ai désinfecté paumes, épaule, menton, front, tibia, et enfin j'ai relancé ma cassette. Bon sang, y'a tellement de toubibs dans cette série, et même pas un pour venir me masser avec un anti-inflammatoire !!! (à défaut de Derek, moi je veux bien Alex, hein !)

J'ai quitté la genouillère pour dormir (quand je vous dis que je suis équipée !), j'ai fait gaffe à chaque retournement cette nuit. J'appréhendais le lever, mais non, je peux toujours appuyer la jambe par terre même si je sens que c'est pas bien stable, et la douleur est supportable. Un peu endolorie au niveau des épaules aussi, c'est tout. Bien sûr je ne ferai pas des kilomètres, mais bon, j'ai quand même claudiqué jusqu'à la pharmacie (ma toubib est fermée le mercredi), qui m'a confirmé que anti-inflammatoires + immobilisation dans la genouillère rigide (2 lamelles de fer de chaque côté, mais oui mais oui !) c'était la bonne solution, elle m'a aussi conseillé l'huile essentielle de gaulthérie associé à l'eucalyptus, pourquoi pas. Maintenant, j'ai le genou bien fixé ET qui sent bon !

Pas besoin de m'arrêter donc, ouf (enfin j'espère... on verra ça demain) (on est rarement assis à l'école, et encore moins quand il y a plusieurs niveaux !), c'est que je n'ai rien laissé en classe pour un éventuel remplacement, tout est prêt mais il n'y a que moi qui sais où c'est, qui sais quelle évaluation je veux faire ces premiers jours, tout ça tout ça... je me voyais mal expliquer tout ça au téléphone.

Demain, ce sera lentement, mais sûrement. En terrain plat ça ira, monter les escaliers, tout doux, les descendre... ça risque d'être une autre paire de manche ! Je mettrai la genouillère, mais je ne sais pas si je la supporterai toute la journée. Aujourd'hui je supporte, mais je suis surtout assise depuis ce matin (voire couchée, pour la sieste !) Je m'oblige à fait quelques pas dans le couloir, je fais trèèèèès attention à bien rester dans le bon axe, je suis pas prête de pouvoir à nouveau m'asseoir en tailleur, c'est moi qui vous le dis, et j'ai pas tellement envie d'essayer pour le moment d'ailleurs...
Sur ce, c'est l'heure de mes antalgiques, ah mais.

...

Alors non, il ne faut pas, vraiment non, il ne faut pas...

... oublier qu'il y a un bord de trottoir. Les bords de trottoirs ne s'en vont pas quand la nuit on n'a plus besoin d'eux..., eeeeeet ouiiiiii. (Par contre il faut que l'on re-signale au proprio que la puce de détection de mouvement pour la lumière dans l'impasse est défectueuse, elle ne s'est activée que quand j'ai basculé pour me relever !)

... tergiverser des heures pour sortir la poubelle. J'avais pas envie, ça devait être un signe en fait !

... sortir en tatannes. J'aurais peut-être évité de m'arracher 1/2 ongle d'orteil.

Mais quel put%&£ de gadin, mes aïeux !!!

Pfff, ça va se moquer parmi les collègues, demain...

31 août 2008

J'arriiiive !

J'étais là sans être là, et pas chez moi, accès limité à internet parce qu'ordi très capricieux, plein de monde à la maison, copines/cousine à aller visiter en Bourgognie ou Wallonie, pas le temps de me coller devant en écran, pas très envie d'ailleurs, ne pas trop en faire... profiter des gens quand ils sont là. Surtout la famille, les occasions se font rares parfois.

Alors bon, j'ai plein d'idées de notes, mais il me faudra le temps d'organiser, de rédiger, la grande fête de la Vivre, anecdotes ou bilan des vacances, une histoire de brosse à dent, une autre de lionceau, toussa, mais comme à mon habitude je prends mon temps... :-D

Demain c'est la pré-rentrée. Dans certains académies, c'était même vendredi (j'ai bien pensé à vous !), mais chez moi, j'ai du bol, ce n'est que demain lundi. Comme je suis venue bosser (trèèèès légérement) mi-août, ma classe est à peu près prête, reste à finaliser les emplois du temps des salles de sport ou d'informatique, prendre connaissance de toute la paperasserie à faire dès la rentrée, ce genre de trucs, reprendre ses marques avec l'école et les collègues, se remettre dans le bain, quoi.

