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Nan mais je rêve... !
30 juillet 2009

Chui pu là...

Vous l'avez remarqué, je ne suis plus vraiment là. Mais vous non plus, en tout cas certains ! Hé, je l'sais, je l'vois bien, j'avais encore accès au net, de loin en loin, ces derniers temps...

Mais cette fois je-me-en-vais.
Je change de décor.

D'abord du côté de Nîmes pour féliciter mon cousin et sa promise, et accessoirement faire la java,   :-D

fete_2

et ensuite en pleine nature, en Lozère.

camper1

Alors comme d'hab' à pareille époque, je souhaite...
de Bonnes Vacances aux uns,
et Bon Courage aux autres !

@ bientôt !

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14 juillet 2009

Put***, 20 ans...

Je viens juste de réaliser, à force de reportages dans les journaux télé ces derniers jours.
Il y a 20 ans tout rond... une page se tournait. Je ne sais pas quel jour exactement, sans doute avant le 14 juillet d'ailleurs, mais début juillet quand même.

Lourde charge sur les épaules, l'attente interminable... c'est quand qu'ils les affichent, ces fichues listes !
Je me souviens du soir des résultats, bingo pour mon copain de l'époque, mention AB en plus, l'autorisation arrachée à ma mère de rester en ville le soir avec tous les autres... Ceux qui étaient trop heureux, ceux qui l'avaient planté mais qui s'y attendaient, ou pas d'ailleurs, aïe aïe aïe, et les quelques uns qui comme moi avaient le c... entre 2 chaises.
Pas fini, les révisions, pas terminée la période de stress.

Je me souviens de l'insistance de mon copain qui, euphorique, -et en phase d'imbibation avancée- voulait absolument me présenter à sa maman venue lui apporter des sous pour la soirée.
Et de mon refus, tête de mûûûle, de sortir du café pour saluer cette dame, mélange de méga-timidité, de honte d'avoir raté, de malaise, d'impossiblité de me raviser une fois que j'ai dit non une première fois, de pas envie, saupoudrée de mon habituelle sauvageronnerie.
Et de la déception du-dit copain. Et de mes regrets après-coup, parce qu'après tout, j'aurais pu faire un effort, il avait l'air d'être si heureux de me présenter à sa maman. Bah non. J'ai pas voulu.

Je me souviens de cette fête à laquelle je ne goûtais pas vraiment. Marquant de façon certaine cette fois la vraie fin de l'année, et l'éparpillement du groupe l'an prochain.

Le rattrapage lui-même, par contre c'est plutôt flou.
Covoiturage avec je ne sais même plus qui (un copain qui avait déjà le permis ? la maman de quelqu'un ???) pour me rendre dans la ville où ça se passait, à 30 bornes. Trouver quelqu'un qui me dépose chez tonton/tata à midi et m'incruster pour le repas, en espèrant qu'il puisse me ramener à temps au lycée pour l'épreuve de l'après-midi... Dans mon souvenir, c'était pas calé tout ça, je crois que je ne savais même pas avec qui j'allais rentrer, j'espèrais trouver une place dans une voiture. L'expédition floue, disais-je...
J'avais 13 points à récupérer, dans une filière scientifique -terminale D, maths/sciences nat', je ne sais même pas à quoi ça correspond maintenant- avec un coefficient 5 pour les maths, la physique et les sciences nat'.

J'avais, tout au long de l'année, pleinement conscience de mes faiblesses en sciences physiques, or la note de l'épreuve était partagée équitablement : 10 points pour la mécanique, 10 points pour la chimie. Sauf que la mécanique, no-way, je m'y noyais totalement. Seule solution, tout miser sur la chimie, ce que j'avais fait : j'avais potassé au fond du fond du fin-fond toutes les annales des 10 dernières années, je connaissais tous les pièges des sujets, et toutes leurs résolutions, j'étais incollable en chimie. La preuve, j'ai décroché un 9,5/10, ouééééé.
En contrepartie bien sûr j'ai été bassement attaquée par les vecteurs de forces en méca, et j'ai eu 0,5/10. ça alors !
Soit un total 10 en physique/chimie, waouuuuuh, la moyenne, incrédibeul.
Rien à rattraper sur ce coup-là, difficile de faire mieux. Pour moi.

Par contre en maths, mouaich, 8/20. Pas terrible.
Et en sciences nat', grosse déception : 5/20. La honte, quoi, dans une matière que j'aimais bien... Surtout coeff 5.
Ce sont donc ces 2 matières que j'ai présentées à l'oral au rattrapage.

Le prof qui m'a interrogée en maths a vu que j'étais en difficulté avec les nombres complexes, du coup il m'a proposé un autre sujet. Sympa ! Puis il m'a demandé combien de points il me manquait, et il m'a mis 10.
Celui que j'ai eu en sciences nat' par contre... j'ai eu l'impression de m'être débrouillée pas trop mal, j'avais de quoi dire, les cônes, les bâtonnets et la rétine, et pourtant il m'a mis 8.
Mais bon, tout ça coeff 5, hop, largement rattrapés les points, plié.

Pas glorieux, mais acquis.
Fini les années lycée.

La vâââââââââche, il y a 20 ans, j'avais mon bac. Ce fichu bac.
20 ans.
Tout rond.
20 ans, 2 décennies.
1989  --->  2009.

Argh.

C'est avec ces petites prises de conscience du temps qui file vraiment, que commence la vieillerie ?
Moi qui suis encore si jeune -mouhahaha- bah quoi ?  -mééé euuuh, siiii, d'abord !-, je peux dire "il y a 20 ans..", pour parler d'une époque où j'étais déjà presque grande...
Ayé, je gâgâte.
Mon déambulateur, vite !

