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Nan mais je rêve... !
6 mars 2007

Clignoting

Ce soir à mon retour, le répondeur du fixe affichait clignoti-clignotant 38 messages, dont 2 nouveaux. (Mamie, je te rappelle demain. Numéro masqué, si c'est pour une promo sur les salles à manger-à-condition-que-je-vienne-avec-monsieur, t'es gentil tu m'oublies, ok ?)
En fait pas tout à fait, il ne clignotait pas 38 - 2 - 38 - 2 comme d'hab', mais 38 - 2 - P - 38 - 2 - P.

P ? kézaco ? Jamais vu P sur le répondeur. Peut-être cela signifie-t'il "plein", pour mémoire pleine ? à 38 messages c'est peut-être plausible, je sais pas. Et dans ce cas il faut que je me magne de retrouver l'appel de Zab dans lequel elle me laisse son nouveau numéro, ce serait pas d'bol qu'un appel supplémentaire sature tout et me le fasse perdre. (Mamie stepl' si tu as prévu de me rappeler ce soir, attends un tout 'tit peu d'accord ? On sait jamais !)
Dont acte, je repasse les 38 messages (pfffiouuu, penser à faire le vide plus souvent...), retrouve Zab et note le numéro. Puis j'efface le tout.

"00 - P - 00 - P - 00", persiste l'affichage...

Ha ha. Tu vas voir.

Etape 1, mettre la main sur le mode d'emploi, trouver ce que signifie ce "P". Eeeeeet je sais où se trouve la notice, DANS la pochette spéciale modes d'emplois/garanties. Ha ha, j'en épate certains, je sais, je sais... Trop foOorte !

Etape 2, lire la notice. Ah oui tiens, sauvegarde de la mémoire pendant 2 h en cas de coupure d'alimentation, ah oui tiens il ne faut pas installer l'appareil près d'un mur à armature métallique, ça brouille la réception (en même temps, bon, quoi !), ah oui tiens on peut l'interroger à distance, j'y pense rarement, ah oui tiens, il y a un exemple d'annonce personnelle, mooouuuaarff !!!
Mais de "P", point. Nulle part. Pas trouvé.
Je lis, je parcours, je cherche... Ien du tout à propos de cette lettre "P". Bon.

Etape 3, curieuse, observer le schéma du téléphone, regarder toutes les flèches, les noms des divers bitouniaux, etc... Ah tiens, sur le dessin l'affichage pour le nombre des messages est en haut ? En HAUT ???????
Aaaaaaaah ? Je me penche pour apercevoir le téléphone sur la table basse, là, non non non l'affichage est en bas. (c'est ce qui me semblait) En bas ?

Regarde le schéma. En haut. Regarde le téléphone. En bas.
Regarde le schéma, affichage toujours en haut. Regarde le téléphone, en bas, ya pas !

Lit le p'tit nom du téléphone dans le bouquin. Se penche pour lire le p'tit nom du téléphone en vrai. Wow wow wow, c'est pas le même !!!

Ooooh vââââche, depuis 1/4 h je suis en train de parcourir en long en large et en travers la notice de mon téléphone précédent... (vas-y, moque-toi)
Je n'ai aucune idée d'où il peut être passé, celui-là. En même temps si je l'ai changé, il devait y avoir une raison, il y a 4-5 ans.

Je n'ai surtout aucune idée d'où peut bien être le mode d'emploi de l'actuel...

... 00 - P - 00 - P - 00 - P - 00 - P - 00 - P - 00 ...

...

Ce répondeur me nargue.

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22 février 2007

Péremption

<< - C'est quand qu'on commence la piscine, déjà ?

- Mardi prochain.

- On sera le combien ?

- Le 27 février.

- Ah ben tiens, c'est pile le jour où mes p'tits suisses se terminent ! >>

...

Moi j'dis, c'est important d'avoir des points de repères dans la vie. Surtout à 7 ans.

19 février 2007

Quand faut y aller, ...

Snif, pas de neige cette année,
Big repos et grasses matinées,
Moult repas de famille, bien profité
Cousins trop rares enfin croisés
Des beignets de Mamie nous sommes empiffrés,
Semaine détendue, bien rigolé,
Au légionnaire score nettement amélioré...