Et mardi on accueille les loustics.

Et c'est partiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

(Pourvu que j'entende bien le réveil demain...)

12 août 2008

De retour (mais pas pour bien longtemps, héhé)

Un mot d'enfant, comme je les aime, je l'écris vite vite, avant que je n'oublie, il m'a tellement fait rire...

Je suis vautrée dans l'herbe, je bouquine, la marmaille s'éclate un peu plus loin, les copines en cuisine s'occupent du repas (pas moi, non, même pas de remords, les mères de famille ce sont elles, de vrais cordons bleus en plus, et pis d'abord j'ai une grosse angine, blanche l'angine il a dit le docteur, je vais quand même pas aller tousser dans les gamelles hein ?) (déjà que j'ai interdiction de distribuer des bisous !)

p_querette

Bref, donc, je suis tranquille sous un arbre avec mon bouquin, quand soudainement Fillot n°2 surgit et me fonce dessus en hurlant :
- Tous sur Mimi, A L'ATTAQUE !!!
(Woow woow ho hé ho keskisspass ?)
J'attrape le poids-plume au vol, roulade, retournement, triple-loots, capture, et lui répond à l'oreille :
- A l'attaque toi-même, d'abord !
Et le moineau, du haut de ses 3 ans et demi, se tortille, se dégage de mon étreinte et se redresse, victorieux :
- A L'ATTAQUE MOI-MÊME !!!

20 juillet 2008

@ plus !

Bon d'accord, je n'étais déjà plus beaucoup là.
Mais je me tenais au courant, je venais lire vos chez-vous à peu près tous les 2-3 jours. Ce qui ne me prenait pas un temps démesuré, vu que tout le monde lambine/est parti/se traîne/manque d'inspiration/glougloute dans la piscine/crapahute à l'étranger/ou autre... (et a bien raison...)
C'est ça l'été !
Pour ma part, la famille, les pitits cousins, le transat dans le jardin de papa/maman avec les lectures en retard, les grasses mat', les parties de cartes, le beau temps, les horaires comme je veux, ça me convient très bien... (mais pas la chasse aux limaces, je laisse ça aux jardiniers en herbe. Une véritable in-va-sion, incroyable, y'en a partout, et bonjour les dégâts, quelles voraces ! Mes petits cousins, à 1 centime la bestiole, se sont déjà fait un paquet de fric, si si si. Et après, crouiiic-zigouillé, le bavouillant gastéropode, gnark gnark gnark...) (Comment ça j'ai pas de pitié ? Mais je me suis carrément étalée de tout mon long à cause de l'une d'entre elle ! Et la bave de limace, tu peux frotter fort avant que ça parte, mes tongs toutes neuves, non mais attends, pis mon genou aussi...!)

Mais bref, cette fois c'est à mon tour de mettre les voiles. Mon sac est presque bouclé, maillot de bain, tongs, paréo et crème solaire indice 50. Check !
[Bon, d'accord, j'ai aussi pris des pantacourts, des tee-shirts et du shampoing. Mes lunettes de soleil. Et ma genouillère/anti-inflammatoires, une lime à ongle, de l'ibuprofène, un gilet pour les soirs, ma trousse de toilette au grand complet, la crème pour les pieds (sinon je crevasse), ah, de quoi dormir aussi, pis des sous-vêtements bien évidemment, juste un pantalon au cas où le temps se gâte (vaut mieux que j'en prenne deux ??? oh non hein !), des chaussures fermées aussi au cas où, des sandales qui tiennent aux pieds pour marcher correctement, le chargeur du téléphone-qui-restera-au-fond-du-sac-pendant-10-jours, bon, je crois que je n'ai rien oublié.]
Non, je n'ai pas de chaussettes rouges et jaunes à p'tits pois !

Donc bye bye, à bientôt, profitez bien de votre côté...
(courage pour ceux qui sont au boulot, oui oui je pense à vous. ) (Des fois.)