Il paraît que 2009 a enregistré le meilleur taux de réussite au bac depuis toujours. Bravo les d'jeunz, pour qui les émotions ont dû être exactement les mêmes que pour nous il y a 20 ans (hiiiiiiiiiii, 20 ans !!!), la pression sur les épaules TOUTE l'année, le speed/stress du bachotage puis cette atroce et interminable attente de l'affichage des résultats... Parce que non, vous ne me ferez pas croire que le bac est plus facile maintenant qu'avant, comme le sous-entendent certains. Je serais sans doute bien incapable de le re-passer, d'ailleurs. Enfin, de le re-avoir, surtout, oh lalalala ! Pas sans bôôôôcoup d'efforts et d'investissement, en tout cas.

...

Du coup j'inaugure une nouvelle catégorie, les "J'me souviens...", tiens hop, piske c'est ça. Piske chuis vieiiiiiiiiiiiiiiille, Bouhouhouhououououh...
;-D

12 juillet 2009

Futurs ch'tits n'élèves

La dernière semaine avant les vacances a eu lieu la visite de l'école pour les futurs inscrits en CP et leurs parents.
Voici 6 années pleines que je suis dans cette école, j'ai droit forcément maintenant aux petits frères/soeurs des élèves que j'ai déjà eu/qui m'ont supportée ces dernières années. C'est un avantage, je connais déjà les parents et vice-versa, et les "petits" me connaissent au moins de vue, ils étaient en poussette quand le grand frère faisait sa toute première visite de la grande école ! Ce qui n'empêche qu'ils n'étaient pour la plupart jamais entrés dans LA classe.

Comme tous les ans, je les ai trouvés tout petits, ces "futurs" n'élèves. Comme devaient l'être mes élèves au début de l'année. Comme quoi, ils grandissent vraiment, en un an.
Après avoir repéré la cantine, les toilettes, les autres classes, la bibliothèque, la salle info, les voici dans ce qui sera dès la rentrée prochaine LEUR classe. MA classe.

Sagement, ils s'assoient, les enfants plutôt devant, les parents plutôt derrière, tout le monde semble un peu intimidé... Je fais mon petit speech habituel, le matériel, ce que j'attends, les projets, je survole la méthode de lecture bien sûr car c'est ce qu'attendent les parents, je leur dis de ne pas trop stresser leurs petits avec cette arrivée à "la grande école", que tout ce qu'ils ont appris à la maternelle est très important parce que c'est la base de ce qu'on va continuer ensemble cette année, qu'il faudra qu'ils veillent bien aux rythmes de leurs petits parce que cette première année d'élémentaire va leur coûter beaucoup d'énergie, qu'apprendre à lire demande un gros effort, et un travail régulier, et ça je veux que les enfants en prennent bien conscience, et que si tout le monde est motivé alors je n'ai aucun doute quant à leur réussite, etc. J'abrège beaucoup quand même parce qu'il ne s'agit que d'une prise de contact : il y aura une vraie réunion de rentrée... à la rentrée.
Puis je demande s'ils ont des questions. Les parents en ont quelques unes, le goûter ? les devoirs ?
Je pose la question aux enfants aussi, si sages, pour le moment...

Un premier doigt se lève :
- Est-ce qu'on a le droit d'amener des petits jeux ?
Tiens, en voilà un qui a l'air de savoir pourquoi il vient à l'école... !!!
Au fond de la classe, une maman pique du nez dans son décolleté. Les autres parents rigolent.
J'explique que oui, mais je pose les conditions : que jamais je ne les voie sortir en classe, seulement à la récré, qu'il n'y ait pas de problèmes avec (il me l'a pris, c'est le mien, nan c'est le mien, il me l'a cassé, etc), et enfin qu'il s'agisse de petits jouets, pas question d'amener le contenu de sa chambre à l'école !
J'ajoute que par contre les cartes pokétrucs sont totalement interdites pour ma classe, elles ne le sont pas par mes collègues, mais par moi si, c'est comme ça picétou*. Et les cartes de catch également, quelle plaie ce truc.

Une autre main se lève :
- Mais les nin-nins, on a le droit ?
(méga-fard d'une autre maman en fond de classe qui semble vouloir se faufiler sous le carrelage...)

Héééé béééé... ça promet !
10 ans que je fais du cp, jamais, jamais, jamais on ne m'avait posé cette question.

Alors j'ai répondu que, comme pour les petits jeux, tant que je ne le vois pas en classe... je n'ai pas de problème pour que ledit nin-nin dorme au fond du cartable.
Des fois qu'il veuille apprendre à lire aussi ! :-)

...

* ces cartes ont des points, des valeurs qui permettent de les échanger entre elles. Les plus rares "valent" plus cher selon leurs pouvoirs, ou je ne sais quoi. L'expérience des cours de récré m'a montré qu'à 6-7 ans, les enfants se font embobiner par les plus grands qui n'ont pas de scrupules à leur extorquer leurs cartes rares avec moult arguments, etc... Après il y a plainte, les parents s'en mêlent, etc, ça finit de toutes façons toujours pas des embrouilles.  Je n'ai pas du tout l'intention de passer mes récrés à comparer les valeurs des cartes pour savoir si l'échange proposé est équitable.
Non merci.
Pis quoi encore !!!

11 juillet 2009

J'adore !!!

Viendez voir par là-bas,

Taaa da daaaa, tadadadaaaa dadaaaa...  (tu la tiens bien la musique du générique dedans ta tête, là ?!! Non ? Ah bon ?)

Bon, d'accord je t'aide : c'est par là pour les "taaaa da daaaa".

Moi ça me fait beaucoup beaucoup rire,

Déjà que j'adorais la série dont j'ai dû voir tous les épisodes au moins 3 fois quand j'étais étudiante...

Merci ma Sheepie, euh, Zé pardon, tu es extra !!!

Attention les filles, on va se faire repérer !
Ah, ce n'est que toi Charlie. Champagne ? Volontiers, merci !
Non non, pas de synthé, oh non oh noooooon... c'est un truc à faire avouer tous les coupables, ça !