Juste une semaine, déjà terminée,
C'est ballot, il faut s'en retourner,
Super, chat malade pendant le trajet,
Boulot pour demain, ayé, préparé,
Dodo tôt pour la forme assurer
(mais trouver le sommeil, spa gagné !)
Entrain, allant, sourire, motivée,
Comme on dit, quand faut y aller, ... yé yé yé.

oups...
De caler le réveil pour demain surtout ne pas oublier !

3 février 2007

Quatre-quart. (Ou pas)

Alors voilà. Il fallait bien que ça m'arrive, "on" m'a refilé un questionnaire. En plus je l'avais déjà reçu 2 fois par mail. Pfff, j'te jure. Alors bon. Je peux la jouer à la :
- je mets n'importe quoi
- je mets que la vérité vraie, on s'en fout que ce soit inintéressant !
- originale/énigmatique/bizarroïde/inquiètante(nan en fait je sais pas faire assez bien, ça)
- j'ai rien vu, rien entendu, rien lu surtout (et rien bu)(je crois), la la la la, j'entends rien, je sais même pas que ça existe dans la "blogosphère", les questionnaires (c'est un mot qui me fait super rire)(blogosphère, pas questionnaire) et donc je le fais pas. Ou je le fais... mais je poste pas. Hihihihi !
Devine ce que j'ai choisi, tiens.

4 jobs que j'ai fait dans ma vie
- vendangeuse. La 1ère année, j'ai dit "plus jamais, ça fait beaucoup trop mal au dos". La 2ème année, je me suis souvenue très vite pourquoi j'avais dit ça l'année d'avant et je me suis promis de ne pas me faire avoir une fois de plus. Ceci dit, si vous avez goûté au Pouilly-Fuissé cuvée 90 ou 91, par là à peu près, vous avez dû boire un bout de mon index droit. Parce que les batailles de sécateurs avec des punks trop sympas c'est super rigolo, mais... hum, ça coupe, assez profond en fait.

- boy-sitteuse (10 ans le p'tit gars, donc pas baby), pendant un an, quasiment tous les jours mais un peu n'importe quand, 7h du mat ou 23h, quelques dimanches aussi..., selon les horaires aléatoires de sa maman. Ce qui donne une bonne excuse pour manquer quelques cours de fac...

- anim' en colo
. C'est un boulot qui paye à peine les sorties de tout le reste de l'année, avec des levers beaucoup trop tôt pour des mois d'été, beaucoup de stress et de responsabilités, mais en plein air, jeux presque toute la journée, et dans une excellente ambiance (si tout le monde y met du sien). Comme j'aimais beaucoup ça, j'ai quand même rempilé 9 fois, au même endroit, l'équipe y est pour beaucoup bien sûr... (Têtue, oui, j'avais fini mes études depuis 3 ans que je continuais encore. Elèves l'année, colons l'été... Folle, en fait, oui bon d'accord)

- assistante sanitaire, en colo toujours.
Ben ouais, au bout de 10 ans, l'écart avec les p'tits jeunots qui valident tout juste leur BAFA se fait quand même sentir. Plus trop les mêmes délires. Plus les mêmes musiques en boum. Plus le même enthousiasme, la même énergie, faut bien le dire... Genre malgré ta juvénile attitude/apparence (hum, :-D), on commence à t'appeler Mamie, ou le Dinosaure... Alors tu te recycles. Entre temps t'as passé ton Attestation Premiers Secours, t'es mûre pour occuper les locaux de l'infirmerie. à toi les genoux couronnés, les cachets-maux de tête, et surtout, surtout... les traitements anti-poux.

4 films que je regarderais, reregarderais, rereregarderais, rerereregarderais, rererererererere....
(à ce point-là p'têtre pas quand même maintenant. Quoique... Mais il y en a quelques uns que j'ai vu un certain nombre de fois à leur sortie)
- Top Gun (1 fois pour voir le film, 1 fois pour ne regarder que T.Cruise (celui de l'époque, avec un diamètre crâniaire dans la norme), 1 fois pour ne regarder que le méchant V.Kilmer, 1 fois pour se rappeler de l'histoire...)
- Le Cercle des Poètes Disparus. J'ai dû le voir à peu près 17 fois dans les 6 mois qui ont suivi sa sortie. Et je pleurais fort à la fin, à chaque fois. Tu sais, quand ils montent sur les tables pour dire au revoir à Robin Williams, bouh la la la la...
- Il y a des jours et des lunes. Idem. Je connaissais les dialogues par coeur. (Si ça se trouve je les connais encore)(mais ils ne montent pas sur les tables, là)(je crois pas)(et il n'y a pas R.Williams)
- RRRrrrr..., malgré les critiques désastreuses. Je suis fan absolue des Robins des Bois. Leur humour absurde, décalé, déjanté, répétitif, ahuri, à côté, j'adhère. Totalement.