Publicité
Publicité
10 juillet 2008

Le retour du tag, tadadadaaaaa

Les règles :

1. Mettre le lien de la personne qui t’a tagué: c'est elle, m'dame ! -> Marinette.
Non en fait elles sont deux : y'a la 'tite Sel, aussi !

2. Mettre le réglement du jeu (hop laaaa) (t'as remarqué, c'est ce que je suis en train de faire)

3. Répondre aux questions (oui, ça vient !)

4. Taguer 5-6 personnes (ouais ben on verra)

5. Les avertir sur leurs blogs (oyez, oyeeeez !)


Voici les questions : (donc)

1. Couleurs préferées : ça dépend quand ?
J'ai un gros faible pour l'orangé. Pas le orange flash, pas le jaune doré, nan, le orangé, doux. Dans les jeux de société le pion orangé m'est dévolu, sinon je... euh, sinon je suis pas contente, quoi. Et s'il n'y a pas de orangé, je prends le jaune. Ah ben oui ben c'est comme ça pis c'est tout ! D'ailleurs ma classe est dans les tons orangé, c'est lumineux, clair, dynamique. Et c'est moi qui avait choisi les peintures il y a 4 ans.
En survolant ma garde-robe récemment, j'ai vu aussi qu'il y avait pas mal de turquoise clair, c'est pas original cette année, mais bon.
D'ailleurs mon blog est plutôt turquoise, en fait...
Par contre orangé et turquoise, ça va pas terrible ensemble !!!
J'aime bien le prune, aussi.

2. Matières préferées : le doux ! le coton, notamment.

3. Odeurs préferées : plein, tout plein, je suis très odeurs. L'odeur du pain grillé qui monte de chez mon voisin le matin, les fragances fruitées, le poil de mon chat là juste sur le côté de sa nuque là où c'est tout fin, la terre mouillée après une averse,...

4. Gourmandises préferées : chocolat au lait, car-en-sac...

5. Ce que j’aime recevoir : un sourire, une lettre (pas les factures, hein !)

6. Le style de ma décoration : ecclectique. Trèèèès ecclectique. Mais ne me correspond plus vraiment. Disons que je changerai des tas de choses quand j'aurai le courage de la refaire. (bordélique, à mon image, ouais, c'est bien ça)

7. Un aliment ou un produit que je n’aime pas du tout : le melon, berk berk berk beeeeeerk.
Je crains beaucoup l'ail également, je ne le digère pas bien, j'en mange pendant 12h ensuite, c'est juste l'horreur.

8. 3 aliments préferés : ouh laaaaa, mais c'est bien trop vaste ! J'ai un faible pour les pizzas hyper-garnies, le jaune d'oeuf tiède mais encore liquide, les framboises, mmmmmmh... (mais pas tout en même temps quand même !)

9. Recette favorite : ben comme je ne cuisine pas... je mange à la cantine tous les jours, je bricole le reste du temps.
Ah, si, je suis une spécialiste du filet de poisson cuit 1 min au micro-onde avec juste un peu de sel et de l'origan. C'est super long et compliqué à faire, mais qu'est-ce que c'est bon !

10. Boisson de prédilection : de l'eau, de l'eau, de l'eau. Plate.
J
uste du lait, chaud, le matin, un 'tit café après le repas de midi. (J'aime bien la gnôle aussi, mais ça reste exceptionnel, c'est pas de la prédilection !) 

11. Le plat que je rêve de réaliser et que je n’ai pas encore fait : Alors j'avoue que... ça ne m'a jamais traversé l'esprit ! Mes rêves sont ailleurs que dans un livre de cuisine... :-D

12. Mon meilleur souvenir culinaire : je me creuse, je me creuse, je cherche, je ne trouve pas, ??? Parce qu'il y a en a trop, en fait, les gratins de ma grand-mère paternelle, la poule-au-riz de ma grand-mère maternelle, des crêpes au foie gras et confiture de figue un matin brumeux de réveillon de l'An,...
Des fois je découvre des associations qui vont trop bien alors je refais l'expérience un jour sur deux pendant 3 semaines, et puis je me lasse et je passe à autre chose.
J'aime bien manger, quoi, je savoure, je déguste, j'aime plein plein de choses, difficile de choisir !