Comment ? Mon brushing toujours impeccable même quand je cours après les méchants ? Bah c'est naturel, voyons !!!

10 juillet 2009

Gaz micmac-4

Lundi 29 juin, donc, je fais un truc que je ne fais jamais : je laisse le mobile allumé, et sur le bureau pour pouvoir l'entendre. Et je préviens ma classe que tout à fait exceptionnellement si mon téléphone sonne aujourd'hui je décrocherai. Ce que je déteste, d'ordinaire le mobile est tout au fond du cartable il peut toujours sonner, je ne l'entends pas et quand bien même je ne décrocherais pas pendant la classe (collègue2 fait ça, et ça m'horripile), si c'est une urgence ma famille peut me joindre sur le fixe de l'école. Mais là, je ne veux surtout pas louper l'appel de gdf.
Rien, bien évidemment.
MAIS j'ai quasi terminé mes corrections, presque, presque... dodo à 1h30 passée.

Mardi 30 juin, rebelote.
Toujours aucun appel...
Le soir je n'ai plus rien à corriger, yihiiiiiiie !, soirée cool et demain je vais pouvoir récupérer un peu de sommeil, ah ben non c'est vrai : la 2ème couche ! Il faut que je re-pousse ce qui était re-venu se mettre devant la fenêtre de la salle (les objets se déplacent tout seuls chez moi, c'est pas possible autrement, !!!) Surtout dans la chambre. Mais ça va, il y en a nettement moins qu'il y a une semaine, et puis surtout, j'ai terminé mes corrections ! :-D

On vous contactera lundi ou mardi au plus tard, m'avait-il dit...
Ben tiens.

Mercredi 1er juillet, j'accueille mon peintre-mimi à 8h, en plus d'être mimi il est tout à fait sympa et on discute un bon moment, puis je passe ma matinée sur l'ordi en attendant ze coup de fil. En vain.
Début d'aprèm, je me décide à appeler moi-même pour savoir où ça en est.
Paske bon, c'est pas l'tout, mais le temps passe et ce que je consomme est toujours sur la facture de mes nouveaux voisins !
800-blablabla, "Ne quittez pas, un conseiller va prendre votre appel. Votre temps d'attente est estimé à environ 8 minutes".
Aaaaargggghhhh.
Faut pas déconner !
Je raccroche, passablement agacée.

Je réessaye après la sieste, temps d'attente estimé à 3 minutes. Okééééééé... ***soupiiiiir***
Nouvelle personne au bout du fil, et re-blablabla,  elle met un peu plus de temps à comprendre tout ce que je résume, elle me redemande le n° de mon compteur (j'avais prévu le coup, j'avais gardé le papier de la dernière fois !), tout ça pour finalement me confirmer ce que m'avait dit le type l'autre fois : mon compte a été résilié par erreur parce qu'il a été noté que la famille R. emménageait à ma place, avec mon compteur.
Ouiiiii, d'accord, ça j'ai bien compris, justement, on m'a dit que vous m'appelleriez pour confirmer que tout est bien rentré dans l'ordre, que mon compte a été réactivé, que les consommations sont bien facturées à ceux qui consomment, etc. Et comme je n'ai pas de nouvelles...

- Ah mais justement madame, nous attendons maintenant la réponse de l'expertise qui va contrôler que vous avez bien chacun un compteur, et réattribuer les bons n° aux bons comptes. Mais avant d'avoir la réponse de l'expertise nous ne pouvons rien faire. Et l'expertise ne dépend pas de nous.
- Et ça va prendre combien de temps ? (parce que une semaine de douches "chez" ma voisine ok, mais 2 ou 3 semaines... ça commence à me gêner quand même.)
- Je ne peux pas vous dire madame, ça ne dépend pas de nous, une semaine peut-être, ou deux. Vous serez prévenue dès que tout sera rentré dans l'ordre.

Donc je n'ai plus qu'à attendre.
Voilà où j'en suis, voilà où on en est, avec la famille R.

C'était mercredi 1er juillet, on est vendredi 10 et je n'en sais pas davantage.
Ce matin, jour de marché, je suis allée faire le plein de fruits et j'en ai profité pour passer à la boutique de madame R., qui n'en sait pas plus non plus. Qui n'a toujours ni téléphone, ni internet, ni télé, d'ailleurs non plus, il y a visiblement un vrai souci avec les locataires qui les ont précédé, les compagnies ne les trouvent nulle part et du coup ne peuvent pas réouvrir les comptes. Enfin la télé c'est une histoire d'antenne et de mec qui ne veut pas déplacer.)

Côté gaz... on attend l'expertise. Sauf que pour accéder à mon compteur, pas de pb, il se trouve dans l'impasse, n'importe qui disposant d'un tournevis ou éventuellement d'une clé (j'ai essayé aussi !) peut venir relever ma consommation, vérifier que c'est bien le mien, (me couper l'alimentation aussi d'ailleurs, hahem), etc, et si je ne suis pas là, spa grave.
Par contre le compteur de la famille R. se trouve dans leur cave, l'expert devra prendre rv avant de venir.
Mais aucune nouvelle d'un quelconque expert, ni tout simplement de gdf...

Vous n'aurez donc pas la résolution du micmac... parce que je ne l'ai pas non plus. Mais je vous tiens au courant dès que !!! En plein milieu des vacances, quand je ne serai pas là, je le sens bien, hahem...

Nan mais sans rire, quelle embrouille !
Et ça n'est pas terminé...

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9 juillet 2009

Gaz micmac-3

Samedi 27 juin donc, courrier de gdf qui me confirme ma résiliation.

JE - N'AI - PAS - RÉSILIÉ !!!