4 endroits où j'ai vécu
-
Je naquis quelque part en Bourgogne...
- à mes 8 ans, nous partîmes nous installer à Taubaté (Brazil, SP)
- 10 ans, entrée au collège (et donc pension) à São Paulo (Brazil itou)(pitié, ça se prononce [San Pa-olo], et pas [Sa-o Polo], d'accord ?), retour Bourguignon à 12 ans.
- puis études à Dijon, terminées à Clermont-Ferrand
(oh mince, ça fait 5 !)

4 émissions de talent que je regarde (les séries télé, on va faire plutôt, d'accord hein ? Et pis, le "de talent", euh... tout dépend des critères, après tout.)
- NCIS. Même que l'an dernier ils ont tué Kate, là, pile au milieu du front, et maintenant c'est Gibbs qui s'en va, pfff, n'importe quoi ! Heureusement il reste Abby la zarbi, quand même, hein !
- La série avec le type qui veut prouver que les phénomènes bizarres sont explicables, là, comment c'était déjà ? Ah oui, "Mystérious Way". Et je craque carrément grave pour le héros, Declan Dunn, rhaaaaaaaa.
- Urgences, FBI portés disparus, Greys Anatomy, NY 911, Lost, 4400, etc..., Friends bien sûr, 70's show, Malcolm, ou le must du grand n'importe quoi : Drew Carrey.
Entre autres, bien sûr. Z'avez compris, j'aime bien les séries. Celles d'humour, les étranges, les déjantées, les plus sérieuses. J'ai commencé jeune il faut dire, génération-La-petite-maison-dans-la-prairie, Mary Ingalls en fait c'est moi (oui je préférais, je la trouvais plus jolie et surtout plus sage que Laura)(en plus elle avait des rubans bleus, elle.)
- Caamelott aussi. PBLV, hum....

4 endroits où je suis allé en vacances
- Frontignan-plage, longtemps (soupir...)
- Le Sancy. Ok c'était pas officiellement les vacances, la colo, mais c'est quand même des sacrés souvenirs. Et pis c'était l'été.
- Jura, Hautes-Alpes pour le ski
- Carry-le-rouet, ses plages à galets, ses balades dans les calanques...

4 sites web que je visite toujours
- la petite souris, site créé par un instit de CP avec pleins de bonnes idées. Cartable.net aussi, la mutualisation ça a du bon.
- monlegionnaire.com (dans un classement j'oscille entre prem's et six, dans l'autre je me maintiens entre 6 et 9...)(c'est pas facile, la vie)
- hoaxbuster.com, qui décortique les hoax en cours dans nos messageries
- une petite 20taine de blogs que je retrouve avec plaisir régulièrement


4 plats favoris  Ouh laaaaa, trèèèès gourmande, il va être difficile de faire un choix...
- pizzas avec pleeeeeins de légumes et de fromage
- poule au riz ? paëlla ? tomates farcies ? poulet aux champignons noirs, ou canard laqué du p'tit chinois pas loin ? (Chuis pas difficile, tu vois bien... j'accroche moins avec les haricots-vapeur, c'est vrai)
- c'est pas un plat mais je ne suis pas très loin de l'addiction : chocolat au lait, si possible avec des fruits dedans
- En tout cas, ce qui ne contient ni huître (allergie), ni melon, le melon c'est pas bon, c'est même pire que ça, le melon c'est dégueu, l'odeur du melon c'est dégueu aussi, beeuuuaaaarrk ! Le melon, c'est le mal !

4 endroits où j'aimerais mieux être maintenant
- euh, vu l'heure, au lit... (non, pas petite nature, c'est juste que la journée a été longue, t'vois... )
- n'importe où, en vacances avec les potes. Plage, ski, comme tu veux. S'il fait chaud il me faut un point de baignade, s'il fait froid alors il faut que la neige soit bonne, d'accord ?
(Quoi ça fait pas 4 ? pfffff...)
- sur une île au soleil loin... mais pas en tant que naufragée, hein !