Voilà voilà voilàààààà.

Alors, je taggue, euuuh je taggue Ange-étrange (non je ne n'oublie pas que tu m'en as filé un il y a quelques temps, je prends juste le temps de réfléchir ;-)), Sel (ben oui dans ton questionnaire à toi y'avait moins de questions alors il faut que tu complètes chez toi avec les questions 1 à 6, à peu près quoi ! )
Et pis Petit Scarabée, et Estelle aussi et puis tous ceux qui veulent, en fait... (non, je ne me mouille pas... hin hin hin !)

9 juillet 2008

La maîtresse au feu, les cahiers au milieu ! (ou l'inverse ?)

Ayéééééé...

C'est fait.
C'est les vacances.
YIIIIPPPPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEE !

Chu revenue un peu chargée ce soir, plusieurs boîtes de confiseries diverses (chocolats, Quality Street, spécialités du coin,... miaaam, mais bonjour les hanches, j'ai intérêt à partager !), un (très joli) (pour de vrai !) duo de tasses à café, un autre de flûtes à champagne, un ensemble de produits d'épicerie fine, un très joli bouquet de roses oranges, et un autre carrément splendide dont j'ai dû aller demander aux dames de la garderie si elles savaient de quelles fleurs il s'agissait, parce que moi pas... ! Elles ont été unanimes, ce sont des freezias. Je connaissais le nom, je n'aurais pas su identifier la fleur. Maintenant oui ! Et non seulement il est magnifique, ce bouquet, mais en plus il embaume... waouh, un vrai bonheur.

Et bien sûr, ces attentions me touchent beaucoup, avec les regards souriants, les poignées de mains et les bises à la sortie, sont sympas les parents ici, je suis vraiment bien dans cette école.
Mais plus encore, ce qui a fait sortir l'eau de mes yeux dès 9h moins le quart ce matin, quand la petite fille me l'a amené direct dans la classe, c'est le petit mot qui accompagnait le bouquet de freezias.
Des remerciements pour cette année, "Pour tout, parce que ce serait trop long à énumérer", et signé par les deux parents.
Alors oui c'est une petite fille spéciale, que j'ai suivi plus particulièrement parce qu'elle ne rentre pas dans le moule scolaire classique, mais bon c'est mon boulot, ça n'a pas toujours été simple pendant ces 2 ans, j'ai souvent rencontré les parents, elle m'a désespérée parfois, et rendue si fière d'elle le lendemain, j'ai baissé les bras, puis réattaqué de plus belle la semaine suivante, on l'a poussée fort, de tous les côtés, elle s'est accrochée la miss, et elle va continuer son petit bonhomme de chemin, à son rythme particulier à elle...
La maman lui avait fait faire une petite carte aussi, "Merci maîtresse pour tout ce que tu m'as appris cette année", mais c'est vraiment la toute petite carte des parents cachée dans le bouquet qui m'émeut, bien plus encore.

Et puis cette dame à la sortie aussi, pas une maman mais une famille d'accueil, et Dieu sait qu'il m'en a fait baver celui-là, même s'il a un paquet d'excuses, on est rarement placé en famille d'accueil par hasard, oui j'avoue, j'étais soulagée les jours où il était absent, c'est vrai, j'assume, ainsi que ces après-midis où il était suivi par toute la clique psy. Prendre le temps de souffler sans faire la police en permanence. Savourer le calme dans la classe. Etre disponible un peu pour les autres aussi.
Mais s'il m'a permis d'apprendre à contrôler mes nerfs (et encore, pas toujours comme je l'aurais voulu, mais bon, voilà quoi, quand on me pousse bien à bout, ben... j'explose, et lui avait parfaitement trouvé le bouton poussoir), mais donc disais-je, je dois reconnaître que lui aussi a sacrément progressé en 2 ans. Du petit garçon pertubateur, provocateur, chicaneur, en rebellion et en difficulté, on est passé à un petit (grand) garçon avec des capacités certaines, ayant (de plus en plus souvent) la volonté de faire de son mieux, même si niveau "fouteur de m..." là on n'a guère avancé, certes. (d'où mes coups de g. !)
Alors cette dame qui "tenait à me remercier pour ma patience (hahem), ma ténacité, ma façon de procéder, ma poigne, le travail fourni, et tout et tout et tout", bééé... Waouh, merci madame, j'ai fait ce qui me semblait juste, j'ai avancé au jour le jour, j'en ai rêvé, oui, je l'ai haï aussi parfois, et puis j'ai cherché comment avancer par un chemin différent, et il a progressé, c'est vrai. Il a grandi, aussi...