Et c'est reparti pour les coups de fil interminables au n° 800-blablabla.
Tout réexpliquer depuis le début, cette fois c'est une voix masculine que j'ai à l'autre bout du fil. Quand j'arrive à la partie "Alors j'ai remis toute seule mon compteur en marche", il bondit :
- Aïe aïe aïe, on va avoir un problème, vous n'avez absolument pas le droit de déplomber un compteur, vous risquez 600 € d'amende, à partir du moment où vous avez l'avis de passage de gdf dans la boîte aux lettres vous informant de la coupure du réseau , et...
- Waow waow waow, je n'ai rien déplombé du tout !!! Il n'y avait pas de plomb, j'ai juste tourné la manette du robinet et appuyé sur un bouton, c'est tout. Et il n'y a jamais eu d'avis de passage dans ma boîte aux lettres, d'ailleurs, justement. Je n'ai jamais été avertie officiellement, paske mon voisin il est loin d'être officiel... enfin, jusqu'à ce courrier ce matin qui me confirme la résiliation de mon compte. JE N'AI JAMAIS RÉSILIÉ, ET JE NE COMPTE PAS DÉMÉNAGER POUR LE MOMENT. (non je ne crie pas, j'articule...)

Et le monsieur dit qu'il est rassuré si je n'ai rien déplombé, il cherche dans son ordi, me laisse tomber plusieurs fois avant de revenir me poser quelques questions, puis finalement me demande d'aller relever le numéro gravé sur mon compteur.
OK.
Je suis une fille organisée  (des fois...), je pense à prendre un papier et un crayon avant de descendre, et même mon tournevis pour pouvoir ouvrir le boîtier plastique, haha, trop fière de moi.
Je remonte et lui donne donc la loooongue série de chiffres, il me laisse à nouveau, j'ai même le temps d'aller lire des trucs rigolos sur bash.org, puis il revient m'expliquer le problème :

Apparemment, dans leurs fichiers, il apparaît que la famille R. emménage.. à ma place. Chez moi. (mais c'est bien trop petit !) J'explique au monsieur qu'on habite dans une impasse, moi à la porte J, et eux à la porte C, ce qui fait quand même 6 pas de portes entre nous, non, on est voisins d'accord mais on n'habite pas ensemble !
Il dit qu'il ne retrouve pas la trace des locataires précédant la famille R., est-ce que je connais leur nom ? Euuuuh non, ça ne me revient pas, c'était un couple bizarre, les flics sont intervenus plusieurs fois en pleine nuit parce qu'ils se disputaient et elle hurlait, et elle descendait dans la rue pour s'en prendre à la voiture à coup de casserole, oui elle était cinglée on peut le dire, souvent très imbibée, et lui n'était pas du genre sociable non plus.

Le monsieur me propose alors de m'énumérer la liste de tous les locataires qu'il a concernant notre impasse, que peut-être en entendant le nom ça me fera tilt ? D'accord.
non, pas lui c'est mon voisin du dessous,
non, lui c'est mon voisin en face,
non, lui il est à la porte B,
non, elle c'est ma voisine de palier,
non, lui c'est le vieux bonhomme sauvage du rez de chaussée,
ah non tiens ça c'est un nom que je ne connais pas du tout,
non plus, lui il est parti le mois dernier,
non, non, non plus...
Pas moyen. Introuvables. Ils ne sont pas dans leur fichier.

Bon. Tant pis.
Mais il a démêlé l'imbroglio, c'est mon numéro de compteur qui a été attribué au nouvel appart de cette famille, erreur humaine donc.
Et donc forcément, pour leur ouvrir un compte, fallait fermer le mien, logique hein.
Mééééé, je suis toujours là, moi !

Bref, maintenant qu'il sait ce qui s'est passé, il m'assure que tout va rentrer en ordre, réouverture de compte pour moi sans frais  (attends, j'espère bien !!!)
Il ajoute qu'il pense que ce que je consomme actuellement -soit le gaz pour une douche par jour depuis une semaine, ça va- sera facturé sur le compte de la famille R, puisque MON compteur est attribué à LEUR compte.
SUPER pour entamer de bonnes relations de voisinage... Heureusement qu'on s'est bien parlé depuis le début, avec cette dame !

Du coup je me demande :
- Et ce qu'ils consomment eux, à 2 adultes et une ado, c'est sur la facture de qui alors ?
- Bonne question...! me répond-t-il. (!!!) Soit sur le compte des anciens locataires mais je n'en ai vraiment aucune trace dans le fichier, soit de... personne.
WAOUH. Je trouve ça carrément hallucinant, mais bon.
De toutes façons il n'a pas accès aux dossiers de chaispluskoi pour tout rétablir dans chaque dossier parce qu'on est le we, mais dès lundi, mardi au plus tard, gdf nous recontactera, madame R. et moi-même pour confirmer que tout est rentré dans l'ordre et que les bons numéros de compteurs sont réattribués aux bons comptes-clients, avec les bonnes factures et leurs consommations respectives.
Oooookette.

On est samedi 27 juin midi, avancement des corrections : quasi nul. Mais un peu quand même !
J'attends 14h pour filer au centre-ville retrouver ma nouvelle voisine dans sa boutique, et lui expliquer le topo. De son côté, elle me raconte qu'elle a aussi des soucis avec le téléphone, il faut réouvrir la ligne parce qu'apparemment les anciens locataires n'avaient pas de fixe et pour ça il y a un délai de 1 mois, elle n'a pas fini de tout récurer parce que les placards, et l'appart en général, étaient dans un état de craditude déplorable, et l'antenne de télé ne fonctionne pas, ils captent juste une chaîne, et encore, avec beaucoup de stries. Certes la réception n'est pas terrible chez moi non plus, mais à part canal + je reçois tout, même si la 5 et la 6 sont loin d'être nettes.
Bah dis donc, Bienvenue dans l'impasse, madame ! :-D
Pourtant je vous assure qu'on y est plutôt bien, il n'y a pas de bruit alors qu'on est en plein centre-ville, on est peinards. Justement, ce silence le matin elle a du mal à s'y faire, me dit-elle... ^^

Samedi soir, soirée bowling avec les parents de l'Amicale Laïque, gros fous-rires avec une famille nouvellement arrivée du sud et qui s'attend à rencontrer un troupeau d'ours blancs bientôt tellement ils trouvent qu'il caille en auvergne.
Bon, je suis nulle au bowling mais on s'en serait douté, comme dans tout sport où il faut viser... Mais c'est rigolo. Et puis la femme de collègue1 est aussi douée que moi, ouf, je me sens moins seule ! Mais quand même, j'ai fait un strike, (pas exprès, hein !!!), un seul, pile au moment où les autres équipes avaient terminé leurs parties et venaient regarder la fin de la nôtre... Ouéééééé ! Nénette s'est empressée de raconter ça à toute la classe lors du Quoi d'neuf le lundi suivant, bien évidemment.

