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Nan mais je rêve... !

14 décembre 2006

"Intermède"

Travail sur le son [ã].
Tâche :
trouver des mots dans lesquel on entend le son "an", et les écrire au tableau, pour ensuite en dégager les différentes graphies.

On me propose maman, ambulance (ouais, bien celui-là !), éléphant, décembre, vendredi, tante, chambre, dentiste, faon (tiens tiens), grand, gentil,...  Super. (Ballon aussi, forcément s'il n'y a pas de loupé c'est moins drôle.)

C'est au tour de A., qui me dit : "Han".

- Comment ça, "han" ? Qu'est-ce que ça veut dire ? (je cherche, je cherche, vite, comprendre où il veut en venir)
- Ben, "han !"
- Explique-moi.
- "Han !", comme quand on fait l'amour !

...

(soupir très intérieur)

(haussement/froncement de sourcils) (ouaip', les 2 en même temps)

Ha. Oui. Bon. Donc.

...

(6 ans. 6 ANS, qu'ils ont !)

Pfiouuuuuuu...
Sans déconner, les gars...

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12 décembre 2006

Petite satisfaction perso : Ressortir ce pantalon

Petite satisfaction perso :

Ressortir ce pantalon remisé au placard depuis la fin de l'hiver dernier (oui, d'accord, pas "dans" le placard, là, dans la pile au pied du lit, ça va, ho hé ! bref), et constater avec ravissement que je suis très très à l'aise dedans... limite la taille en dessous ça serait pas mal... yihaaaaaaaaa !   

(t'es pas obligé de te moquer, hein.)

Sinon :

Il m'est arrivé un truc abominaffreux hier matin, pour l'instant je digère, dans quelques jours j'en rigolerai (comme d'hab), mais pour le moment je suis encore un peu tourneboulée. Et pis j'ai une tonne de trucs à faire pour la vraie vie aussi, je manque de temps !
Bientôt je raconte. (Peut-être.)

Ha-ha !

10 décembre 2006

Sérieuse (ça m'arrive, des fois)

On entend reparler ces jours-ci de la mort de Malik Oussékine. Parce qu'ils lui ont dédié une plaque, à même le sol si j'ai bien compris, à l'endroit-même où, il y a 20 ans.

Il y a 20 ans. (image qui se floute, on repart en arrière...)

J'étais en seconde, j'étais dans la rue moi aussi, entraînée par les terminales qui voyaient de près leur avenir en jeu. Pour moi la fac était encore très très loin, je n'avais aucune idée de ce que je ferai après le bac, en fait déjà je vivais au jour le jour, dans ma bulle, mon cocon. J'étais toute petite, 14 ans. La grève, c'était d'abord les étudiants qui la menaient, réforme universitaire, sélection à l'entrée des facs. Mais nous étions tous de futurs étudiants en puissance !
Au début du mouvement, la moitié du bahut en grève, je continuais à aller en cours. Nous n'étions que 5 ou 6 en classe... et le prof d'éco amenait les croissants, c'était cool aussi ! Et puis les terminales ont décidé d'empêcher les réfractaires (et les indécis) d'aller en cours, alors... avec les copines, j'ai rejoint le mouvement. Petites mains, nous étions désignés par les "grands" pour aller à la mercerie chercher du ruban pour faire les brassards, le tissu des banderoles, et chez les commerçants récupérer des cartons... pour les pancartes bien sûr ! Il faisait froid cet hiver-là, et au lieu d'être en classe nous étions dans les rues, investis de missions de la plus haute importance.
Que de rencontres pendant ces quelques semaines inhabituelles...

Et puis les manifs, bras dessus bras dessous, à s'égosiller ("Devaquet, au piquet !"), les rues de la ville sous nos chaussures. L'entrain.
Les pastilles pour la gorge à partager. (que ça, sage, mais oui.)
Les sittings, les fous rires, les discussions, les regards, le sentiment de vivre quelque chose d'important, d'être en plein dedans.

Les images le soir à la télé, les milliers d'étudiants et de lycéens partout en France, la couverture médiatique.

Et puis cette nouvelle à la radio. A Paris les choses ont dégénéré. Malik Oussékine.

La construction de ce cercueil en carton, grandeur nature. La peinture noire. La banderole,  "ils ont tué Malik".
Et cette dernière manif derrière le cercueil. Totalement silencieuse. Si grave. La vraie vie. La vraie mort. Un mec à peine plus âgé que nous. Pour quoi ?