4 personnes qui vont reprendre ce questionnaire
Naaan, je le refile pas, mais vous pouvez vous servir si ça vous tente, n'hésitez pas.
<<Qui veut du questionnaire ? Il est beau, il est frais, demandez le questionnaire des 4 ! Profitez des promos, vente flash pendant 5 minutes, ne repartez pas sans votre questionnaire !>>

Tu vois Fiö, je l'ai fait.
(il n'est pas nécessaire de souligner que je ne sais visiblement pas compter jusqu'à 4...)

24 janvier 2007

(Blanc dedans ma tête...)

En voiture en pleine campagne, avec ma frangine. Elle doit inventer 2 questions de culture gé pour un jeu sur internet, et cherche des idées, des thèmes. (Oui oui, celui-là même, Fiö, PeM et Sireli... Nous y avons un classement familial/"cousinal", grâce à qui ?, merci les gars de m'avoir fait découvrir les défis, les assauts, et autres gadins dans le sable de l'arène... !)

Elle (à fond dans sa recherche d'idée):
- Si je dis "De quelle couleur sont les Charolaises ?", ça va comme question ?

Moi (voulant à la fois faire la maline, et répondre à la question):
- Ben, rouges et vertes à carreaux ?

Elle (oeil suspicieux):
- Je t'ai pas dit "Charentaises" !

Moi :
- ... (grand blanc dedans ma tête... )
          ... ah ouais...
                ... ah ben c'est pas la même chose dis donc...  (Ah tiens, un troupeau, là, justement...)

Comme quoi il y a des connections qui ne se font pas, des fois, hein.
Fou rire des 2 frangines, l'une des deux se sentant bien bien bête... (mes propres bourdes me font encore plus rire que celles des autres, ça tombe bien !)

Quoi, elles seraient pas belles nos Charolaises, en vert et rouge à petits carreaux ? La vache Mi*ka est bien mauve, après tout !

...

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19 janvier 2007

Je ne comprends pas

Certes, je ne suis pas une accro de la mode, je ne goûte guère au lèche-vitrine, devoir m'habiller pour une occasion précise est un calvaire. Faire les boutiques de fringues est assez rare pour moi, et je les fais seule de préférence. Et si je prévois des essayages, ce sera surtout sans vendeuse qui me tourne autour, surtout surtout. Si je pouvais vivre en pantalon de clown toute la semaine, ça me conviendrait tout à fait. Seulement voilà voilà voilà voilà voilà... peux pas. (Il paraît que ça "ne se fait pas", pffff, soupir...)

Chacun son truc. Par contre vous pouvez m'oublier un après-midi entier dans une librairie, au rayon livres pour enfant par exemple, (avec de quoi m'asseoir), ou carrément toute la journée au rayon papeterie, ou pire, travaux manuels, (avec la possibilité de tout essayer, hein ?! Rhaaaaaa... le rêve).

Je peux comprendre qu'on aime les fringues, qu'on ait très envie de cette paire de chaussures, de cette petite robe. Voire même de ce pull de marque, admettons. Et qu'on attende les soldes impatiemment afin de limiter les frais pour se faire plaisir. OK. Mais...

Mais franchement, les reportages des JT de mercredi dernier, premier jour des soldes, m'ont choquée. (choqués ? choqué ? os court !!!)
Cette foule de gens massés devant les grilles des magasins bien avant l'heure, passe encore. Si tu as du temps à perdre, et que vraiment tu la veux, cette robe... soit.
Mais cette ruée massive et désordonnée à l'ouverture des portes, les agents de sécurité esquivant la cohue in extrémis, manquant de se faire écraser derrière les portes qu'ils viennent à peine d'entrouvrir... waouh. Tous ces gens se jetant sur les bacs et les portants, attrapant un chemisier au vol, n'importe lequel pourvu que ce soit avant la voisine... re-waouh.
Et la journaliste d'expliquer qu'unetelle a déboursé 500 € pour bénéficier d'un porteur (tu as besoin d'acheter en solde quand tu t'autorises ça ? Sans rire, elle faisait ses emplettes tranquille une semaine avant, ça revenait au même, non ?) Peut-être que parmi la foule c'est mieux. Beuark.