Dimanche 28, je... corrige, à l'école, les fichiers de maths c'est trop lourd à ramener à la maison.

Lundi 29 juin...

... la suite bientôt, promis, je suis en train de l'écrire, mais là je coupe sinon ça fait vraiment trop long !

8 juillet 2009

Gaz micmac-2 / Peintre entracte.

Donc. Le we se passe, samedi 20 juin soirée réussie avec les filles de la cantine, il y a bien longtemps que je n'avais pas vu le jour se lever avant de me mettre au lit, et dimanche 21 vaseux forcément... spa grave ! Ah pis fête de la musique aussi, dont je n'ai pas profité parce que je suis rentrée me coucher très tôt, on se demande bien pourquoi.
Arrive le lundi matin, je savoure ma douche (une pensée pour Em... qui surveille son ballon d'eau chaude...), et je prends la décision de ne pas appeler gdf, puisqu'après tout j'ai du gaz, y'a le papier scotché sur le compteur si jamais un autre technicien vient, s'il y a un souci, eux ils appelleront bien.
En partant à l'école, je me fais accoster par le peintre que je croise tous les matins depuis une semaine, le proprio fait repeindre l'extérieur de toutes les boiseries de l'impasse. Et il paraît que ce serait mon tour... enfin, celui de mes fenêtres, plutôt ! Le monsieur veut savoir quand est-ce qu'il peut venir faire les miennes.

Là, ça se met à clignoter de tous les côtés dans mon cerveau,.
1- il est hors de question que je laisse mes clés, même à mon voisin, je ne fais confiance à personne pour que mon chat ne sorte pas et ça ce n'est pas négociable,
2 - je ne peux être là que le mercredi, et encore, franchement en cette fin juin mes mercredis j'ai bien autre chose à en faire,
3 - qui dit peindre les fenêtres dit avoir accès aux fenêtres, et ça... Je vous ai déjà dit que je vivais à MégaWonderMaoussBazarLand ?
S'il faut que je dégage les fenêtres notamment à la salle et dans la chambre, j'en ai pour 15 jours, minimum, et pour le moment ce qui clignote le plus fort c'est retard de corrections-retard de corrections-retard de corrections... Pas le temps de dégager mes fenêtres !!!

CHUIS FOUTUE.
Le peintre veut venir ce mercredi 24 juin. 7h30.

7h30 ???

Nan mais ça va pas ? Je négocie pour 8h, nan mais attends oh, et je file à l'école de trèèèès mauvaise humeur. En colère en fait. Contre moi-même.
Collègue2 me raconte sa vie, comme d'hab', et comme je ne réponds guère il me demande s'il a fait quelque chose pour que je sois de mauvais poil comme ça, (en fait d'habitude j'écoute pas non plus mais je fais semblant, au moins :-) (ces gens qui ramènent tout à eux, même quand ils n'ont rien à voir... c'est fou) (J'ai le droit d'être de mauvais poil une journée dans l'année, quand même, nan ?) (et de ne pas avoir envie de dire pourquoi, pour éviter tous les conseils bienveillants et/ou les moqueries incrédules, non, collègue2 ne peut pas imaginer dans quel foutoir je vis et je n'ai pas du tout l'intention de l'inviter à venir voir) (et ça ne le regarde pas !!!)
Je ne sais pas comment je vais m'organiser pour mes piles de corrections, parce que j'ai des rendez-vous avec des parents tous les soirs de la semaine, et je vais forcément devoir passer quelques heures
à déplacer des piles de trucs divers, et j'en ai super envie en plus. Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.
'Tain, c'est pas l'moment...

Du coup, le coup de fil à gdf passe vraiment à l'as.
Le lundi 22 juin soir, je fais la cuisine à fond, et elle en avait super besoin. A minuit je termine de serpiller, ouf.
Corrections ? Zéro.
Le mardi 23 juin soir, j'attaque non pas la salle, mais juste "l'accés à la fenêtre" dans la salle... c'est justement là que s'empilent diverses caisses avec moults bouquins, fichiers d'école, cd, imprimante, ordi, caisse avec le bazar pour petits bricolages (tampons, feutres en relief, perles, ce genre de trucs), 2 mètres carrés d'empilement divers à déplacer, petits bouts par petits bouts parce que... c'est lourd. Et ça me gave. ET j'ai pas enviiiiiie de faire ça !!! Je remplis quand même 2 sacs poubelles papier/carton, et encore, sans trier vraiment à fond, juste en gros. Pas l'temps !!! Je désempile, je vire, je rempile un peu plus loin et de façons plus stable. Un peu.
à 1h30 du mat je sors mes sacs poubelle, et je renonce à passer l'aspi par égard pour mes voisins, quand même.
Devant la télé et la boîte du chat, il y a maintenant... des piles, partout. Mais il n'y en a plus devant la fenêtre ! Le chat se faufilera s'il veut absolument accéder à sa boîte, je lui fais confiance.
Corrections ? None.