Et enfin le retrait du projet de loi, et même la démission de Devaquet. Pour nous, le retour à une vie lycéenne "normale", au chaud. Les profs compréhensifs, le rattrapage des cours manqués, l'emploi du temps chargé. Et les connaissances fraîches qui s'affinent, les liens qui se précisent... L'inter-génération secondes/terminales qui perdure, à fond.

C'était il y a 20 ans, ma bonne dame. (ça fait vieux con, hein ?) ça m'a fichu un coup, "20 ans", une éternité, j'ai l'impression d'être ma grand-mère en disant ça ("de mon temps...!") (En fait c'est pas possible que je puisse dire "il y a 20 ans", je suis bien trop jeune !!! (pas tant que ça, oui, ho, ça va. Dans ma tête, si. Hum.)(Et ma frangine avait 5 ans... punaise.)

Et pourtant, il y a 20 ans, décembre 86, je peux le dire, j'y étais. En plein dedans.
Et ce prénom, ce nom qui signifiera pour toujours quelque chose, pour tous ceux qui y étaient.

Il y a 20 ans, je commençais à grandir.

Est-ce que vraiment quelque chose a changé ?

5 décembre 2006

Ouvrez ouvrez la cage aux...

16h30, heure de la libération.

Je leur dis de s'habiller. Chacun et chacune s'affairent en blablatant, hissant sur leurs petites épaules de 6 ans leurs grands cartables (certains tiendraient tout entier dedans, bien roulés en boule.)
Non pas qu'ils soient lourds, ces cartables, 2 petits cahiers dedans + le livre de bibliothèque (et au choix, dragons, barbies, bêtes bizarres qui hochent la tête, élastique, tractopelle, corde à sauter, indiens, dessins pour maman, billes, petits poneys, petites voitures ou avions...) oui, je tolère les jeux pour la récré à 2 conditions essentielles, incontournables et indiscutables :
          1 - que jamais n'en apparaisse le bout de la couette du phare de la plume de la roue de la crinière devant mes yeux pendant la classe (sous peine de confiscation immédiate ET de longue durée),
          2 - que je n'en entende pas parler (je voulais pas lui prêter mais il l'a pris quand même, j'ai perdu une des chaussures, j'avais 3 voitures mais j'en trouve plus que 2, il me l'a pris mais maintenant il dit que c'est à lui mais en vrai c'est à moi, etc. S'ils ne veulent pas avoir d'ennuis, ils n'amènent pas de jouets, point.)

Quoi, tortionnaire ? Souvenez-vous, le tac-tac-tac multiple et rebondissant du paquet de billes qui se fait la malle sur le carrelage...Aaarrggghh !  Du coup, quand une bille s'échappe en classe, la rebelle, bizarrement elle n'appartient jamais à personne. Etrangeté de la vie... (donc je commence d'en avoir une super collec' dans mon tiroir, et des très jolies !)

[Par contre, collections de cartes (pokétruc et autre) et jeux électroniques, (des histoires inextricables, et des vols bien sûr) sont eux interdits.]

Mais je m'égare. Je voulais juste dire que si les cartables sont durs à mettre sur les épaules, ce n'est pas à cause de leur poids (pas à 6 ans), c'est surtout que les épaisseurs de gilets et de blousons, ça complique tout pour passer les bretelles (et je vous cause même pas de la roublardise de la capuche, qui se roule, fait obstacle...)
Et donc "ils" en étaient là, se harnachant tant bien que mal pour aller se ranger devant la porte, s'interpellant et chahutant, normal quoi. Seul E. n'a pas pris son cartable, éternel bienheureux persuadé qu'il est l'heure d'une récré supplémentaire. Je l'ai vu, mais je ne dis rien (gnark gnark gnark). Mais pour une fois il me surprend : il prend conscience tout seul que les copains ont pris les cartables. Stupéfait, il fait un tour sur lui-même, se coupe lui-même la parole (oui oui, dans son permanent monologue, c'est possible), et s'interroge de sa grosse voix éraillée :

- Ah ben ? Pourquoi vous prenez les cartables ? C'est k'c'est l'heure des mômans en fait ?