Je ne comprends pas.
C'est vraiment cette ruée qui m'a fait halluciner, ces mères de famille perdant tout contrôle et se mettant à courir dans les rayons du magasin. Famine de vêtements... Si encore elles étaient dans la dèche côté fringue, mais est-ce le cas ??? Pour quoi d'autre, à quelle autre occasion, se mettraient-elles à courir ainsi ?
(pour un concert, des groupies ado cherchant le 1er rang, ok aussi, mais là ???!!!)

Je veux bien que les soldes soient l'occasion de bonnes affaires. Mais se mettre dans cet état ???
Indécent. Inappropié. Ridicule. Grotesque. Consommation...

Juste après le reportage sur les sdf et les Enfants de Don Quichotte.

30 décembre 2006

Avec un petit poil d'avance...

Meilleurs voeux à tous, excellente année toute neuve,
un max de bonnes choses,
la réalisation de vos projets, de vos rêves,
du courage et de l'énergie,
beaucoup d'amour et de tendresse,
de la chance,
et une santé de fer, c'est très important la santé. (ne rouillez pas, quand même, ha ha ha !)

En résumé : BONNE ANNéE à vous !!!

Pour ma part je prends la route dans une heure, m'en vais arroser la nouvelle année avec les cops du côté d'Avignon... Yippie !

Bon réveillon à vous, gaffe aux excès... (en tout cas à ceux qui rendent malades, hein.)( encore que... m'enfin, vous faites comme vous voulez, héhéhé !)

16 décembre 2006

Lundi dernier, donc.

Abominaffreux, te-dis-je.

   Il y a les matins où je fais du covoiturage avec mon collègue. Comme je déteste être en retard, ces matins-là, la sortie du lit se fait plus spontanément. Mais la veille il m'avait prévenue que finalement, pas besoin que je passe le chercher. Alors quand le réveil a sonné, à 6h30, la chatte s'est levée mais moi je suis restée au chaud, (de toutes façons je suis incapable de me lever immédiatement. D'ordinaire il me faut bien 1/4h pour que mes muscles comprennent seuls qu'il faut retrouver la station verticale.) Ce qui devait arriver,etc..., bien sûr, me suis rendormie. Second réveil en sursaut, je m'assois pour apercevoir les chiffres verts du magnétoscope, 'tain, 7h33 !!! Pour partir à 8h... Là c'est chaud ! Hop, debout. Direction la cuisine, je commence toujours par un verre d'eau, je suis totalement désséchée assoiffée quand je me réveille. Et le geste machinal en entrant dans cette pièce, c'est d'allumer la radio, là, tout de suite posée à droite. Au lieu de la radio, ma main effleure le vide. Le vide ??? Mes yeux confirment. Pas de radio. Celui-là, le gros poste CD double-K7 ? Ah non, absolument pas là. Ah, je l'ai amené à l'école. NON, je l'ai pas amené à l'école, y'en a un là-bas. ('Tain que c'est dur de réfléchir au saut du lit, je me concentre au maximum, pourquoi ce poste n'est pas à sa place, keske j'en ai fait ? Il est où, bon sang ?)(ça va me revenir, c'est obligé)(j'ai l'impression de me froncer le cerveau à l'intérieur du crâne, comme on fronce les sourcils pour tenter de se souvenir)

   Salle de bain. Je cherche, sur l'étagère du haut, hors d'atteinte de mon gremlins, mes rares "bijoux" (rien d'extraordinaire, je suis plutôt boucles d'oreilles fantaisies), mais le pendentif salamandre, 2 ans et 1/2 que je cherchais, et enfin j'ai trouvé il y 15 jours, et la petite chaîne qui va bien avec, et ben... je ne les vois pas... je me mets sur la pointe des pieds, je ne suis pas assez grande pour cette étagère, je ne vois pas, ne sont pas là...  je me fige, ma température descend de plusieurs degrés. Je cours à la salle. IL devrait être posé en équilibre sur une pile de bouquins, au pied du clic, IL N'Y EST PAS, lui non plus... Putain, mon ordinateur !!!!!