C'est moi qui suis trop chochotte, c'est un trop plein de mes réserves lacrymales, c'est la tension des dernières semaines qui retombe, c'est un mix de tout ça, je suis trop émotive je sais, pourtant jusqu'à présent je m'en sortais pas trop mal mais depuis 1 ou 2 ans, je contrôle plus trop, ça coule un peu n'importe quand, un film, un regard, une simple situation, et ça donne pas l'air malin je vous assure. Faut pas me dire des choses comme ça madame, après j'ai les yeux qui débordent !
(Mais j'ai pas pleuré, hein, j'ai juste les cils mouillés, quoi !)

J'ai reçu tout plein de dessins et de bisous, aussi. Parce que les bisous, le dernier jour d'école, je veux bien !

La lance pointée derrière l'oeil droit, et la vague nausée accompagnante sont apparues à 16h35 pile, promesse de migraine costaude pour dans pas longtemps, là j'en suis aux 2 yeux et la nuque, j'ai même arrêté de piocher dans les chocolats, c'est dire !, et je ne dînerai pas je crois. Cette fois la nausée est là et bien là, vivement mon lit.

C'est les vacances !!! (Une pensée pour ceux qui font du rab...)

Ceci dit j'y retourne dès... demain, si je veux récupérer des tables supplémentaires pour l'an prochain, c'était pas possible de faire ça aujourd'hui, la mairie ne voulait pas, la mairie ne veut pas comprendre que je veux préparer la rentrée pendant l'été, prévoir la disposition de la classe, et que donc recevoir les tables le 2 septembre au matin ne m'arrange pas. Et si ça n'est pas fait maintenant, ça ne le sera pas avant septembre c'est sûr, donc... j'ai insisté, et c'est éventuellement possible demain matin. M'en fous, je veux être là, et je veux mes tables. Ils m'ont dit 8 heures, j'ai quand même réussi à négocier pour 9 heures, c'est toujours ça... je dormirai vendredi !

(Mais quand même, c'est les vacances !!!)

(Qu'est-ce qu'ils sentent bon, ces bouquets...)
('tain, c'est nul d'avoir envie de vomir le soir des  vacances.)

8 juillet 2008

Jusqu'au bout !

Yaya. 8 ans. 1m40, 45 kg, costaud donc, bon élève, prend énormément de place dans tous les sens du terme. Parle tout le temps, très fort, et du coup n'écoute pas les autres. Ni moi non plus d'ailleurs.
Nan, c'est pas sa fête aujourd'hui.
Mais quand même.

Je suis à l'autre bout de la classe, je survole les derniers exercices, qu'on a fait tous ensemble donc s'ils ont bien suivi il ne devrait rien y avoir à corriger, mais je veille quand même avant la toute dernière mise dans le cartable. Ah ben ouais, on aura bûché jusqu'au bout !
Ah, là justement il y a une petite erreur dans une soustraction. Mais... j'ai pas l'outillage sur moi.
J'avise Yaya qui est placé pas loin de mon bureau :
- S'il te plaît Yaya, tu peux m'amener mon stylo rouge ?
- Oh oui maîtresse, bien sûr, tout de suite !, me répond illico le fougueux énergumène.
Il bondit.
Sur mon bureau il y a au moins 3 stylos rouge (V5 pilot, toujours !) dans le pot à crayon, plus un ou deux qui traînent à côté.

- Celui-là, maîtresse ?
Je regarde ce qu'il me montre.
Un stylo... noir.

Soupiiiir...
Rouge, Yaya, roooouuuuuge !