Sympathiquement, quelques voix lui répondent que oui, évidemment, enfin voyons, quoi.
Alors E. se retourne, hilare, les mains sur le ventre, et de sa voix la plus grave, la plus rocailleuse et la plus tonitruante possible, lance :
- Sans déconner, les gars ???!!!   

(Alors la maîtresse s'est retournée contre la porte pour exploser de rire elle aussi. Tant de spontanéité, de naturel... Elle riait encore toute seule 10 minutes plus tard.)

Sans déconner, E., c'était vraiment l'heure des mômans.

29 novembre 2006

Entendu à la radio hier

<<   (... )  s'est constitué une équipe de 15 personnes, au sein de laquelle la parité est parfaitement respectée. >>

                      ???

Plusieurs possibilités :

1 - Ya un(e) transsexuel(le) dans l'équipe.

2 - Ils ont un collaborateur mi-homme, mi-femme. Genre Tootsie peut-être, et pourquoi pas ?

3 - ce que j'enseigne à mes élèves concernant les nombres pairs est assez faux, sinon totalement.

4 - le nombre 15 est pair, c'est l'exception qui confirme la règle (et je devais encore rêvasser le jour de cette leçon)

5 - les journalistes racontent de grosses bêtises.
Naaaaaaan, ça c'est pas possible...!

D'accord, on en dit tous, et je ne laisse pas ma part.
Mais quand même, c'était le flash info sérieuses...
             (vas-y Jojo, tu accordes avec flash ou avec info ?)

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27 novembre 2006

ça m'éneeeeeerve !

Me suis encore faite avoir. Comme d'hab, bien sûr.

Paske chuis balade, depuis ce matin, courbatures, gorge douloureuse, la tête comme une pastèque... je sens la pharyngite débouler à grands pas. Je n'ai pas l'intention de laisser les microbes me vaincre, ni de me traîner, les yeux dans les bajoues et le souffle court, chaque respiration vrillant la tête. Quand je me mouche, j'ai l'oeil gauche qui pleure, et pas qu'un peu, ça déborde ! (Penser au mascara waterproof demain)
La rhino ne s'arrêtera pas chez moi, ah mais ! J'ai tourné aujourd'hui au paracétamol, et fait un saut à la pharmacie en rentrant ce soir. Objectif : des cachets pour déboucher le nez, et mon amylase habituelle pour la gorge.

Aurélie, préparatrice, disait la plaque sur la blouse blanche. Bravo Aurélie, beau boulot, rien à redire !

<< - ça ne sert à rien de déboucher simplement le nez, il faut aussi le nettoyer. (ah ben oui, tiens, donnez)

    - Et voici un pschitt spécial rhinopharyngite (hum hum)

    - Je vous conseille aussi de vous doper aux vitamines, vous vous sentirez moins patraque (ouaich, patraque, c'est le mot). Une vitamine C toutes les heures jusqu'à 14 h.
Je m'inquiète : c'est pas des sans sucre ? j'ai un gros pb avec tout ce qui est faux sucre, et je n'ai pas l'intention de passer mes nuits pliée en 2...

Aurélie, préparatrice, scrute la boîte : ah si, il y a de l'aspartame. (alors une toutes les heures, bonjour le résultat pour moi)
    - Dans ce cas, n'en prenez qu'une le matin, et je vais vous donnez un complément vitaminique pour que votre organisme se requinque et résiste. (Bof, est-ce bien nécessaire ? je mange assez de fruits et de légumes, j'obéis à la pub, moi)(mais je ferme ma bouche et j'écoute sagement la spécialiste.)
   - Il vous faut autre chose ? (nan ben ça va p'têtre aller, là). Soignez-vous bien !>>  (gna gna gna gna)

Bilan : des cachets débouche-nez, d'autres pour la gorge, eau de mer pressurisée pour bien nettoyer le nez, pschitt pour le soigner, le nez, vitamine C, et complément vitaminique pour "renforcer les défenses immunitaires".

Si avec ça je suis toujours patraque dans 2 jours, j'y retourne, je demande à voir Aurélie, préparatrice, en personne, et je lui éternue à la figure.

Remarque, je suis cap' de me faire refiler des bouchons pour les oreilles pour supporter le brouhaha de la classe. Ou des bas de contention, va savoir.

ça m'éneeeeeerve quand je fais ça !!!