   Panique. Réfléchir, vite (c'est dur). Keski s'est passé ? Quels sont mes autres "biens de valeur", comme on dit ? La télé est là, le frigo aussi, la voiture, la voiture ??? Je me précipite dans le couloir, winnie l'ourson-gardien des clés, censé se balancer au clou à côté de la porte... pas là. Le verrou de la porte d'entrée est ouvert. (j'en ai à nouveau les larmes aux yeux, là, rien qu'en tapant)(et la respiration plus difficile)

Cambriolée.

Je dévale l'escalier, pieds nus, je dois aller vérifier si la voiture est là ou non, peu de chance puisque les clés n'y sont plus. J'atterris en pyjama dans la rue, en larmes, les voisins (j'habite dans une impasse) sont là aussi, je leur passe devant et je cours jusqu'au parking en criant et en pleurant, <<On m'a cambriolée, je vais voir la voiture !...>>
La voisine, qui porte une immonde robe de chambre vert caca d'oie, me dit qu'on a tous été cambriolés, mais que les voitures sont là. (Oui, je "la" vois. Bien rouge, elle est là. Ouf.) Tous cambriolés ? Toute l'impasse ? Dans la nuit ?
Comment c'est possible ? Et mon ordi, putain, mon ordi, il a 4 ans, ça se remplace, mais c'est tout mon boulot pour l'école qui est dedans, tout ce que j'ai créé moi-même, les fiches de son, les questionnaires de lecture, les exos d'évaluation, non, non, non, non, non, non, non, c'est pas possible !!!! Je tombe accroupie, la tête dans les mains, et je laisse couler cette panique, pourquoi, comment ? Là je serai pas à l'heure à l'école, c'est certain. Il faut que j'appelle mon collègue. Puis l'assurance. Les flics avant peut-être ? Les voisins s'en sont chargés, ils vont arriver. Une dame dit que mardi dernier des hommes habillés en plâtriers sont entrés dans chaque entrée (hahaha), et qu'elle avait trouvé ça bizarre. Avec les travaux pour le tunnel dans la rue d'à côté... ya du passage, beaucoup.

Comment c'est possible ? Comment j'ai pu ne rien entendre ? Avec le bazar partout chez moi, il n'y a que moi qui puisse circuler sans dommages, et encore, c'est tout un exercice d'enjambement (oui, je suis très bordélique). Alors de nuit ? Même avec une bonne lampe torche, ça me paraît... ???
J'y arrive pas. J'arrive pas à réfléchir calmement. C'est le bazar dans ma tête, ça va dans tous les sens. J'ai juste besoin de pleurer, très fort, bruyamment. Mais bon sang pourquoi ? Que peut-on faire d'un ordi avec des taches de lait, des autocollants de petits poissons et d'anémones de mer, vieux de + de 4 ans, qui plante tout le temps ? POURQUOI ???

Je me trouve conne, pieds nus dans l'impasse, et puis il fait froid, ce pyjama bleu n'est pas épais. (bleu ? Il y a 3 ans au moins que je ne l'ai pas mis celui-là, je crois même que j'ai perdu le haut...) Il fait vraiment froid.

**PoP**

Je suis sous la couette. La chatte est là, chaudement calée contre ma hanche. 'Tain, je dormais ???!!! C'est un rêve !?!?! (non mais je rêve !!!) aaaahhhh, soulagement très intense... Quel putain de rêve, si réel, si ... non mais quelle panique, alors que c'était juste un rêve (enfin... j'espère ?)
Je m'assois.  Coup d'oeil aux chiffres du magnétoscope : 7h33.  J'arrête de respirer tout net.
AH NON !!!!!
Pas 2 fois ! L'ordi est là, en équilibre sur sa pile de bouquins, pffffiouuuu, tout va bien, du calme, allez, respire.

Je fonce à la cuisine. Le poste trône à sa place, à droite en entrant. Dans la salle de bain, je passe le bout des doigts sur l'étagère du haut, je frôle ma petite salamandre en or.
J'ouvre le robinet de la douche, pour que l'eau commence à chauffer. Il faut que j'aille vérifier, l'entrée, le verrou est mis, ouf, winnie se balance au clou. TOUT VA BIEN.