Mercredi 24 juin matin je mets le réveil à 6 h, pour avoir le temps de dégager l'entrée et le couloir. Ah ouais moi quand je m'étale c'est partout, et là depuis le retour des vacances de printemps je n'avais fait aucune tentative de rangement... donc partout, y'en avait partout partout partout.
8h10 le peintre arrive, ce n'est pas le chef qui m'avait chopée lundi matin mais le p'tit jeune qui l'accompagne. Je lui dis que je suis désolée pour le bazar, il me répond qu'il n'est pas là pour ça, il est très jeune certes mais il a un sourire absolument charmant... (faut prendre ce qu'il y a à prendre, hein, les jolis sourires c'est agréable !)

Il installe son matériel à la salle pendant que de mon côté j'attaque la chambre. Et en ce lieu ce sont des années de non-rangement total, des montagnes de fringues, de sacs, de bouquins, de cours, de ça-peut*, de trucs, de choses, qui m'étouffent certes mais que je n'ai pas trop le courage d'attaquer, c'est de toutes façons inrangeable en une journée. Ni même 2 ou 3 à mon avis, je vous dirai ça quand je m'y serai mise, un jour. Moi j'ai l'habitude d'enjamber ce fatras, ça m'évite de rouiller, exercices d'assouplissement, d'équilibre, pas fastoche de traverser la jungle le matin pour aller aérer... Mais je vois bien que le petit peintre a besoin d'installer au moins son escabeau. Alors je dégage, j'élague, je pousse, je refais des piles, des entassements, je trace un chemin, je libère la place devant la fenêtre...  BREF.
Pendant ce temps Zéphyr a fait copain-copain avec le petit peintre, c'est limite s'il ne monte pas sur l'échelle, je vais bientôt avoir un chat tout noir mais avec quelques taches blanches, finalement.

10h30 j'ai fait le plus gros dans la chambre, et je peux attaquer ENFIN... mon immense pile de corrections. Sauf que... ben j'ai sommeil, quoi.
Heureusement je commence par le travail sur la monnaie, ça va assez vite à corriger, la pile diminue vite, ouf, c'est encourageant, ça me remonte un peu le moral. Je m'imagine la tête du mec quand il est allé installer son escabeau dans ma chambre... il a dû halluciner.

Midi, le petit peintre s'en va (en fait il n'est pas petit du tout, il est juste bien mimi, quoi ! :-) , non sans avoir pris rv pour la 2ème couche... le mercredi suivant. 7h30 ? Ah non, 8h, c'est bien, 8h00 hein ? !!!

L'après-midi, je file à l'école pour perforelier les exos de lecture des cp et corriger les fiches de découverte du monde, j'ai sommmmmmmeil, le soir j'appelle la chorale pour dire que je ne viendrai pas au repas, spa possible, il faut que je corrige. Et que je dorme.

Jeudi 25, vendredi 26, je me couche très très tard à cause des corrections, mais ça va, j'avance, et puis j'ai retrouvé le sourire. Il y a la visite de l'école pour mes futurs n'élèves encore tout petits, tiens il faudra que je vous raconte ça aussi...

Samedi 27 , je... corrige (sans dééééc' ?) Je vais chercher le courrier aussi, justement ah tiens dis donc ?! Une lettre de... de... de...
Oui, de gdf !
Une lettre qui indique en objet... "Confirmation de résiliation".

...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !

...

***à suivre...***

DSC02965
Voilà voilà, ça c'est devant la télé maintenant... oui, je suis bordélique, et j'assume ! -presque-...

...

* les "ça-peut", ce sont toutes ces bricoles que les instits empilent en se disant "un jour, ça peut servir !"
Les rouleaux de pq pour faire des mobiles, les boîtes de lait de bébés
pour faire des djembés, restes de pelotes de laine, un sac entier de cravates de mon grand-père-chuis-sûre-qu'un-jour-on-va-s'en-servir-pour-une-kermesse-!, les bouteilles d'huile d'olive vides pour faire des vases, les petits pots de yaourts en verre, des boîtes, des pochettes, du carton, des jetons, des trucs quoi...
C'est la prof d'art plastique de l'iufm qui appelait ça des "ça-peut".
Quand même, je jette les rouleaux de pq maintenant, y'en a marre.

7 juillet 2009

Gaz micmac-1

Lorsque je suis rentrée chez moi, tard, le vendredi 19 juin, mon voisin du dessous guettait mon arrivée pour m'annoncer que dans la matinée, un technicien gdf était venu me couper le gaz. Mon voisin -ne travaille pas, toujours chez lui, en quelque sorte le concierge de l'impasse, connait toujours tous les potins sur tout le monde- s'en était un peu étonné. Que le type lui avait assuré que j'avais résilié mon compte et que je déménageais. Ce que mon voisin trouvait assez surprenant, un peu, vu qu'on avait encore discuté ensemble la veille et que je n'avais rien dit... Tu m'étonnes !
Vendredi soir, largement plus de 19h, trop tard pour appeler gdf et m'insurger contre cette coupure inattendue.

Le samedi donc, je m'arme de mon téléphone et appelle, un n° en 800-etc bien sûr, explique mon cas, 1/2 h entre l'attente et la recherche dans ses fichiers, pour finalement me dire que effectivement rien n'indique que j'ai résilié... il y a donc eu erreur. Elle me demande 8 fois si je suis sûre que mon gaz est coupé parce qu'elle ne voit rien dans le dossier, ah ben oui hein, si je ne suis pas encore douchée, il y a bien une raison, et la gazinière ne répond pas non plus. Pis mon voisin est témoin. Ah. Elle me donne le n° d'une agence de dépannage dans ma ville censée venir me rétablir le gaz très vite, à condition que je sois chez moi dans les 3h qui suivent. On est samedi matin, ok je ne bouge pas.