 

23 novembre 2006

Ah ben mince

C'est con, mais je rentre juste de la piscine (oui oui, le minimum syndical de remuage de popotin hebdomadaire, encore que je me suis encore fait épingler pour exercice en retard à cause de bavardage intensif, ce qui est totalement injuste vu que je ne bavardais pas, j'écoutais !) (ou je pouvais pas en placer une, oui, c'est un autre point de vue).

Bref. Donc j'arrive juste, je lance une machine, je marche sur le chat, je dîne rapide en même temps que j'allume l'ordi, et là... on m'annonce le décès de Philippe Noiret.

Et ben... c'est con, mais ça me fait quelque chose. Non, il n'est pas de ma famille, ce n'est pas un "proche" (hein Jojo), mais... je sais pas, ça me touche. Bien sûr je le trouvais terriblement vieilli dans ses derniers films. Mais toujours sa carcasse imposante, même voutée, et surtout cette voix impressionnante...
Noiret, pour moi, c'est "Alexandre le bienheureux". Les ripoux aussi, ou le vieux fusil (ecclectique, oui). Père et fils aussi, dernièrement. Et cinéma paradiso, forcément.
Mais Alexandre le Bienheureux, ... waouh. Voilà un film qui me parle !

Bon, ben voilà. Ah ben mince. "Des suites d'une longue maladie", comme ils disent, bien sûr que je ne recevais pas de bulletin de santé, mais.. bref.
Et à la fois c'est bizarre de se trouver touchée par la disparition de quelqu'un qu'on ne connait pas en vrai, je trouve.

Comme nouvelle de la soirée, je ne m'y attendais pas, tiens.

19 novembre 2006

Allo, madamé ******* ?

   <<  - Allo, Madamé ****** ? (un nom de 3 syllabes, simple (si si, pas de piège, pas de phonème complexe), et pourtant… 4 erreurs de prononciation). Je passe outre.

            -  Oui ?

-  Bondjour, madamé µµµµµµ (oui, nouvelle prononciation, je ne savais pas qu’on pouvait faire autant de modifications de mon patronyme...)   Jé souis Flancine(alors là, avec un accent pareil, je doute fortement que tu t'appelles Francine ) dé l’enseigne Tartampion, jé oun tlès bonn nouvel à vous annoncer : votrré nom a été tilé au sort et vous avez gagné oun souperr cado. Madamé *******, il s’agit d’un maniffiqué aspilatour dé 1000 watts. Vous zêté conettenttte, madamé µµµµµµµ ? (là, la fille, tu sens qu’elle galère vraiment à prononcer ton nom. Ce que je ne comprends pas puisque je t’assure qu’il se lit tel qu’il s’écrit, tel qu’elle a dû le prendre dans l’annuaire !!!)

- Mmmmmmmhhh.

[C’est que madamé *******, elle est moyen conetente d’avoir gagné un aspi, sauf si, éventuellement, ils fournissent le type torse-nu qui le passe en plus. (Mais… j’ose pas demander.)]

 

- Il y a oun sol conedition, madamé µµµµµµµ, il faut qué vous et votle mali vous véniez chercher votle cadeau lé samédi 18 novemebré, au magasin Tartampion dé Bidule, vous connaissez Bidule madamé +++++++ ? (de nom, à au moins 70 bornes d’ici je pense). Vous viendlez, madamé ********, avec votle mali ?

- Je ne sais pas s’il pourra venir.

- C’est impoltant, madamé Truc, il faut vénir tous les 2 pour rétirer lé cadeau.

- C’est qu’en fait, y’a pas de Mr ****** (oui mais moi je dis mon nom correctement)

- Ah ? (schblammm)

 

 

‘Tain, j’ai pris la peine de vous écouter, Francine, sans vous couper la parole, sans rigoler (et pourtant), je me doute que vous ne faites pas ça de gaîté de cœur, qu’on vous surveille, d’où le débit, qu’on doit souvent vous envoyer paître, et c’est vous qui me raccrochez au nez ? J’aurais pas été contre un « Au-révoir madamé machin ». Votre maman ne vous a pas appris la politesse ? Z’avez de la chance que je ne me souvienne pas du nom de la société, parce que je leur dirai bien ma façon de penser ! (enfin, peut-être, si j’osais… bon, pas au téléphone. Mais une jolie lettre bien tournée, chu cap !)

 

 

C’est quoi ce monde où les célibataires n’ont pas droit à oun souperrr aspilatourr gratos ? ( Mais à condizione qu’on mé lé livre, hein.)