Mais, quand même, je suis à la bourre, et pas qu'un peu. Je me magne, et c'est pendant que je me shampouine que l'horreur m'assaille :
Et si ??? Et si un jour, ou plutôt une nuit, un bruit me réveillait ailleurs dans l'appart' ? (Mon coeur fait "schtong" tout d'un coup.) Parce que c'est sûr, un bruit dans la cuisine m'a réveillée cette nuit. Mais confiante, j'ai juste pensé que la chatte s'amusait. Ah non, elle était là, tout contre moi. Alors c'est qu'un bol se sentait mal, au milieu de la pile qui attend dans l'évier . Keske ça pourrait être d'autre ?
Mais si j'entendais un bruit qui clairement serait celui d'un intrus, des pas étouffés, des objets qu'on déplace, dans le noir, là, du fond de mon lit, je ferais QUOI ??? Je "pourrais" faire quoi, d'ailleurs ? Quelle serait ma réaction ?

La panique qui m'a enveloppé de haut en bas à ce moment de mes pensées, sous l'eau bouillante, a été aussi forte que celle de mon rêve, sauf que j'étais bien réveillée cette fois. (Je me suis même demandée si j'étais certaine d'être bien réveillée.)

Je pourrais faire quoi ? Je resterais au fond de mon lit ? Je ne pense pas être trouillarde. Anxieuse, beaucoup, mais pas trop peureuse. C'est pas pareil. Mais... me lever dans le noir, comme ça, pour aller affronter l'inconnu dans la cuisine ? Pas les mains vides. Et je ne vais pas dormir avec un couteau. (Et je ne pourrai pas rentrer un couteau dans quelqu'un !) Je n'ai pas de batte de base-ball, non plus. Une bombe de pschitt. Rien qu'un déo bien alcoolisé, ça peut faire très mal, si tu vises les yeux. Sauf que mon déo, il est à bille bien sûr, mais j'ai aussi un pschitt qui me sert à tenir mon gremlins à distance quand elle a décidé que mes mains et mes chevilles sont des proies. Alors il faut que je le mette à côté de mon oreiller ? Est-ce que je sortirais du lit ? Ne vaut-il mieux pas se faire tout petit et discret au contraire, et attendre ? Au cas où il soit armé par exemple ?  ?  ?  ?

J'ai terminé de me préparer, déjeûné sans rien renverser (mais oui), perdue dans mes "et si..."
L'air frais dans la rue m'a mordu. Il faisait encore presque nuit. (Je me suis souvenue que dans la partie "rêve", il faisait bien jour au contraire.)
Et si ça avait été vrai...
Les quelques bijoux n'ont guère de valeur, la voiture, ça m'aurait fait suer, mais c'est une 'tite saxo de 10 ans bientôt, ce n'est que du purement matériel. Et au clou où j'accroche mes clés, il y a un carillon, ramené d'Indonésie par Loloche. Impossible de décrocher les clés sans provoquer un tintement !!!
L'ordi, ça se change, par contre tout le boulot à l'intérieur... arrrgghhhh. C'est définitivement ce qui me ferait vraiment le plus ch...

J'ai vécu la matinée en mode fonctionnement automatique/malaise. J'ai raconté aux collègues. J'ai digéré, peu à peu. ça m'a tenu longtemps, ça revenait tout le temps. J'ai bien vérifié le verrou de l'entrée avant de me coucher.

Et puis mardi soir aussi.

Mercredi soir, j'ai oublié. Je me suis relevée pour aller vérifier.
Maintenant, je n'y pense plus trop, beaucoup moins en tout cas. Je suis d'un naturel positif, que veux-tu !

.

Tu as lu jusqu'au bout ? Chapeau. (et merci, aussi.)
Je t'assure que tout ceci est vrai de vrai, (mal) vécu lundi dernier. L'horreur. Un aperçu de ce que doivent ressentir ceux qui se retrouvent nez à nez avec un intrus alors qu'ils sont peinards chez eux. Atroce, comme sensation... et pour moi ça n'était même pas "en vrai" !!! Mais la panique qui m'a anéantie était bien réelle, même dans mon sommeil.
D'ailleurs je ne souhaite à personne ce triple réveil, digne d'un vilain film.

...

Il n'y a bien sûr pas de travaux pour un tunnel dans la rue d'à côté.

La robe de chambre de la voisine était vraiment extrèmement laide.

...

12 décembre 2006

Petite satisfaction perso : Ressortir ce pantalon

Petite satisfaction perso :

Ressortir ce pantalon remisé au placard depuis la fin de l'hiver dernier (oui, d'accord, pas "dans" le placard, là, dans la pile au pied du lit, ça va, ho hé ! bref), et constater avec ravissement que je suis très très à l'aise dedans... limite la taille en dessous ça serait pas mal... yihaaaaaaaaa !   