J'appelle donc le n° local, ouf tout va rentrer dans l'ordre, j'explique mon cas. Je me fais très mal recevoir, "On est un service de dépannage d'urgence, pour les fuites de gaz, (ce que je comprends bien, madame) nous, on n'intervient pas comme ça aux caprices des clients !" "Caprice" ???!!! J'ai beau lui assurer que c'est gdf qui m'a donné leur n°, la bonne femme ne veut rien entendre, c'est pas à eux de faire ça. Et "de toutes façons, dans mon ordinateur c'est marqué que vous avez résilié, donc on ne peut rien faire".
MAIS JE N'AI PAS RéSILIé !!!!!
Elle finit par m'aboyer qu'elle ne pourra envoyer quelqu'un que si c'est gdf directement qui le leur demande.

SU-PER.

Pendant ce temps, par ma fenêtre ouverte, j'entends de l'agitation dans l'impasse, une nouvelle famille emménage apparemment, et la dame a l'air bien embêtée, elle avait rv avec le gars du gaz vendredi mais il n'est pas venu, donc ils n'ont pas de gaz ce we -bienvenue au club madame !-, pis en plus ils ne savent même pas où est leur compteur.

Je rappelle gdf, re-n° en 800-etc, re-attente, réexplications depuis le début parce que ce n'est pas la même dame qui me répond. J'ajoute qu'il y a une famille qui emménage en ce moment même et qui a des soucis de gaz aussi. La dame me dit qu'en fait il semblerait que j'ai le même numéro de compteur qu'une certaine mme R., non, je ne connais pas ce nom et ce n'est pas moi ça c'est sûr, apparemment il y a eu confusion.
Je lui résume aussi le coup de fil précédent avec l'agence locale et la façon dont ils m'ont envoyé paître. La dame est désolée, mais m'assure qu'elle ne peut absolument rien faire -ben tiens !!!- Parce que là on est samedi, elle n'a pas accès à je ne sais quels fichiers, bla bla bla. Elle ne peut vraiment pas appeler elle-même l'agence qui pourrait venir réactiver mon compteur, "ça ne marche comme ça", il va falloir attendre lundi matin, que moi je les rappelle, et qu'alors il y aura prise de rv avec un technicien qui viendra mais qu'il faudra que je sois là -et ça, ça veut dire pas avant mercredi, forcément, youpi- Mais que elle est bien désolée, elle ne peut absolument rien pour moi pour le moment et que je vais devoir me passer de gaz ce we. Je raccroche -poliment- mais dans un état d'énervement assez avancé...
AAAARRGGGHHHHH.
J'en ai pleuré de rage. La gazinière j'm'en fiche, je peux faire sans, le chauffage il y a longtemps que je l'ai éteint, mais la douche.... Je n'ai pas DU TOUT envie de prendre des douches froides pendant une semaine, d'autant moins que je n'y suis pour rien dans cette histoire, je n'ai jamais résilié mon compte bordel ! (oups sorry)

Je finis par me raisonner, après tout je ne vais pas fondre si je me douche à l'eau froide  (et même, si jamais ça me faisait fondre, j'en prendrais plus souvent !!!) D'ailleurs je me suis déjà douchée à l'eau froide pendant toute une semaine quand j'étais étudiante à Clermont, soit-disant que edf (cette fois-ci !) ne pouvait pas venir plus tôt mettre mon compte en service, une semaine à la bougie le soir, et toilette ultra-rapide, le rinçage des cheveux longs c'était l'horreur, ça coupe le souffle. J'ai survécu. Il y a des choses nettement plus graves dans la vie, et dans le monde, qu'une coupure de gaz de quelques jours, faut pas exagérer, relativise et cesse donc de te plaindre, espèce de petite privilégiée de la vie.
Bref. Je me passe un coup d'eau -froide- sur le visage, et je descends dans l'impasse faire la connaissance de cette nouvelle voisine, que je connais de vue finalement car elle tient une boutique en centre-ville dans laquelle je vais assez souvent parce qu'ils vont bien au delà de la taille 44, eux. D'ailleurs elle me reconnaît également.
Je lui demande tout de suite comment elle s'appelle, Mme R., ah ben ça alors, tiens donc...

On papote un moment, puis je remonte chez moi. J'ai super envie de prendre une douche froide, quand même, hahem... pourtant il faut absolument que je me lave les cheveux, surtout que ce soir c'est restau vietnamien et boîte. Je décide de redescendre regarder mon compteur, comment il est fait, tout ça. Je constate que je ne peux pas l'ouvrir à main nue, je reremonte. Je prends un tournevis, je reredescends. J'ouvre le boîtier, il y a là une manette, après tout, qu'est-ce que je risque... hahem... je la tourne. Je rereremonte vérifier, nan, la gazinière ne marche pas. Bon, je rereredescends (ma séance de sport du samedi matin...), j'observe, je détaille. Je referme puis rouvre la manette. Je rerereremonte vérifier. Nan, toujours pas. Tant pis, j'aurais essayé au moins. Je me dis qu'il doit y avoir autre chose que je n'ai pas vu, je rerereredescends, je réexamine. il y a un poussoir, là. J'appuie, rien ne s'enclenche, je rererereremonte vérifier...
ça marche !!!!!!

Je rererereredescends refermer le boîtier, entame une petite danse du "gaz est revenu" au milieu de l'impasse, puis rerererereremonte... me doucher. (Yiiihaaaa.) A l'eau tiède, parce qu'il fait trop lourd quand même pour l'eau chaude...   (ben quoi ?  :-D )
Mais OUF, quoi.

Enfin propre, j'ai préparé une feuille qui disait que :
"Ceci est le compteur de moi-même,
j'habite à la porte tant,
Je ne déménage pas et je n'ai pas résilié,
la famille R. habite à la porte tant."
Et je rerererereredescends scotcher le tout sur mon compteur. Ah mais.
Des fois qu'"ils" reviennent dans la semaine, on sait jamais, autant prendre ses précautions !

On est samedi 20 juin, il est midi, j'ai passé plus de 2 heures au téléphone avec un n° en 800 et le reste du temps dans les escaliers, et n'ai absolument pas touché à la pile de corrections pourtant censée diminuer nettement ce matin selon mon planning. Super.