 

14 novembre 2006

Le "bon" mot

Lieu : classe, 6-7 ans

Contexte : Séance sur le temps, pas la météo, mais la manipulation du calendrier.

Sur leurs cahiers, les loupiots doivent compléter des phrases avec les jours de la semaine, du style :

...

                Hier4

...

<< - Maîtresse, on met une majuscule à mercredi ?

    - Est-ce que c’est le 1er mot de la phrase ?

    -  Non.

    -  Ce n’est pas non plus un prénom, ni le nom d’une ville, ce n’est pas un nom propre. Alors, à ton avis ?

    -  Mais maîtresse, mercredi, c’est pas un nom sale !

(Haussement de sourcil et forte cogitation intérieure… Hein ? keskidi ?)

    -  Ben oui, mercredi, c’est pas un gros mot ! >>

Certes…

(quoique… ??!)

8 novembre 2006

Y'a des matins comme ça...

Je me suis rendormie après la sonnerie du réveil. Je me suis re-réveillée en sursaut, paniquée. Mais non, j’étais encore dans les temps. Douche, cognage ( ?) du gros orteil contre le bord du bac… aïe, la douleur monte, lentement, jusqu’à la racine des cheveux… une fois arrivée là-haut, elle redescend, lentement, se diffuse tout partout, envahit la moindre articulation, chaleur pinçante… contrebalancée par la brûlure de l’eau. Bref.

Retour à la cuisine, je verse le lait dans le bol, repose la brique sur la table… il me semble, tu parles ! En fait, à cheval sur le bord de la table. Et ben une brique de lait n’a aucun équilibre, sache-le, au cas où, on sait jamais. Schpaaarfflll, par terre… MAIS héhéhé, j’avais refermé le petit opercule plastique, hééééé oui ! Pas de dégât, ouf.

J’arrive à la salle mon bol de lait chaud à la main, (oui je déjeûne en tailleur sur le clic, et alors ?) et là… c’est le drame. Les feuilles qui traînent par terre, tu sais, là, et là, et là aussi, oui ça va hein !, ben… en chaussettes, ça glisse, figure-toi. J’ai toujours le bol à la main. Contrairement à la brique de lait, JE rétablis l’équilibre, oléééé, les bras servent à ça, mouvement de ballet dès le matin, surtout ne rien échapper, la cuillère, les céréales. Sauf que… le lait chaud, dans le bol, dans ma main droite, il valse lui aussi. Biiiiiien plus haut que le rebord. Arrive la loi de la gravité, qui s’en mêle, le lait va retomber, là, là, punaise l’ordi posé sur la table basse juste en dessous !!!! Aaarrrggghhh ! re-schpllaarrf.
Mais, l’ordi était fermé, seul le couvercle a pris. Je pose le bol à côté, m’arme d’éponge et de sopalin, arrange le tout. M’installe sur le clic, reprend le bol. Constate qu’il reste 1 cm de lait (froid) dans le bol.

Retour à la cuisine, sourire aux lèvres (mais si. Autant de maladresses en si peu de temps, c’est risible, quand même). Reprend l’opération brique de lait précautionneusement. Retour à la salle, enjambement délicat des feuilles fourbes qui traînent (ah bé oui, toujours, hein), installation cliqueste, et… échapage du biscuit dans le bol… Retapissée de la joue au nombril. Consternation.

Bref. Ouf. Ayé, le p’tit déj’, c’est fait.

Retour à la salle de bain, habillage, finitions diverses…, brossage des dents… pendant que je réfléchis au manque de bol (si on veut) avec lequel commence cette journée… la brosse à dent dérape, et me heurte violemment le sourcil. Le dentifrice dans l’œil, ça… pique. Sans déconner !

Tu m’crois, tu m’crois pas, m’en fiche, j’ai explosé de rire. Franchement, j’étais prête à tout, maintenant. Que les éléments se déchaînent, allez, défoulez-vous !

J’ai quand même fait super gaffe pendant le trajet en voiture.

Je suis arrivée au boulot d’excellente humeur. Et dans les temps. (Une bonne douleur au gros orteil tout de même.)



      Un jour, je raconterai comment j’ai retapissé le mur de la cuisine avec des rognons à la crème. (ça vole super bien, une poêle de rognons.)

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