(t'es pas obligé de te moquer, hein.)

Sinon :

Il m'est arrivé un truc abominaffreux hier matin, pour l'instant je digère, dans quelques jours j'en rigolerai (comme d'hab), mais pour le moment je suis encore un peu tourneboulée. Et pis j'ai une tonne de trucs à faire pour la vraie vie aussi, je manque de temps !
Bientôt je raconte. (Peut-être.)

Ha-ha !

10 décembre 2006

Sérieuse (ça m'arrive, des fois)

On entend reparler ces jours-ci de la mort de Malik Oussékine. Parce qu'ils lui ont dédié une plaque, à même le sol si j'ai bien compris, à l'endroit-même où, il y a 20 ans.

Il y a 20 ans. (image qui se floute, on repart en arrière...)

J'étais en seconde, j'étais dans la rue moi aussi, entraînée par les terminales qui voyaient de près leur avenir en jeu. Pour moi la fac était encore très très loin, je n'avais aucune idée de ce que je ferai après le bac, en fait déjà je vivais au jour le jour, dans ma bulle, mon cocon. J'étais toute petite, 14 ans. La grève, c'était d'abord les étudiants qui la menaient, réforme universitaire, sélection à l'entrée des facs. Mais nous étions tous de futurs étudiants en puissance !
Au début du mouvement, la moitié du bahut en grève, je continuais à aller en cours. Nous n'étions que 5 ou 6 en classe... et le prof d'éco amenait les croissants, c'était cool aussi ! Et puis les terminales ont décidé d'empêcher les réfractaires (et les indécis) d'aller en cours, alors... avec les copines, j'ai rejoint le mouvement. Petites mains, nous étions désignés par les "grands" pour aller à la mercerie chercher du ruban pour faire les brassards, le tissu des banderoles, et chez les commerçants récupérer des cartons... pour les pancartes bien sûr ! Il faisait froid cet hiver-là, et au lieu d'être en classe nous étions dans les rues, investis de missions de la plus haute importance.
Que de rencontres pendant ces quelques semaines inhabituelles...

Et puis les manifs, bras dessus bras dessous, à s'égosiller ("Devaquet, au piquet !"), les rues de la ville sous nos chaussures. L'entrain.
Les pastilles pour la gorge à partager. (que ça, sage, mais oui.)
Les sittings, les fous rires, les discussions, les regards, le sentiment de vivre quelque chose d'important, d'être en plein dedans.

Les images le soir à la télé, les milliers d'étudiants et de lycéens partout en France, la couverture médiatique.

Et puis cette nouvelle à la radio. A Paris les choses ont dégénéré. Malik Oussékine.

La construction de ce cercueil en carton, grandeur nature. La peinture noire. La banderole,  "ils ont tué Malik".
Et cette dernière manif derrière le cercueil. Totalement silencieuse. Si grave. La vraie vie. La vraie mort. Un mec à peine plus âgé que nous. Pour quoi ?

Et enfin le retrait du projet de loi, et même la démission de Devaquet. Pour nous, le retour à une vie lycéenne "normale", au chaud. Les profs compréhensifs, le rattrapage des cours manqués, l'emploi du temps chargé. Et les connaissances fraîches qui s'affinent, les liens qui se précisent... L'inter-génération secondes/terminales qui perdure, à fond.

C'était il y a 20 ans, ma bonne dame. (ça fait vieux con, hein ?) ça m'a fichu un coup, "20 ans", une éternité, j'ai l'impression d'être ma grand-mère en disant ça ("de mon temps...!") (En fait c'est pas possible que je puisse dire "il y a 20 ans", je suis bien trop jeune !!! (pas tant que ça, oui, ho, ça va. Dans ma tête, si. Hum.)(Et ma frangine avait 5 ans... punaise.)

Et pourtant, il y a 20 ans, décembre 86, je peux le dire, j'y étais. En plein dedans.
Et ce prénom, ce nom qui signifiera pour toujours quelque chose, pour tous ceux qui y étaient.

Il y a 20 ans, je commençais à grandir.

Est-ce que vraiment quelque chose a changé ?

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Nan mais je rêve... !
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