...

Suite au prochain épisode... parce que ça n'est pas terminé, ouououh non, du tout...

5 juillet 2009

Sympathique !

Vendredi, glandouille totale, déphasée, pas du tout envie d'aller à l'école.
Dimanche ? Faut pas déconner non plus.
Restait donc samedi, allez hop, plein de piles sur mon bureau à faire disparaître, ranger les fournitures de la commande, et des tas d'en-têtes de cahiers tout neufs à remplir (ouéééé !), pis je préparerais bien les 2 premières journées de la rentrée aussi...
Mais pourquoi maintenant, tu peux pas faire ça fin août ?
Parce que c'est plus facile de continuer dans ma lancée maintenant, que de revenir exprès fin août, après une vraie coupure.

Samedi donc, 10h30, je passe me chercher un sandiche et file à l'école. Vers midi 30 on toque à ma porte, un parent d'élève... -raaah non, je viens préparer mes cahiers, pas voir des gens !!!-

- Bonjour, on a vu que vous étiez là, on est à la salle des fêtes, on aurait besoin de votre avis, vous voudriez pas venir 1 minute ?"
- Euh, bah bien sûr hein.

En fait ils décoraient la salle pour un anniversaire le soir-même, et ils en étaient à préparer... le punch.
Okaaaaay !

Ben il était tout à fait très bon. Bien frais, doux, il glissait tout seul. Trop, peut-être...

Une demie-heure plus tard je reprenais le tri de mes cahiers, mais bizarrement j'avais un peu plus de mal à classer les différentes hauteurs de lignes pour les futurs CP...

...

Edit : petite illustration en plus dans la note précédente !

3 juillet 2009

Mimi met un tablier (ah si, c'est plus prudent quand même)

Nooooon, ça ne deviendra pas un blog cuisine.
Parce que je ne cuisine pas !!!

Mais, des fois, j'essaye des trucs, en m'appuyant sur des recettes trouvées ici ou là.
Donc, mon truc du moment, c'est, tadadaaaaa...

Flan de chèvre/poivrette/courgeon
Huhuhuhu, je viens de me relire, spa mal tiens !!!!
(Je buggue. J'vous ai dit que j'étais fatiguée ? ^^)

Bon d'accord, je reprends : Flan de chèvre/poivron/courgette

Il faut :
- 200 g de chèvre frais
- 200 ml de lait
- une petite courgette
- un poivron (moi je prends un demi poivron rouge et un demi poivron jaune, pour que ce soit bien coloré)
- 2 feuilles de gélatine alimentaire (alors pour les végétariens, je crois que vous utilisez un truc similaire, nan ?) Un truc qui aide à figer le tout, quoi.
- de l'origan, ou du thym, ou des herbes de provence, ou je ne sais... un truc dans le genre, quoi. Moi, j'aime bien l'origan.
- des pignons de pin

Avec tout ça, vous pouvez, alors :
Couper la courgette en petits morceaux (petits, j'insiste, sinon ensuite c'est difficile à couper pour servir)

Chasser le chat qui essaye de piquer des morceaux de courgette, et se sauve d'ailleurs avec le pédoncule.

La faire blanchir 5 minutes dans l'eau bouillante, attention elle doit rester croquante (la courgette, pas le chat !)

Eplucher les poivrons (important pour leur digestibilité) ('tain je savais même pas que ce mot existait !!!), les couper en petits cubes eux aussi, les faire mariner dans un peu d'huile d'olive avec de l'origan ou des herbes de provence, ou du thym, comme vous voulez, un truc vert, quoi, qui ajoute un goût qui va bien avec.

Ramasser les autres flacons d'herbes aromatiques diverses que le chat vient de ficher par terre, même que c'est trop drôle pour jouer, ça fait du bruit sur le carrelage.

Pendant ce temps faire ramollir la gélatine dans un bol d'eau froide.

Donner un peu de lait au chat, qui a très bien reconnu la brique que vous venez de sortir du frigo et entreprend de se servir seul dans le plat parce qu'il trouve que vous ne le servez pas assez vite à son goût. Ne pas oublier de ranger la brique juste après, ça lui évitera de basculer par terre, on sait jamais.

Faire réchauffer le lait (faut pas que ça bouille !), puis incorporer la gélatine bien essorée.

Rouvrir le frigo et faire ressortir le chat, les chats n'ont rien à faire dans les frigos. Attention, s'il s'agrippe aux étagères, il faudra ruser.

Ecraser le fromage frais avec une fourchette, puis bien mélanger au lait.

Attention, il se peut que le chat souhaite vous piquer la spatule directement pendant que vous touillez, il y a risque d'éclaboussures donc. (D'où l'utilité du tablier) (sans doute auriez-vous dû étaler un tablier sur le mur aussi, d'ailleurs)

Ajouter la courgette, le poivron, éventuellement les pignons, mélanger, verser le tout dans un moule quatre-quart, ou même des ramequins individuels), et laisser au frais pendant un bon moment... Perso, je le laisse une nuit minimum.

Pis c'est tout ! Ensuite suffit de démouler (c'est plus facile avec les moules mous.)
C'est frais, c'est coloré, c'est tout à fait très bon je trouve.

Vous pouvez même en donner un peu au chat, après tout il vous a été d'une aide précieuse.

Les premières fois je n'avais pas mis les pignons, il y avait juste le croquant des légumes avec la douceur du chèvre, c'était bien.
L'autre jour j'ai donc ajouté une couche de pignons tout au fond, ça mélange une autre texture au croquant des légumes, c'est pas mal aussi. Faut pas en mettre trop à mon avis, ou alors pour la déco ?
A vous de voir !!!

Bon app'...

                            cuisine

(Faire un gros câlin au chat, parce qu'il peut être pénible mais c'est le plus gentil des matous)(quand même) (ah si, ah si)
Merci Zesheep pour l'illu !

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Nan mais je rêve... !
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