7 juillet 2008

Petite souris

Ils sont accroupis ou assis par terre, entassés derrière le bar, ils enfilent leurs patins pour le sport.
Ben voui quoi, notre salle de sport c'est en fait la salle des fêtes de la commune, alors ils se changent dans un coin, et puis on ne reste pas en chaussures parce que par terre c'est du parquet.
Ils sont amassés, penchés sur leurs pieds, et les discussions vont bon train tout en défaisant les lacets, ils ne font absolument pas attention à moi qui attend que tout le monde soit prêt, accoudée de l'autre côté du bar (y'en a qui ont pensé "comme d'hab'", au fond, j'ai entendu, hééé !) (comment vous savez ???)
Et j'écoute, je saisis des bribes de conversation au vol... j'aime bien faire la petite souris, parfois.

Un groupe de p'tits gars est en train de parler de leur futur maître, l'année prochaine.
- Monsieur X., il a l'air sympa.
- Ouais, et pis des fois il fait des farces aussi ! (euuuh oui, il aime bien déconner)
- Mais y'a un CE 2 qui m'a dit qu'il se fâche des fois, et qu'il se fâche fort. (Tout à fait vrai aussi. Très fort)
- Ouais mais c'est normal, si y en a qui font du bruit ou qui travaillent pas !
- Et pis il donne beaucoup de devoirs aussi.
- Mais monsieur Y. lui il fait pas trop de blagues. (Monsieur Y., c'est mon collègue de CM)
- Mais quand même c'est normal que monsieur Y. rigole pas trop, c'est le directeur quand même, il a beaucoup plus de boulot ! (C'est pas faux, surtout cette année dis donc, dingue la paperasserie)

Moi, je pouffe intérieurement. Alors c'est comme ça qu'ils voient les collègues...
Les filles, patins enfilés depuis longtemps, attendent ces messieurs, et ont bien vu que j'écoutais discrètos la conversation. Elles guettent mes réactions, en silence, réprimant leurs sourires...

Et Yaya, tonitruant comme à son habitude, se mêle à la discussion qui se déroule à ras de terre :
- Ouaip', et pis on a de la chance, mademoiselle Z. (bibi, donc), c'est la plus gentille des maîtresses !
Là, les filles explosent de rire, et les gars se rendent compte tout à coup que tout le monde les écoutait... (et les attendait, accessoirement.)
OK, moi j'en ai assez entendu, on peut commencer la séance de sport !!!

Sont pas rancuniers ces mômes, c'est fou ça.

[Parce que s'il y en a bien un qui subit fréquemment mon courroux, c'est quand même bien Yaya. (Je l'ai encore viré de la classe cet aprèm...) Parce qu'à un moment, trop, c'est trop, pour les autres, et pour moi. (ouais nan mais attends, quoi !) Il est très gentil, mais il est usant, et assourdissant aussi surtout. Et il ne se tait ja-mais.
En fait je suis sûre qu'ils appréhendent, à la maison, de le récupérer 24/24 pendant 2 mois...
Mais en tout cas, ben... il n'est pas rancunier !]

6 juillet 2008

Fatiguée, un peu quand même.

C'était hier soir un repas de fin d'année (allez, plus que 2 après celui-là qui était le 6ème en 15 jours), et c'était avec les parents de l'Amicale Laïque. Ces parents d'élèves qui s'investissent à fond toute l'année, qui organisent des soirées spéciales, des tombolas, la kermesse, et c'est du boulot et pas qu'un peu !, tout ça pour récupérer quelques sous qui permettent d'offrir un bouquin à chaque élève à Noël, et une partie du voyage scolaire, etc. C'est pas rien.
J'en suis d'autant plus consciente que dans l'école dans laquelle je travaillais précédemment, il n'y avait pas d'association de parents d'élèves, alors qui organisait des manifestations publiques pour gagner 4 sous, c'était bibi, et c'est un sacré boulot avant, un sacré stress pendant et une méga fatigue après. Pour parfois faire 70 € de bénéf', youpiiii. Et dans ce cas, prendre un car pour se rendre au musée, ben c'est râpé...

Mais ici, il y a une amicale laïque, et wouaouuh, ils sont supers. Très dynamiques, sympas et déconneurs.
A force de s'épauler, on se connaît mieux, on se fait la bise, il y a même tutoiement avec certains.
Ce qui n'empêche rien quand il y a quelque chose à dire dans l'année à propos de leur marmaille, bien sûr.

Quand je pense que dans ma précédente école, avec ma précédente collègue, en 2000, finale de coupe d'europe le soir de la kermesse, super ambiance, les parents nous avaient aidé à ranger puis nous avaient proposé de rester barbekiouter avec eux devant le match, mais ma collègue d'alors ne voulait créer aucun lien avec les parents hors contexte scolaire, (peur de quoi ?) et avait décliné poliment mais très fermement (voire froidement). Et comme nous faisions voiture commune, ben... pas le choix pour moi, donc.

Hier soir, c'était fous rires et grosses vannes au resto, les enfants en liberté sur le parking (dont de 4 ma classe, et 3 de celle de l'an prochain), tout étonnés de voir la maîtresse ici, et tout fiers de pouvoir lui faire la bise (parce que je n'en fais pas à l'école, alors que c'est parfois pratique courante dans certaines classes de maternelle, mais moi je n'aime pas trop ça, pis d'abord on n'est plus en maternelle.) (Je fais volontiers un bisou quand on se croise en dehors de l'école, genre au supermarché, mais c'est tout.) Là c'est différent, c'est la bise du "bonjour/au-revoir" classiquement française, pis c'est une fois dans l'année !
Il y a les papas qui se font un malin plaisir de me dire "Bonjour Maîtreeeesse !" avec un grand sourire en me claquant la bise, doit y avoir un fantasme de petit garçon là-dessous...

Bizarrement, à table, ils ont décidé de faire un côté homme/un côté femme (jamais vu faire ça, moua), bé c'était pas si mal, les vannes volaient d'un bout à l'autre de la table, renforcées au fur et à mesure qu'elles progressaient pour rejoindre leur destinataire... Un de mes collègue notamment a bien dégusté contre les mamans en folie !
On a passé une super soirée, bien discuté, bien rigolé, bien dansé, pas moi, me suis déboîté le genou il y a une semaine, il est remis en place mais pas super stable, on va pas tenter le diable non plus, pourtant ça me tentait fortement d'aller me trémousser avec eux... Mais il y avait une maman avec une entorse aussi, alors ça va !
C'était drôle, de voir ce papa stressé et toujours inquiet d'ordinaire, totalement surexcité ce soir et avec une pêche d'enfer, rockant, swinguant, jerkant, jusqu'au bout de la nuit. Et ce couple un peu distant d'hab', s'éclatant comme des ados sur la piste... Sympa.

On n'est parti que quand on nous a mis dehors. Je me suis moquée parce que j'allais pouvoir dormir ce matin, alors que leurs chers anges seraient probablement réveillés vers 7h30, mouhahahahaha... Quelqu'un a proposé de me passer un coup de fil dès leur heure de réveil... :-)
Je suis bien naze aujourd'hui, bah oui, c'est là qu'on voit qu'on vieillit n'est-ce pas, et me coucher au lever du jour provoque maintenant chez moi un ensemble de réactions, comment dire, désagréables ?  Mouaich. Vaseuse, mal aux yeux, tremblements divers... alors que je n'ai pas picolé ! Me suis juste couchée (très) tard ! C'est pas juste. Peut-être aussi que j'ai juste perdu l'habitude, on verra cet été...

J'ai terminé ce midi ma toute dernière grosse pile de corrections, ouuuuuuf. (trop fière d'avoir vaincu la dite-pile !)
Demain et mardi, on boucle les travaux en cours puis on rangera, on décrochera (les trucs des murs, hein !), on triera les feutres à jeter, on rendra les travaux d'arts plastiques (hahem), et mercredi ils auront le droit d'amener des jeux de société et moi je leur ai prévu une sorte de quizz par équipes.

Yiiihaaaaaa !

(Par contre là tout de suite je vais aller m'allonger pour une 'tite sieste, bah oui hein, le grand âge, toussa...)

Publicité
Publicité
Publicité
Nan mais je rêve... !
Derniers commentaires
Newsletter
Archives
Publicité